Après plusieurs mois difficiles, Christophe Lemaitre n’a pas retrouvé son meilleur niveau et ne sera pas demain soir au départ de la finale sur 200 m (20″30). Plus de réussite pour Quentin Bigot qui prend la deuxième place de son groupe de qualification au marteau (76,11 m). Maeva Danois n’a pas réussi à l’imiter sur 3000 m steeple et termine septième de sa série (9’49″21).
En sprint, ça se joue souvent de justesse, de quelques centièmes. Christophe Lemaitre (20″30) a malheureusement pu le vérifier, échouant à seulement deux centièmes du champion du monde du 400 m, le Sud-Africain Wayde Van Niekerk. Il est le premier non qualifié au temps. Rageant. Bien connu pour être un homme de championnats, le Français fait partie de ces coureurs capables de passer à la vitesse supérieure à l’approche des grandes échéances internationales. Mais en demi-finale ce soir, l’Aixois n’a pas réussi à sortir le grand jeu. Le médaillé de bronze des JO de Rio s’est appuyé sur un formidable départ et est resté au contact de ses concurrents jusqu’à l’entrée de la ligne droite. Mais à l’accoutumée très fort au finish, Christophe Lemaitre n’a pas pu mettre un coup d’accélérateur et termine quatrième d’une course remportée par le Turc Ramil Guliyev (20″17). On le retrouvera dès samedi, avec ses coéquipiers tricolores, sur le relais 4×100 m et il aura à cœur de rebondir.
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Un Bigot expéditif
Si la soirée n’a pas été vernie par les conditions météo, Quentin Bigot illumine le bilan français ce soir. Décidément, les lanceurs de marteau français ont de la suite dans les idées. Après la qualification directe d’Alexandra Tavernier samedi lors des qualifications, Quentin Bigot ne voulait pas, lui non plus, s’éterniser dans la cage de marteau ce mercredi. En ressortant de la cage avec un premier premier jet à 76,11 m, au-delà des 75,50 m demandés pour la qualification directe, il est convié à la grande fête de vendredi (20h30) : « C’est ma première finale mondiale. se félicite le champion de France au micro de France télévision. Cela fait quelques temps que ça se passe bien à l’entraînement. Je savais qu’en déroulant j’arriverai à faire 75 ou 76 mètres ».
Il peut envisager la suite avec sérénité. Le lanceur de 24 ans, entraîné par Pierre-Jean Vazel, se place en deuxième position de son groupe de qualification derrière le double tenant du titre, le polonais Pawal Fajdek (76,82 m). Le conducteur de train lorrain espère prendre le bon wagon et ne pas connaître la même mésaventure que sa coéquipière qui a terminé douzième de la finale.
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Maeva Danois n’a pas démérité
La Normande réalise une course courageuse et n’a pas grand-chose à se reprocher. Dans une série relativement lente, avec un premier kilomètre bouclé en 2’59, Maeva Danois est toujours dans le coup à un tour de l’arrivée. La vice-championne d’Europe espoirs a manqué de jambes dans l’emballage final et n’a pas réussi à produire son effort pour suivre l’accélération des meilleures. Elle emmagasine toutefois une belle expérience du haut niveau, se classant septième en 9’49″21.
