Démarrée sous des trombes d’eau, la septième édition du MAIF Ekiden de Paris a finalement bénéficié de bonnes conditions pour permettre aux 7 200 participants de profiter pleinement de cette grande célébration du running, au pied de la Tour Eiffel. Fidèle à ses valeurs de convivialité et de solidarité, le MAIF Ekiden de Paris 2019 a en outre veillé, cette année, à sensibiliser les 1 203 équipes engagées aux questions de protection de l’environnement. Côté chrono, la victoire est revenue aux habitués d’Unirun 59 chez les messieurs, en 2h10’22. Le collectif nordiste s’est d’ailleurs également imposé dans l’épreuve mixte, en 2h24’56, alors que l’Entente Mondeville Hérouville l’a emporté chez les dames, en 2h34’59.
En se réveillant aux aurores ce matin, les participants à la septième édition du MAIF Ekiden de Paris ont entendu la pluie tambouriner sur les vitres de leur appartement. « On s’est tous levé et envoyé des messages, en se disant qu’il était hors de question de sortir du lit », rigole Cécile, qui a finalement pris part à la course en s’élançant en première position de son équipe, au moment où la pluie s’intensifiait. Car pour la coureuse de 27 ans et ses coéquipiers, il était bien sûr inenvisageable de pénaliser le collectif. Cécile et les 1200 premiers relayeurs ont finalement été récompensés de leurs motivation par une météo devenue plus clémente au bout de quelques minutes seulement.
Et les coureurs-supporters – c’est la magie de l’ekiden de permettre aux participants de tenir plusieurs rôles – ont pu quitter leurs abris, sous les tentes et tunnels, pour rejoindre le site névralgique situé au-dessus de la zone de transmission des ceintures dossards, au pied du musée du quai Branly. Parmi eux, Emeline, 27 ans, et Guillaume, 30 ans, une sœur et un frère membres de l’équipe des Inclassables, savourent : « on a apprécié l’ambiance festive tout au long du circuit ». Un circuit valorisant, en effet, le patrimoine de la capitale, avec un départ sur le pont d’Iéna face à la Tour Eiffel avant de partir à l’assaut des quais de Seine. « On est entre amis, l’ekiden nous offre de nouveaux souvenirs en commun et de belles photos », conclut la fratrie.
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5 sur 7 pour Unirun 59
Bien devant Émeline et Guillaume, le collectif Unirun 59 s’est adjugé la victoire ce dimanche, pour la cinquième fois en sept éditions. Avec encore un très bon chrono à la clé : 2h10’22. « L’ekiden est une course qui rassemble et c’est le but de notre association, explique Philippe Plancke, entraîneur de l’ensemble des athlètes de l’association nordiste. Il y a des Rwandais, des Burundais, des coureurs qui viennent des quatre coins de France. C’est un événement qui symbolise la fraternité, une valeur importante pour Unirun. » Même état d’esprit chez leurs dauphins, Pierrefitte Multi Athlon, premier club FFA à franchir la ligne d’arrivée en 2h15’49. Avec dans leur équipe le cadet de 17 ans, Jules Robin, 8’41’’52 sur 3000 m cette saison et 15’09 sur son 5 km ce dimanche.
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Des internationaux ont pris part à la fête
Les fondeuses normandes de l’EA Mondeville Hérouville sont, quant à elles, montées sur la plus haute marche du podium chez les dames, en 2h34’59. Avec en figure de proue la steepleuse Maëva Danois, chronométrée en 36’04 sur son 10 km. Au classement mixte, victoire d’Unirun 59 en 2h24’56, qui fait donc coup double. Côté masters, domination de la Team Lenglen Athletic Club en 2h19’26. Parmi les athlètes de haut niveau ayant arpenté le bitume parisien, le champion de France Elite du 5000 m Hugo Hay, au sein d’un collectif de la MAIF, Anaïs Quemener, championne de France 2016 du marathon, et la double championne du monde de cross Annette Sergent, ont tous été de la partie.
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« Une grande classique »
André Giraud, président de la FFA, affichait un grand sourire après avoir assisté à l’arrivée des premières équipes : « Nous ne pouvons qu’être satisfaits de la bonne organisation de ce MAIF Ekiden de Paris, une manifestation sportive qui fait aujourd’hui partie des grandes classiques parisienne et française. Elle traduit notre politique d’ouverture vers tous les publics et donne une vraie dimension collective à notre sport ». Le dirigeant ne manquait pas de souligner l’investissement des « équipes mobilisées pour la réussite de cet événement : la Fédération, les nombreux bénévoles, ainsi que le comité de Paris, la ligue d’Ile-de-France et les services de la Mairie de Paris. Et bien sûr la MAIF, partenaire de cette course mais aussi des équipes de France, qui nous accompagne dans cette magnifique aventure ».
Un message auquel aura été sensible Dominique Mahé, président de la MAIF qui avait choisi, cette année, de mettre l’accent sur l’éco-responsabilité : « Nous étions le partenaire titre de l’Ekiden de Paris pour la deuxième fois. L’organisation a, une nouvelle fois, été vraiment top, notamment grâce à des bénévoles extrêmement investis dans des conditions météo qui n’étaient pas du tout celles de l’an dernier. Nos militants de Paris et d’Ile-de-France, ainsi que nos salariés, étaient mobilisés avec quinze équipes alignées. C’est tout l’intérêt de ce format : créer une émulation, un plaisir d’être ensemble et de partager un défi collectif ».
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