Difficile d’imaginer qu’à sa première édition, en 2023, la course savoyarde ne comptait guère plus de 800 inscrits. La Place du Triangle de l’Amitié et Chamonix s’apprêtent de nouveau à vibrer, du 25 au 31 août 2025, avec près de 10 000 de coureurs venus des quatre coins du globe qui se donneront rendez-vous au pied du Mont-Blanc pour vivre une semaine hors norme. De Courmayeur à Orsières, en passant par Champex, Beaufort ou les Contamines, les sentiers alpins vibreront au rythme des foulées, des exploits et des rêves. Après une édition 2024 pleine de surprises, l’UTMB promet cette année encore un spectacle d’exception : des duels annoncés, des retours attendus, des révélations espérées… et, surtout, une ferveur unique qui électrise la vallée.

Le grand come-back de François D’Haene

Ce vendredi 29 août à 17h45, les yeux des passionnés de trail seront rivés vers la place du Triangle de l’Amitié et le départ de l’UTMB. Pour la 22e édition du plus grand rendez-vous trail planétaire, difficile d’afficher clairement un favori. Si le Britannique Jonathan Albon se présentera sur la ligne de départ avec la plus grosse cote UTMB (926), la course semble relativement ouverte. Il faudra probablement attendre le petit matin pour y voir un peu plus clair au classement. François d’Haene pourrait bien décrocher un cinquième UTMB (2012, 2014, 2017 et 2021), lui qui n’a pas disputé l’épreuve depuis sa dernière victoire il y a quatre ans. Pour son seul et unique ultra-trail de l’année jusqu’à présent, le coureur du Beaufortain a dominé en mai le 103 km (6400 m D+) de la Transylvania, en Roumanie (12h47’05), en menant les débats dès les premiers kilomètres.

« En 2005, (il y a 20 ans) je découvrais stupéfait et intrigué l’UTMB en tant que bénévole. Quelques mois plus tard, trop jeune pour faire l’UTMB, je m’inscrivais à la CCC. Depuis, j’ai pu vivre chaque année l’évolution de cette course et du sport, et la fascination et l’émerveillement que l’ultra-trail procurent aux coureurs. J’ai aussi pu y vivre des moments et des victoires inoubliables : 2012, 2014, 2017, 2021. Cette année, j’y retourne avec la même excitation et le même engouement pour une aventure et une histoire que j’ai très hâte de vivre. »

Eux aussi viseront le haut du classement : Les Américains Ben Dhiman, appelé à être à un des grands acteurs de cette édition 2025, Hayden Hawks,  e Jeff Mogavero, le Britannique Tom Evans, vainqueur de la Western States en 2023 et troisième de l’UTMB en 2022, le Néo-Zélandais Daniel Jones, et le Chinois Ji Duo, tous au-delà des 900 points, devraient accompagner Jonathan Albon et François d’Haene dans le peloton de tête.

Les autres Français auront également leurs cartes à jouer. En 2004, Ludovic Pommeret s’alignait au départ de la deuxième édition de l’épreuve chamoniarde, qui n’était pas encore l’ultra-trail le plus célèbre au monde. Vingt et un ans plus tard, à 50 ans, le Français, vainqueur de l’UTMB en 2016, a encore frappé un grand coup cet été en triomphant à nouveau sur la mythique Hardrock 100 aux États-Unis. Germain Grangier, troisième sur la Hardrock 2025 derrière Ludovic Pommeret et Mathieu Blanchard, et Aurélien Dunand-Pallaz, deuxième sur l’UTMB 2021 (20h58’31) puis deux abandons en 2022 et 2024, sont aussi annoncés parmi les prétendants à la gagne sur l’UTMB 2025. Auteur d’une performance majuscule sur le 90 km du Mont-Blanc, Théo Détienne se lancera pour la première fois sur l’épreuve reine.

La passe de quatre pour Courtney Dauwalter ?

