Courses de feu, sauts millimétrés, records envolés : Talence a allumé la mèche. Dans une ambiance de feu et sous les yeux d’un public venu en nombre dans les tribunes du stade Pierre-Paul Bernard, les Championnats de France Elite 2025 ont démarré fort. Très fort. Entre un 5000 m de légende remporté au panache par Yann Schrub, un Ryan Zézé enfin sacré sur la ligne droite, un duel de toute beauté entre Alice Finot et Flavie Renouard, sur 3000 m steeple et une Clémence Beretta tout simplement stratosphérique sur 10 000 m marche avec un nouveau record de France, la première journée a coché toutes les cases. Show, frissons et émotions garanties.
Les Championnats du monde de Tokyo (13 au 21 septembre) sont dans toutes les têtes des guetteurs de minima et Talence se mue en point de repère d’une saison estivale intensément passionnante. Car les meilleurs ambassadeurs de l’athlé français se réunissent en ce premier week-end d’août en Gironde pour des Élites qui donnent chaque année l’eau à la bouche des suiveurs, plus ou moins assidus soient-ils. Dans les travées archi combles du mythique Stade Pierre-Paul Bernard, une course d’extra-terrestre a pris la lumière sur tout le reste du programme ce vendredi : le 5000 m hommes. Avec un casting 5 étoiles, on ne pouvait s’attendre qu’à être ébahi par près de 13 minutes de combats incessants.
Ils étaient quatre à viser trois billets pour le Japon. Mais dans ce quatuor, trois noms se détachaient déjà nettement : Étienne Daguinos (US Talence), Jimmy Gressier (Boulogne-sur-Mer AC) et Yann Schrub (Athlé Sports Sarreguemines Arrondissements) s’étaient acquittés des minima (12’56″83 au Meeting de Paris) et n’avaient plus qu’à assurer une place dans les deux premiers pour composter leur ticket direction la capitale nippone. Pour le quatrième homme, le local Romain Legendre, l’équation s’annonçait plus complexe. De retour après blessure, le pensionnaire de l’US Talence devait non seulement se hisser parmi les meilleurs, mais aussi réaliser les minima pour espérer bousculer la hiérarchie. Une mission périlleuse.
Une course totalement dingue !
Yann Schrub (AS Sarreguemines) fait parler son finish pour arracher le titre de champion de France Elite du 5000 m en 13’31 »15 aux dépends de Jimmy Gressier (Boulogne-Sur-Mer Ac) !
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Dans une ambiance particulièrement électrique dès le coup de pistolet, Gressier avait mis les gaz après des premiers tours d’observation. Mais pas question de jouer la montre : le Boulonnais voulait faire exploser le peloton. Digne d’un scénario hollywoodien, juste avant les 4000 m, le docteur Schrub allait tomber au sol mais le sauveur Gressier, son principal adversaire du soir, l’a repris de justesse. Les têtes d’affiche restaient devant quand les plus petites mouches tombèrent, en l’occurrence Legendre avant le dernier tour. Résultat, à la cloche, ils n’étaient déjà plus que trois à se tirer la bourre entre Gressier, absent l’an dernier et revanchard, Schrub et un Daguinos de plus en plus en difficulté pour coller aux TGV. Le duel final, lui, s’est joué entre les deux meilleurs ennemis, au sprint, dans un mano a mano tendu comme une corde à piano. Yann Schrub, et son finish de fuego, a dégainé au bon moment pour coiffer Jimmy Gressier sur la ligne et décrocher son deuxième titre national en 13’31″15. Le recordman de France, battu pour 14 petits centièmes (13’31″29), n’a rien pu faire dans la dernière ligne droite d’une fin de course d’anthologie ! Daguinos termine finalement troisième en 13’37″01.
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« On est des copains qui vont aller ensemble aux Championnats du monde pour essayer de se battre avec les meilleurs »
Encore sous le choc du spectacle proposé, le vainqueur du soir s’est éclaté dans cette baston de haut vol. « Je savais que mon intérêt était d’attendre le dernier 400 m pour produire mon effort, quel que soit le train proposé, souriait le champion d’Europe du 10 km sur route, encore en transe après l’arrivée. Je suis content pour moi, d’avoir pu gagner, mais aussi pour l’athlé, parce que le public a pu voir un 5000 m où il s’est passé beaucoup de choses, avec des attaques dans tous les sens, pas simplement une course tactique où tout se fait dans le dernier tour. On est une super génération, et on est des copains qui vont aller ensemble aux championnats du monde pour essayer de se battre avec les meilleurs. Abandonner à Monaco ne m’a pas fait plaisir, mais je ne regrette pas, et le plus important est d’avoir su me relever pour cette échéance importante. »
Gressier, beau joueur, saluait la bagarre avec un large sourire : « C’était la bagarre ! Il y a du spectacle, le public a dû apprécier. Le podium ce soir, ce sont les 3 meilleurs de l’histoire sur la distance en France, et on n’oublie pas les jeunes qui poussent derrière. On a bien préparé les Mondiaux. Je prends cette deuxième place derrière un grand champion qui est Yann ». Grande classe.
