Acteur important sur le marché mondial de la course à pied et devenu un véritable concurrent pour les mastodontes Nike, adidas et Asics, On Running lève le voile sur la Cloudsurfer 2, la deuxième itération de sa chaussure polyvalente équipée de la technologie « CloudTech Phase » qui fluidifie la foulée. Que vaut-elle sur le terrain ? Voici notre test et avis détaillé !
Fondée en 2010, la marque poursuit depuis consciencieusement son bonhomme de chemin en déclinant et adaptant son concept original de sa semelle alvéolée CloudTec®. Celle-ci est censée offrir un confort incomparable et donner l’impression à l’athlète de courir sur un nuage (d’où le nom du modèle). Cette fameuse semelle et les modèles de On Running sont aux pieds des coureurs des quatre coins du globe. En moins de quinze ans, l’équipementier, « On » pour les intimes connait un succès fulgurant et même rare sur le marché concurrentiel de la course à pied et du trail.
La réussite de la marque helvète réside notamment dans la technologie. Aujourd’hui, les ingénieurs de On Labs ont perfectionné cette technologie tout en rendant hommage à la chaussure qui a révolutionné le secteur. En exploitant la puissance de la technologie optimisée par ordinateur (Finite Element Analysis), ils ont étudié l’impact des structures et des matériaux sur le corps humain pendant la course, et sont parvenu à minimiser les contraintes.
Révolutionnaire !
Depuis ce jeudi, On a dévoilé son deuxième opus de la Cloudsurfer, dont sa grande soeur était la première chaussure de la marque suisse à être armée de la semelle intermédiaire CloudTec Phase. Les sensations de course offertes par CloudTec Phase sont impressionnantes de confort et de douceur. Dès que votre pied touche le sol, la CloudTec Phase se met au travail et offre une transition douce du talon aux orteils. Combinés à une semelle en mousse Helion, les éléments se compressent et s’imbriquent parfaitement les uns après les autres, comme un domino, garantissant une foulée fluide sur tout le déroulé du pied, et un retour d’énergie adéquat.
Sur le terrain
Visuellement, c’est loin d’être une révolution par rapport à la première version. Testée durant plusieurs semaines, elle s’est globalement présentée comme un compagnon de route fiable et adapté dans de nombreux domaines. On en revient systématiquement au confort, et ce dès les premières foulées. Un vrai bonheur sur des allures de footing, pour une séance de récup ou une sortie longue. L’amorti qui a fait la réputation du modèle est toujours au rendez-vous.
On a affaire à une chaussure de running qui sait presque tout faire, qui séduit donc par sa polyvalence, avec tout de même quelques sérieuses prédispositions pour les longues distances. Si la Cloudsurfer 2 reste une chaussure polyvalente et destinée aux entrainements rythmés, elle d’en demeure pas moins plutôt tournée vers la performance (du 10 km au marathon). Niveau confort, difficile d’espérer mieux que la Cloudsurfer 1. Un modèle fiable donc, qu’on conseillerait facilement sans prendre le risque de se tromper. Un petit tour sur la balance. Verdict : 261 g en taille 44,5. Pour en finir avec les mensurations, la Cloudsurfer, 2 dispose d’un drop de 9 mm (10 mm pour la 1).
L’avis de notre testeur Jean-Luc Juvin
« Habitué a la Nike Pegasus, j’ai été bluffé par les Cloudsurfer 2 qui offrent un confort d’accueil inégalable, les pieds sont vraiment bien maintenus et ne bougent pas à l’intérieur des chaussures. Ce sont des chaussures confortables et dynamiques, avec un bon amorti et une bonne stabilité. En ce qui concerne la partie sur bitume rien à redire, la chaussure reste très dynamique, on ressent parfaitement l’énergie de la course en impulsion vers l’avant. Il s’agit, à n’en pas douter, d’une chaussure adaptée à la compétition (jusqu’au marathon) et aux entrainements rapides. La chaussure est également très stable sur route comme sur les chemins. L’accroche est quant à elle irréprochable, y compris lorsque la pluie fait son apparition. Le seul bémol en effet c’est les petits cailloux qui se peut parfois se crocher sous la semelle. Excellente tenue de route. L’essayer, c’est l’adopter ! »
Les technologies clés
CloudTec Phase : amorti et transition parfaite du talon aux orteils
Mousse Helion : amorti et retour d’énergie
Empeigne en mesh : respirabilité
CloudTec Phase : amorti et transition parfaite du talon aux orteils
Mousse Helion : amorti et retour d’énergie
Empeigne en mesh : respirabilité
Les notes
En résumé
- On a aimé
- Le confort
- L’amorti
- On a moins aimé
- L’esthétisme
- Le prix
Fiche technique de la On Running Cloudsurfer 2
- CloudTec Phase : amorti et transition parfaite du talon aux orteils
- Méthode de calcul numérique FEA utilisée pour la conception de la technologie CloudTec Phase : analyse de données scientifiques, simulation et optimisation des résultats
- Mousse Helion : amorti et retour d’énergie
- Empeigne en mesh : respirabilité
- Drop : 9 mm
- Poids : 261 g en taille 44,5 pour les hommes, 245 g en taille 42 pour les femmes
- Prix : 170 €
Profil du coureur
- Niveau : Amateur / Confirmé / Expert
- Fréquence de pratique : 1 à 3 fois par semaine
- Usage : Du 10 km au marathon
- Attaque : Médio-pied ou avant pied
- Foulée : Neutre
- Poids : Jusqu’à 80 kg
Disponible sur i-Run
Crédits photos : Jean-Luc Juvin / STADION
