Armand Duplantis, Femke Bol, Letsile Tebogo, Jimmy Gressier, Gabriel Tual, Agathe Guillemot… Plusieurs vedettes se sont données rendez-vous au Stade Louis II pour la traditionnelle conférence de presse de veille de compétition. Morceaux choisis !
Armand Duplantis (Perche)
Sur ses 39 victoires en Wanda Diamond League et du record du Meeting à Monaco : « Je veux battre les records de tous les meetings auxquels je participe. Je souhaite vraiment battre le record du meeting demain. Je sais que je peux sauter haut, mais je n’y suis pas encore parvenu ici (à Monaco). Je pense pouvoir faire mieux que 6,02 m (record du meeting détenu par le Polonais Piotr Lisek). »
Sur le fait de se rapprocher des 6,30 m : « Je fais au jour le jour. J’ai confiance et je saute vraiment bien en ce moment. Si les conditions sont bonnes et que la course d’élan est bien réglée, je sais que je sauterai haut. »
Sur ses attentes en termes de performance et de participer à un concours relevé à Monaco : « Les Championnats du monde (Tokyo, 13 au 21 septembre) restent l’objectif majeur, mais je progresse au fil de la saison. Le saut à la perche est une épreuve très physique, mais aussi très technique donc les compétitions sont vraiment nécessaires pour affiner les réglages. Je veux être parfaitement prêt à Tokyo. J’aurai encore un mois pour me préparer après Monaco. »
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Femke Bol (400 m haies)
Sur sa participation à trois meetings de la Wanda Diamond League cette saison et Monaco : « Je pense que Monaco s’intègre parfaitement à mon calendrier de compétition. Je cours à Monaco et ensuite à Londres pour être au mieux de ma forme avant les Championnats du monde. »
Sur son invincibilité sur 400 m haies en Wanda Diamond League depuis ses débuts à Monaco en 2020, ainsi que de sa régularité et de sa domination : « C’est formidable d’être de retour à Monaco. Je vois Monaco cette année sous un jour complètement différent de celui d’il y a cinq ans. Je n’avais pas gagné, mais j’ai hâte de courir vendredi. Je veux une course propre et courir vite. La saison se déroule bien pour l’instant. Je dois rester en forme, j’ai toujours discuté avec mon entraîneur de nos priorités, et bien sûr, l’entraînement intensif fait partie intégrante du processus. C’est toujours un honneur de participer à des épreuves de Diamond League. »
Sur Dalilah Muhammad (championne du monde 2019), qui dispute sa dernière saison : « J’ai commencé les haies en 2019. J’avais toujours hâte de voir Dalilah en compétition. Je suis heureuse de la voir participer à sa dernière saison, même si c’est dommage qu’elle mette un terme à sa carrière. »
À propos de ses fiançailles : « Je suis vraiment heureux pour nous deux. Je suis également heureux que Ben et moi parvenions à participer aux mêmes compétitions. J’ai hâte de le voir sauter contre Mondo (Armand Duplantis) demain. »
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Letsile Tebogo (200 m)
Sur sa participation à Monaco demain : « Je n’attends pas grand-chose de la course de demain. Eugene m’a montré que j’étais sur la bonne voie. En gros, je veux juste courir vite. »
À propos des athlètes de haut niveau : « Cela me prépare vraiment pour les grands championnats. Je vois ce que je peux vraiment améliorer, ce qui est important. Noah est un excellent storyteller et il sait se vendre. Pour moi, c’est un peu différent. Les gens sont toujours curieux à mon sujet, car je ne suis pas très présent sur les réseaux sociaux. »
Sur les facteurs qui ont contribué à son niveau de performance actuel et comment s’améliorer encore : « Il n’y a pas d’étape clé majeure. Même en abandonnant à Rabat, je voulais juste réussir mes prochaines courses et être en meilleure forme physique. Je suis maintenant plus fort et prêt à courir à nouveau vite. »
Sur son choix d’épreuves : « Pour l’instant, je ne choisis pas ; mais je penche quand même pour le 200 m . Je cours le 100 m pour améliorer mon 200 m. »
Masai Russell (100 m haies)
Sur le record américain, puis sa blessure : « L’année n’a pas été difficile pour moi, personnellement. J’ai pris la blessure comme un défi, elle a mis à rude épreuve ma santé mentale. J’ai couru il y a cinq jours à Eugene et je suis confiante : je courrai vite demain. »