Soir de rêve pour Clémence Beretta
Déjà 6e du 20 km marche aux Championnats d’Europe 2022 et 15e des Jeux olympiques de Paris 2024, Clémence Beretta (Athlétic Vosges Entente Clubs) a allumé les dernières mèches sur le 10 000 m marche. La Vosgienne a livré un duel haletant face à l’Alsacienne Pauline Stey (Alsace Nord Athlétisme), avant de porter l’estocade dans les derniers tours. Un affrontement régional qui a tourné en faveur de Beretta grâce à une meilleure fin de course. Et quelle fin de course supersonique, pour un chrono historique. En franchissant la ligne tout sourire, l’athlète de 27 ans a jeté un œil à l’horloge : 42’52″17. Sous les 43 minutes, record de France explosé (elle détenait déjà l’ancien), et surtout meilleure perf’ mondiale de l’année. Rien que ça pour elle qui avait déjà réalisé la meilleure marque en janvier dernier à Canberra (43’35″52).
Un 10 000 m marche historique !
⏱ Dans une course d’une densité exceptionnelle, elles sont trois marcheuses à être descendues sous le record de France !
Clémence Beretta a explosé sa propre marque de référence nationale en 42’52 »17 (ancien record : 43’35 »32). … pic.twitter.com/wkgLUfutVP
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« Ça faisait longtemps que j’avais envie de faire moins de 43 minutes, c’était un des grands objectifs de ma carrière, affichait-elle à l’issue des 25 tours de piste terminés devant Pauline Stey (42’57″93) et la récente vice-championne d’Europe U23 Ana Delahaie (43’15″15, Stade Bordelais Athlétisme), record de France espoirs à la clé. Avec la densité de la course et les très bonnes conditions, je savais que c’était possible. Je m’attendais à ce que ça soit compliqué avec la concurrence et ça n’a pas loupé. J’ai tendance à beaucoup mener. C’est un peu ma caractéristique de prendre le lead et je me suis fait confiance. Je n’ai pas peur de le dire : la course de ce soir sera une des plus belles de ce championnat. Un chrono comme celui-là laisse présager une bonne place aux Mondiaux de Tokyo ». Prétendante à la médaille, Camille Moutard (Athlé 21) n’a pas fini la course.
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Alice Finot concurrencée mais pas encore égalée
Quelques minutes avant LA course de cette première journée, on a bien cru que la victoire finale du 3000 m steeple femmes allait également se jouer à la photo finish. La faute à une Flavie Renouard, éternelle seconde des « Elite », s’agrippant du début à la (presque) fin à l’ultra favorite Alice Finot, préparant les Mondiaux de Tokyo aux côtés des techniciens tricolores Philippe Dupont et Pascal Chirat, ainsi que l’Espagnol Saul Martinez. Sous les applaudissements connaisseurs du peuple Girondin, l’issue de la course ne pouvait être différente et d’une dernière accélération fulgurante, la détentrice du record d’Europe de la spécialité (8’58″67) en finale des Jeux olympiques (4e) prenait un léger ascendant pour s’offrir un cinquième sacre aux France, en 9’33″13, devant une Normande qui aura tout donnée. Une ironie pour celle qui ne l’a pas quittée des yeux de la soirée, tout de même médaillée d’argent pour la… 5e fois dans ses championnats. Finalement, pour accompagner le duo sur le podium, la jeune Clara Entresangle (As Cavaillon) pensait avoir assez bataillée mais l’expérimentée Marie Bouchard (Iroise Athlétisme) arrachait le bronze en 9’46″45.
Quelle bataille ! Alice Finot est championne de France du 3000m steeple pour la quatrième fois d’affilée grâce à un temps de 9’33 »16. Flavie Renouard termine 2e (9’33 »28) devant Marie Bouchard (9’46 »45).
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À peine la ligne d’arrivée franchie, Finot s’était écroulée au sol, la main sur le mollet droit. Quelques secondes plus tard, la Franc-Comtoise rejoignait la zone mixte en boitant légèrement mais en restant lucide. Son corps tirait la sonnette d’alarme. « J’avais une contracture au mollet droit depuis une semaine, qui était passée, confiait celle qui est devenue la première à remporter autant de fois ce titre national dans la discipline. La rivière est quelque chose d’agressif, qui a pu la réveiller. J’ai senti la contracture au troisième passage alors que je commençais à accélérer. Sur l’avant-dernière rivière, je n’ose pas sauter donc je me réceptionne les deux pieds dedans. Et puis sur la dernière, comme Flavie n’est pas loin, je la saute. Je suis contente d’avoir gagné dans ces conditions. J’étais dans la gestion de l’appui, pour ne jamais passer la limite. J’avais envie de me faire plaisir sur les trois derniers tours, mais j’étais bridée. C’est une année compliquée. La saison des Jeux, c’était un boulevard, un tunnel. Là, j’ai changé de contexte, de stratégie de course, de coach. Je suis dans une phase de transition et d’adaptation. Je suis en train d’apprendre plein de choses et c’est ce que je voulais ».
