C’est l’un des rituels de la Fédération Française d’Athlétisme. Quelques semaines après la fin des Jeux olympiques, la FFA procède à ses élections internes et à celle de son Président. Bernard Amsalem ayant décidé de ne pas solliciter un nouveau mandat, sa succession se jouera à l’issue de l’Assemblée Générale Élective à Paris, le 17 décembre prochain. Présidence convoitée par deux candidats : André Giraud et Marcel Ferrari. Tour d’horizon.
André Giraud
Vice-président délégué de la FFA et président de la Ligue de Provence, André Giraud (69 ans) n’a jamais caché ses ambitions concernant la Fédération : « Fort d’un engagement de plus de 40 ans en tant que dirigeant sportif et une implication majeure pour la pratique de l’athlétisme sous toutes ses formes. Ma candidature s’inscrit dans la poursuite du plan de développement et d’une politique fédérale ayant contribué à la croissance de l’athlétisme durant ces dernières années. » Fort de cette conviction, le Président du SCO Sainte-Marguerite poursuit son projet sur 2 axes forts : soutenir et simplifier la vie des clubs et impliquer toute l’organisation fédérale dans cet objectif.
Pour cette élection, il peut également compter sur le soutien de plusieurs grands noms de l’athlétisme français comme Michel Jazy (vice-champion olympique du 1 500m en 1960), Mélina Robert-Michon (vice-championne olympique du lancer de disque en 2016) ou encore Yohann Diniz (recordman du monde sur 50km marche).
Marcel Ferrari
Il devait y avoir trois listes pour cette élection présidentielle. Mais la vice-championne d’Europe du 200m en 1986 Marie-Christine Cazier, qui avait songé à se présenter sous ses propres couleurs, figure désormais sur la liste de Marcel Ferrari (65 ans). Le président de la Ligue de Rhône-Alpes depuis 2004, opposant résolu à Bernard Amsalem, a fait partie du bureau fédéral de 2004 à 2012 jusqu’à y occuper la vice-présidence, avant de démissionner faute de ne pas se retrouver dans la politique menée.
Il décide donc aujourd’hui de présenter sa liste pour les élections à la présidence de la FFA « J’ai un projet. C’est quelque chose qui se prépare longuement. Il faut faire fructifier le travail effectué en Rhône-Alpes. En travaillant région par région, c’est l’ensemble de l’athlétisme qui en bénéficiera. » Et est donc clairement positionné comme candidat d’opposition à André Giraud. « L’athlétisme a beau avoir progressé, tant au niveau du nombre des licenciés que des résultats, au fil des années, on s’est concentré sur le développement de la Fédération, en oubliant trop souvent qu’en dessous, il y a des personnes qui travaillent et qui font que l’athlétisme est ce qu’il est. »
