La candidature de Pacé, qui visait à accueillir la Coupe d’Europe du 10 000 m à compter de 2021 et jusqu’en 2023, se retrouve décalée d’un an (2022, 2023, 2024). L’Association Européenne d’athlétisme a confirmé le report de l’épreuve continentale, initialement prévue le 6 juin 2020 à Londres, à 2021. La capitale du Royaume-Uni conserve toutefois l’organisation de l’événement.
Il n’y aura pas de Coupe d’Europe du 10 000 m cette année, la pandémie de coronavirus ayant là aussi eu raison sur la tenue de l’épreuve continentale, initialement prévue le 6 juin 2020, à Londres. L’Association européenne d’athlétisme en a apporté la confirmation et a précisé qu’il n’était pas question d’ôter l’organisation à la capitale du Royaume-Uni, support depuis 2018.
« Étant donné que l’édition de cette année ne peut pas avoir lieu et compte tenu de l’engagement jusqu’à présent de toutes les parties, l’Association Européenne, la Fédération britannique et l’organisateur de l’événement ont convenu de reporter ce format combiné à Londres jusqu’en 2021 », mentionne le communiqué. Une décision qui impacte directement le club de Pacé en courant, qui s’était d’ores et déjà porté candidat pour assumer l’organisation de l’épreuve à compter de 2021. Toujours candidate et après le retrait de la Macédoine du Nord, la structure pacéenne se retrouve désormais à la lutte avec une ville aux Pays-Bas, dont l’identité n’a pas été dévoilée, pour un mandat de trois ans, qui irait de 2022 à 2024.
« C’est un mal pour un bien, estime Loïc Rapinel, le responsable du club. Je trouve que c’est bien comme cela parce qu’il va falloir que toutes les entreprises, susceptibles de nous aider, aient le temps de respirer (à l’issue de la crise sanitaire). Si nous avions dû organiser la Coupe d’Europe en 2021, nous aurions peut-être eu beaucoup de mal à trouver les finances auprès des sponsors. »
Au lieu de ça, il est aujourd’hui question de temps, précieux. Car si l’Association européenne d’athlétisme devait statuer dès le mois de mars, soit légèrement plus d’un an en amont de l’événement, sur l’attribution de l’épreuve pour les prochaines années, elle devrait le faire très prochainement puisque son bureau exécutif sera réuni au début du mois de mai. Cela offrait ainsi une latitude plus importante à l’heureux élu, qui disposerait alors de près de deux ans pour se préparer. « Cela nous permettrait, si nous venions à être choisis, d’être plus prêt », conclut Loïc Rapinel.