Sur son objectif demain : « Mon objectif est toujours de gagner. Quel que soit le temps, je veux juste franchir la ligne d’arrivée en première. Venir d’Amérique, courir en Europe puis revenir aux Etats- Unis est encore nouveau pour moi, mais je vais m’y habituer. »
À propos de sa présence sur les réseaux sociaux et de son influence en dehors de la piste : « J’arrive à m’y intéresser et c’est normal pour moi. Il y a toujours eu un équilibre. Les réseaux sociaux n’ont jamais été un travail, même maintenant que je suis payée pour ça. Mais bien sûr, l’athlétisme passe toujours en premier. Je dois être performante sur piste pour réussir sur les réseaux sociaux. »
Jimmy Gressier (5000 m)
Sur sa saison jusqu’à présent et ses attentes pour demain : « Quoi qu’il arrive, je suivrai les leaders demain. Je les suivrai et je verrai si je peux battre le record de France. »
Sur le fait d’être proche de battre le record d’Europe du 5000 m : « Le record d’Europe est tout simplement impressionnant. Quoi qu’il arrive, j’essaierai de suivre les autres coureurs demain et on verra bien où ça me mène. Ce record est à un autre niveau. Je ne pense pas être à ce niveau actuellement, mais je crois pouvoir le battre à l’avenir. »
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Gabriel Tual (800 m)
Sur sa saison 2025 : « Je suis satisfait de mes chronos. Mais il y a encore un peu de frustration, car je sais que je peux courir plus vite. La compétition de demain est très relevée, je verrai bien comment la course se déroulera. »
Sur le record du monde : « Bien sûr, le record du monde finira par être battu. Ce qui est incroyable, c’est qu’on ne sait pas qui va le battre. Il y a beaucoup d’athlètes au même rythme, donc plus d’athlètes peuvent le faire. La magie opère à Monaco. On le verra demain. »
À propos de sa stratégie de course : « Être intelligent en course est important. C’est ce sur quoi je dois travailler pour obtenir un excellent résultat. J’apprends beaucoup à chaque course. Je n’ai pas besoin de regarder les autres pendant la course, je dois juste me concentrer sur moi-même. »
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Jessica Hull (1000 m)
À propos de son calendrier et différentes distances : « Cette année, je suis à nouveau coureuse de demi-fond. J’ai toujours pensé au 1000 m. J’apprécie vraiment d’être coureuse de demi-fond. Monaco a joué un rôle important dans ma carrière. J’y ai battu un record d’Australie il y a quelques années. Je suis contente d’être ici et courir le 1000 m. J’ai hâte ! »
À propos de ses routines et rituels : « J’essaie de m’entraîner dès mon arrivée en ville. Je m’efforce toujours de dormir suffisamment et de bien manger. Tout s’est bien passé jusqu’ici et j’espère maintenant que mon corps sera prêt pour demain. »
Sur sa nouvelle position : « J’apprends en vieillissant. Lors d’une conversation avec Faith (Kipyegon), j’ai dit que je profitais simplement du moment présent et que j’en tirais le meilleur parti. Cela me rappelle que j’aime vraiment courir et concourir, et que je n’ai donc plus l’impression d’avoir une cible dans le dos. C’est vraiment spécial de courir avec Faith. J’apprécie chaque course avec les meilleures. J’espère continuer encore à courir avec elle. »
Agathe Guillemot (1000 m)
Sur son ambition pour demain : « Si la course se déroule bien demain, je peux battre le record de France. C’est important pour moi. » À propos de son statut d’athlète reconnue en France en demi-fond : « C’est agréable de faire partie de ces athlètes. Cette génération apporte un plaisir supplémentaire et ce plaisir permettra de meilleures performances. »
À propos de la différence avec la nouvelle génération de coureurs : « Je n’ai pas connu la génération précédente, mais je peux dire que cette génération n’a pas peur de l’échec. Nous essayons et, si nous échouons, on retourner au travail. Je suis ravie de voir des femmes concourir à un niveau élevé et cela inspire la nouvelle génération de filles et de femmes dans l’athlétisme. »
À propos de son 26e anniversaire demain : « Ma famille vient me voir dès qu’ils peuvent, et demain ils seront dans les tribunes. Je n’ai aucune pression quand ils viennent. J’aime ça, tout simplement. »
Crédits photos : Gaëlle Mobuchon / STADION
