Afin d’accompagner ses athlètes dans leur préparation pour les Championnats du monde de Budapest (19 au 27 août 2023) et les Jeux olympiques de Paris (1er au 11 août 2024), ASICS a lancé le Chojo Camp Europe, un centre d’entraînement unique en altitude à Font-Romeu. À l’occasion de notre venue dans les Pyrénées-Orientales début juillet, on a pris le temps d’échanger avec Julien Wanders, Quentin Malriq et Djilali Bedrani sur leurs conditions d’entraînement.
« C’est la première fois que je viens à Font-Romeu et c’est top parce que moi j’ai l’habitude d’habiter au Kenya, mais comme là je voulais faire la saison sur piste, ça me permet aussi d’être plus proche pour voyager, pour les compétitions et d’être en altitude. Ça me rappelle un peu le Kenya parce que c’est calme. Forcément ce n’est pas la même ambiance, mais c’est calme. On peut se concentrer à fond sur l’entraînement. Le centre est top donc on a tout ce qu’il faut. Et aussi le fait d’avoir d’autres athlètes dans le camp, ça fait qu’on peut combiner aussi certains entraînements. On est excentré de tout pour que l’on puisse se concentrer sur l’entraînement. Il y a les parcours qui sont assez intéressants. On a des différences d’altitude aussi, on peut aller assez haut : plateau de la Calme, on peut aller plus bas au lac Matemale. La piste est à 1800 m donc ces changements d’altitude, je pense que c’est assez intéressant pour l’entraînement, et je pense que ça peut amener aussi pour la performance. »
« J’ai toujours l’habitude de venir à Font-Romeu depuis que j’ai commencé le haut niveau, j’aime bien me préparer en altitude. Et donc ça m’arrange bien qu’en même temps il y ait ASICS qui propose des accommodations à ce niveau-là, c’est un vrai confort. Et puis j’ai pas mal de potes qui sont chez ASICS, je pense à Djilali, je pense à Julien. On vit ensemble et on ne vient pas forcément des mêmes horizons. J’échange beaucoup avec Julien qui est un coureur de semi-marathon donc je crois qu’il a beaucoup de choses à m’apprendre sur le long. Et à mon humble niveau, j’ai aussi des choses à lui apprendre au niveau du 1500 m donc ça c’est cool parce qu’on en discute beaucoup. Et Djilali aussi, c’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup, donc c’est cool, on a tous un peu les mêmes objectifs donc c’est cool de pouvoir être ensemble et les préparer ensemble. Mais au-delà de ça, ce n’est pas spécialement pour l’attitude que je viens ici, c’est vraiment pour le dépaysement. Enfin, moi je sais que dans l’entraînement, j’ai besoin d’être serein, tranquille, de bien dormir la nuit, qu’il n’y ait pas de bruit, d’être un peu à l’écart des distractions. Et à Font-Romeu, on est loin des distractions de la ville, des copains qui sortent. Et je sais que même à Reims, quand je suis à la maison, j’arrive à prendre du recul et à faire mon job d’athlète de haut niveau. Mais ici, ça a plus de sens. »
« Il y a une très bonne ambiance, on est quelques-uns. Moi, je suis avec Julien Wanders, Quentin Malriq et Yohan Durand, donc des membres avec qui je m’entends très très bien. On a tout à disposition pour s’entraîner dans les meilleures conditions : on est logé, on a vraiment des facilités, on peut aller à l’entraînement, on peut être amenés à l’entraînement, aussi, y a des navettes qui ont été mises en place par ASICS. C’est vraiment super. En tout cas, je pense qu’à un an des Jeux, on ne pouvait pas rêver mieux. »
« Nous sommes ravis d’ouvrir le Chojo Camp Europe aujourd’hui. Le bien-être physique et mental de nos athlètes a toujours été important pour ASICS. Le camp est une occasion fantastique pour nos athlètes de se réunir et de s’entraîner dans les meilleures conditions. Dans la perspective des championnats du monde de Budapest cette année et de Paris l’année prochaine, nous sommes convaincus que cet endroit aidera nos athlètes à se préparer dans les meilleures dispositions. »
La signification de Chojo
Le terme « Chojo » a une longue histoire chez ASICS. Kihachiro Onitsuka, fondateur de la marque, qui l’utilisait fréquemment dans les conversations internes et lorsqu’il évoquait de nouveaux projets. Le mot se traduit en japonais par « viser le sommet », ce qui se reflète dans l’approche d’Asics en matière d’innovations de produits et de services. Avec l’introduction du camp dans ce haut-lieu du sport en France, ASICS soutient ses athlètes dans leur quête de performances maximales, sur le plan physique, émotionnel et mental. Parallèlement, ASICS a également établi un camp d’entraînement à Iten, au Kenya, pour soutenir le développement de nouveaux athlètes.
Retrouvez tous les produits de la gamme ASICS, en cliquant ici.
Propos recueillis par Alessia Colizzi
Crédits photos : Albin Durand / ASICS