Après un crochet express par Talence pour décrocher un nouveau titre, Alice Finot devrait vite retrouver l’altitude de Font-Romeu dès ce week-end si son mollet la laisse tranquille. Objectif : relancer la machine avant un gros enchaînement qui l’attend, avec Lausanne le 20 août, probablement Zurich pour la finale de la Ligue de diamant (27 et 28 août), et bien sûr, les Mondiaux de Tokyo dans le viseur.
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« Je suis le meilleur de France, je peux me la péter pendant un an »
Pablo Mateo a un successeur sur la ligne droite. Absent de taille, le sociétaire du Lisses AC a dû apprécier la masterclass de Ryan Zézé lors du 100 m. Le chrono ne s’est pas affolé mais la venue en voisin du représentant du Stade Bordelais Athlétisme s’est avérée payante. Annoncé comme l’homme à battre, le frère cadet de Méba-Mickaël n’a pas déçu. À 27 ans, le sprinteur a conquis à Talence son deuxième titre national sur la distance, en bouclant sa course en 10″25 (+0,4 m/s). Son sacre 2023, il ne l’avait pas conquis sur la piste, mais après coup, à la faveur d’un contrôle positif de Mouhamadou Fall. En 2025, l’expatrié texan l’a enfin gagné par ses propres moyens. Un sacre logique pour celui qui s’est affirmé ces dernières saisons dans les grandes compétitions internationales, avec notamment deux belles 6e places dans le relais 4×100 m, aux Mondiaux 2023 et aux Jeux de Paris 2024.
Ryan Zézé est champion de France du 100m pour la première fois de sa carrière ! L’athlète du Stade Bordelais athlétisme signe un chrono de 10 »25, devançant Jeff Erius (10 »27) et William Aguessy (10 »36).
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Impeccable de bout en bout, le sprinteur coaché par Mickael Hanany a maîtrisé sa course sans faillir et s’attaquera ce samedi (séries 17h55, finale 21h10) au demi-tour de piste pour un doublé spécial. « Je suis satisfait, j’ai fait la moitié du travail, puisque mon objectif est de faire ce doublé 100 m – 200 m pour honorer mon rang aux bilans, soufflait en zone mixte le nouvel homme le plus rapide de France. J’avais déjà été champion de France sur 200 m en salle et en plein air, mais pas encore sur 100 m. Je suis un sprinter, et le 100 m, c’est la course à gagner au moins une fois. Maintenant, je suis le meilleur de France, je peux me la péter pendant un an. J’étais frais, je n’ai pas couru depuis deux mois. Je crois vraiment que je peux courir bien plus vite et aller chercher les minima pour Tokyo sur les deux distances d’ici un mois ». De son côté, Jimmy Vicaut n’a pas pesé sur la finale. Toujours détenteur du record de France (9″86, en 2015 et 2016), l’expérimenté sprinteur de 33 ans a dû se contenter de la 7e place en 10″49. Il a été devancé par le crack Jeff Erius, solide deuxième en 10″27, et par William Aguessy, explosif au départ mais rattrapé sur la fin, qui complète le podium en 10″36.
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Hilary Kpatcha en patronne
Beaucoup de vacanciers profitent des plages aux quatre coins de l’Hexagone et pendant ce temps-là, Hilary Kpatcha s’amuse dans le bac à sable. Même si la représentante du Grand Toulouse Athlétisme a eu du mal à se rapprocher de son record époustouflant de 7,02 m (+0,9 m/s) réalisé sur la côte greque de Kalamata le 30 mai, une marque enregistrée à 6,74 m (+0,7 m/s) a suffi pour la couronner une troisième fois en plein air. Le vieux record de France d’Eunice Barber (7,05 m en 2003) attendra mais la protégée de Renaud Longuèvre et ses deux coachs à l’INSEP, Kafétien Gomis et Ladji Doucouré, aura fort à faire cette année avec les Mondiaux de Tokyo en ligne de mire.
Elle conserve sa couronne !
Hilary Kpatcha (Grand Toulouse Athlétisme) est sacrée championne de France Elite du saut en longueur avec 6,74 m (+0.7) !
✨ Sa troisième médaille d’or nationale en plein air !
