Paul Lonyangata a remporté pour la deuxième fois consécutive le marathon de Paris dans le temps officieux de 2h’06’25. Chez les femmes la victoire revient à la Kényane Betsy Saina en 2h22’55. Le premier Français Jean-Damascène Habarurema réalise 2h15’13.
Et si une femme arrivait la première avenue Foch ? Impossible me direz-vous, mais cela aurait pourtant pu arriver. Au jeu du chat et de la souris, c’est bel et bien le Kényan Paul Lonyangata (2h06’25) qui a coupé la ligne d’arrivée en première position… à seulement quelques secondes devant la première dame, la Kényane Betsy Saina (2h22’55) ! En effet, le marathon de Paris a innové pour cette 42e édition en proposant une course décalée entre les dames et les messieurs. Les féminines élite sont parties précisément avec 16 minutes et 26 secondes avant leurs homologues masculins, ce qui correspond à l’écart entre les meilleurs chronos messieurs et dames sur la base de l’année 2017, en l’occurrence celui réalisé à Paris par Lonyangata (2h06’10) et celui de Chepnegitch (2h22’36 à Istanbul).
Ce départ différé a permis de mettre les femmes en avant et créer un éventuel sprint à l’arrivée entre hommes et femmes. Tout un symbole. A six ans des Jeux de Paris-2024, le marathon de Paris est également une vitrine, une belle occasion de redécouvrir la capitale française.
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Paul Lonyangata a attendu son heure
Malgré une phase d’observation qui a duré 30 kilomètres, le temps d’atteindre le chrono de 1h30’19 où pas moins d’une dizaine d’athlètes était capable de l’emporter, Paul Paul Lonyangata n’est pas venu en villégiature pour profiter des quelques rayons de soleil parisien. Confiant en son finish, le Kényan a attaqué avant le quarantième kilomètre pour passer ses deux principaux concurrents, Mathew Kisorio (2e en 2h06’36) et Ernest Ngeno (3e en 2h06’41). Sa chute, juste avant la mi-course, à cause d’un ralentisseur n’a pas eu l’air de le déstabiliser.
Premier Français, Jean-Damascène Habarurema est parti sur les bases des minima pour les Europe de Berlin (2h13’30) avant de faiblir par la suite. Il termine termine dix-septième en 2h15’13. Juste derrière, on retrouve Nicolas Navarro (18e en 2h15’14) et Benjamin Choquert (21e en 2h15’41) qui font voler en éclat leur record personnel. Chez les féminines, la première Française est Elodie Alexandre (anciennement Navarro), qui se classe dixième en 2h37’15, en l’absence de Martha Komu, blessée au genou.
Dans la catégorie handisport, le Japonais Hiroki Nishida a frappé un grand coup en remportant le marathon de Paris en 1h30’03.