Le 17e arrondissement s’est réveillé au rythme de 6500 coureurs lors de la 39e édition du 10 km Onatéra Paris 17 plus animée que jamais. Loréna Meningand a signé une deuxième victoire consécutive en 34’53, tandis que Baptiste Paven a recueilli pour la première fois les lauriers en 29’20
Comme le veut l’adage, les records sont faits pour être battus dans le sport. Le 10 km Onatéra Paris 17 est bien placé pour le savoir. Ce dimanche, la 39e édition a enregistré 6500 coureurs, soit environ 3000 de plus que l’an passé, une année qui se vantait déjà, à l’époque, d’affoler tous les compteurs. Dans ces conditions idéales, Loréna Meningand a de nouveau brillé à domicile. Déjà victorieuse l’an passé, la Parisienne s’impose en 34’53, un chrono géré sans pression, mais avec un plaisir évident de courir sous ses fenêtres. Longtemps accompagnée d’Alix Vermeulen, la première Française du Marathon de Paris 2025 a placé son accélération dans le dernier kilomètre, comme prévu par son coach.
« Les 300 derniers mètres… on passe juste en bas de chez moi. Je cours ici tous les jours. Et j’avais gagné l’an dernier, donc j’aime trop cette course. J’ai dû pousser un peu, mais j’ai trop kiffé. Franchement, il y avait beaucoup plus de monde cette année. Et le parcours est assez roulant, à part la dernière montée. Après, ça descend et ça roule trop bien ». Elle confie, sourire aux lèvres, que le 10 km n’est « vraiment pas sa distance », mais qu’elle revient pour l’ambiance et parce que la course se déroule dans son quartier. Elle envisage désormais une prépa marathon pour 2025. Suivent au classement Alix Vermeulen, deuxième en 34’58, et Sarah Hamzaoui, troisième en 35’35, qui complète le podium qui a fière allure.
« Je ne me suis jamais retourné »
Chez les messieurs, Baptiste Paven a dominé l’épreuve de bout en bout. En véritable local, le routard de 32 ans s’est élancé en tête dès les premiers mètres pour ne plus jamais être rejoint. Son agressivité d’entrée de jeu lui vaut un record personnel en 29’20, malgré un léger passage à vide entre le 5e et 8e kilomètre. « L’idée, comme j’habite juste à côté, c’était vraiment de faire ma course avec mon public. J’ai tout donné dès le départ. Je ne me suis jamais retourné. Oui, j’étais devant dès les premiers mètres. Merci au public, il était bien présent, ça m’a porté. Oui, je venais chercher un chrono. C’est mon record. Ça faisait longtemps que je n’avais pas couru un 10 km, et mon ancien RP n’était pas du tout celui-là. »
Derrière lui, Julien Pallierne (30’10) et Quentin Cau (30’15) se hissent au deuxième et au troisième rang. Le participant le plus rapide à parcourir du 9e km à l’arrivée n’est autre que Julien Pallierne, deuxième au final (2’43 sur le dernier borne), qui repart de la capitale avec le Trophée du Scuf du kilomètre en or. Le vainqueur 2022 Luc Montaudon (record en 29’34 en 2024) a pris la neuvième place en 30’45, tandis que le tenant du titre Saad Simani Tlemcani s’est classé treizième (31’09). L’équipe organisatrice est déjà tournée vers l’édition 2026 qui devrait être particulièrement importante puisqu’il s’agira de la 40e.
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Crédit photo : STADION