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« Je fais la même chose depuis le début de la saison sauf quand j’ai sauté plus de 7 mètres, assurait Hilary Kpatcha. Je dois me régler, je suis d’abord loin de la planche en raison de détails techniques. On teste beaucoup de choses dont une course d’élan avec beaucoup plus d’amplitude, ce qui est nouveau pour moi car j’avais tendance à réduire mes foulées. Mais on continue à bosser là-dessus. Maintenant, place au meeting de Ligue de Diamant en Pologne le 16 août, où j’espère me qualifier pour la finale à Zurich à la fin du mois. Je vis assez bien le fait qu’on m’attende davantage depuis mon saut à 7,02 m, j’ai changé beaucoup de choses, il ne faut pas s’enflammer non plus, mais construire tranquillement, en cherchant de la régularité. Je n’ai pas tenté mes des deux derniers essais, notamment parce que je vais enchaîner sur un gros cycle d’entraînement ».
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Derrière l’indéboulonnable Hilary, le podium s’est joué entre deux partenaires de club, Angelica Berriot et Rogilia Bissemo, de l’EFS Reims. La première, auréolée aux Élite en salle en 2024 et cette année, a finalement récupéré la breloque d’argent, enregistrant un meilleur bond à 6,48 m (+0,5 m/s) tandis que Bissemo (6,26 m, +0,5 m/s) s’est donc emparée du bronze.
Alizée Minard au-delà des 60 mètres au javelot
Alizée Minard est devenue la cinquième Française à dépasser les 60 m au javelot, en ouverture des championnats de France. La lanceuse de l’Amiens UC, qui vit et s’entraîne à Bordeaux sous la houlette de l’Allemand Raymond Hecht, a réglé la mire sur ses deux premières tentatives avant de « sortir le jet où tout y est ». Alors que la clappe l’avait accompagnée jusqu’alors, ‘’Minasse’’ a fait taire tous ses proches, massés derrière la main courante, avant d’atteindre 60,65 m. « Cela faisait longtemps que je courais après ces 60 m. Et que ça sorte ici, sur ce stade que j’adore particulièrement… C’est une barrière symbolique, qui appelle d’autres performances derrière. Le plus dur est fait, la suite va être sympa », se projetait celle qui compte désormais trois couronnes nationales, après 2022 et 2024.
Le cap symbolique des 60 mètres est derrière elle !
Alizée Minard (Amiens Uc) décroche le premier titre Elite de ces Championnats avec 60,65 m à Talence.
5e meilleure performeuse française de l’histoire !
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Lolassonn Djouhan bien évidemment
Un 10e titre de champion de France Élite et puis c’est tout. Voilà ce que retiendra un Lolassonn Djouhan loin d’être à 100%, lors du concours de lancer de disque. Premier Tricolore de l’histoire à s’affranchir la barrière symbolique des 70 mètres à Alès (Gard) le 21 juin dernier, le grand gaillard du Martigues Sports Athlé s’est paré d’or en envoyant son engin à 61,07 m, loin de ses standards habituels. « Je suis encore un peu blessé, donc j’étais venu dans l’objectif de ne faire qu’un jet à 63 m puis d’arrêter mon concours, réagissait la montagne de Montargis. Je n’ai pas réussi à faire ce que je voulais, car mon corps ne me laisse pas encore assez tranquille. Mais je suis quand même content car je n’ai pu lancer qu’à 40% de mes capacités. Je me suis fait une déchirure de sept centimètres à l’aponévrose au niveau du quadriceps, et d’un centimètre à l’adducteur, il y a environ trois semaines à l’entraînement. Ça m’empêche de lancer avec la jambe droite, celle qui fait l’élan. Je vais maintenant pouvoir me concentrer sur la récup’ et le repos, et retrouver un peu de santé. On est encore large pour les Mondiaux. Je vais pouvoir bien bosser et revenir en forme ». À bon entendeur.
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Enfin, son principal adversaire avant d’entamer cette finale, Jordan Guehaseim (56,11 m, Stade Bordelais Athlétisme) s’était contenté du bronze car Marc-Alexandre Delin espérait faire mieux qu’en 2023 (4e) et 2024 (3e). Avec un vent perturbateur, le représentant de l’Asc Zenith est allé chercher la deuxième place grâce à un meilleur jet mesuré à 59,53 m. Impossible de ne pas évoquer la prestation de Mélina Robert-Michon (61,64 m) qui a décroché son 42e succès aux Championnats de France, en comptant tous ses succès en seniors lors des championnats nationaux, tant estivaux qu’hivernaux !
Historique ! Mélina Robert-Michon remporte un 24e titre de championne de France Elite grâce à un lancer de 61 mètres 64.
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Tous les résultats de la première journée des Championnats de France Elite 2025 à Talence
Texte : Dorian Vuillet
Crédits photos : Solène Decosta & Jean-Luc Juvin / STADION