Suite à la diffusion du relevé de décisions du Bureau Fédéral du 12 septembre dernier, la Fédération Française d’Athlétisme a apporté quelques précisions concernant le débat actuel autour des championnats de France Espoirs.
Dans ce compte-rendu, il est évoqué un « avis favorable du Bureau Fédéral » sur la « suppression des championnats de France Espoirs ». La FFA souhaite préciser que le calendrier sportif international des différentes instances (CIO, IAAF, AEA, UMA), ne permet pas la participation de tous les athlètes aux championnats Espoirs, et nous demande de nous adapter.
Effectivement, plusieurs éléments ont alimenté cette réflexion lors du précédent Bureau Fédéral :
- en 2018, les meilleurs espoirs n’étaient pas présents aux championnats de France Espoirs. Les athlètes ont enchainé les compétitions internationales, notamment les championnats de la Méditerranée, les Jeux méditerranéens, les France Elite puis l’Athletics World Cup;
- une grande partie de la délégation française à Berlin faisait partie de cette tranche d’âge;
- les athlètes et les entraîneurs présents aux championnats de France Espoirs nous ont fait savoir que les meilleurs athlètes de leur discipline n’étaient pas toujours présents et que l’ambiance s’en était faite ressentir.
A titre d’exemples, sur les 28 qualifiés au 100m « Elites », 14 jeunes masculins étaient « Espoirs » et sur les 14 qualifiées aux épreuves combinées (Heptathlon), 7 jeunes féminines étaient « Espoirs ».
Ces éléments ont permis d’instaurer un débat et d’envisager les propositions suivantes (soumises à décision lors du Comité Directeur de la Fédération du 20 octobre prochain) :
- décerner les titres de Champions de France Espoirs lors des Elites, ce qui suppose un aménagement des règles de qualification en ouvrant davantage l’accès aux U23;
- faire des France Elite une grande fête de l’athlétisme et de la performance en permettant aux Espoirs de se confronter aux Elites;
- réduire les contraintes humaines et budgétaires pour les clubs et les entraîneurs.
Pour les athlètes non-sélectionnés pour les « France Elite », une compétition nationale pourrait alors être créée pour les 17-23 ans, selon un format à définir en lien avec la Direction Technique Nationale.
Enfin, il est utile de rappeler que le Bureau fédéral est une instance démocratique. C’est un espace de discussions qui permet d’évoquer les évolutions à apporter ou non à notre sport et à son fonctionnement.