Sauf blessure ou accident, le suspense sur l’identité de la vainqueure ne devrait pas être insoutenable : Courtney Dauwalter apparaît comme la favorite toute désignée pour la gagne. En 2023, l’Américaine de 40 ans avait coupé la ligne en 23h29’14 (25e au général), réussissant son pari de remporter un incroyable triplé Western States-Hardrock-UTMB en l’espace de trois mois, ce qu’aucune femme ni homme n’avait réalisé jusque-là. La plus grande traileuse de l’histoire avait aussi empoché une troisième étoile à Chamonix après avoir triomphé en 2019 (24h34’26) et en 2021 (22h30’55, record de l’épreuve). Courtney Dauwalter s’était largement imposée devant sa première poursuivante, l’Allemande Katharina Hartmuth (24h10’52), qui sera de nouveau au départ de l’UTMB. En l’absence de Katie Schide, qui lui a chipé le record de l’épreuve (ancien : 22h30’54 en 2021) d’une vingtaine de minutes (22h09’31), l’icône incontestée du trail féminin aura aussi à coeur de signer un nouveau temps de référence. « Je suis vraiment impatiente de revenir à l’UTMB cette année ! J’adore les défis qu’offre ce parcours et j’ai hâte de profiter des panoramas grandioses et de l’ambiance électrique ! »

Avec déjà trois victoires au compteur, Courtney Dauwalter pourrait bien ajouter une nouvelle ligne à son palmarès déjà bien fourni. Si la victoire semble promise à l’athlète du Team Salomon, la course devrait tout de même être animée. La Néo-Zélandaise Ruth Croft, lauréate de l’OCC en 2019 et 2018 ainsi que de la Shoks-Race (60K) en mai dernier à Annecy, sera sans aucun doute au rendez-vous, tout comme l’Américaine Abby Hall, qui a récemment levé les bras de l’autre côté de l’Atlantique lors de la Western States. La Zimbabwéenne Emily Hawgood, sixième de l’UTMB l’an dernier, pourrait s’inviter sur le podium. Côté Françaises, Camille Bruyas, deuxième de l’UTMB en 2021 et de la Hardrock en 2024, a bien préparé son affaire et devrait être de nouveau présente à l’avant de la course.

Le parcours de l’UTMB

En 2025, 174 km et 9900 m de dénivelé positif attendent les 2603 inscrits à l’UTMB. L’Ultra-Trail du Mont-Blanc est sans aucun doute l’événement le plus attendu de la planète trail. Au départ de Chamonix, place du Triangle de l’Amitié, les coureurs prennent la direction de Saint-Gervais puis des Contamines avant de plonger dans la nuit. Les plus rapides arriveront à Courmayeur en Italie en plein milieu de la nuit, et les écarts peuvent déjà être significatifs. Le passage en Suisse par le Grand Col Ferret est prévu au petit matin avant d’entamer la dernière portion entre La Fouly et Chamonix. Cette année, le passage des premiers à Vallorcine promet une belle fête et beaucoup de bruit. Les premiers coureurs sont attendus place du Triangle de l’Amitié en tout début d’après-midi, aux alentours de 15h00.

Jim Walmsley en favori

En 2024, la finale du format 50K avait couronné l’Américain Eli Hemming et la Chinoise Miao Yao. Pour 2025, casting de folie et course explosive en vue. Dix coureurs avec une cote au-delà des 900 points seront au départ de l’OCC. La surprise du chef, c’est sans aucun doute la présence de l’étincelant vainqueur de l’UTMB 2023 (record de l’épreuve en 19h37’43), Jim Walmsley qui avait réussi à conjurer le sort et a vaincu la malédiction des Américains à s’imposer à Chamonix il y a deux ans. Il devenait ainsi le tout premier Américain à inscrire son nom au palmarès, là où plusieurs de ses camarades s’étaient cassés les dents depuis une vingtaine d’années. Cette année, l’ultra-traileur natif de Phoenix (Arizona), quadruple lauréat de la Western States (2018, 2019, 2021 et 2024) et détenteur du record parcours (14h09’28 en 2019) se présente sur le papier avec l’étiquette de favori de l’OCC. Jim Walmsley se distingue par une vitesse exceptionnelle, héritée de son passé de coureur sur route, qui fait de lui l’un des traileurs les plus redoutables de la planète sur les portions roulantes et les fins de course rapides.

Mais la concurrence sera rude et l’Américain de 35 ans aura fort à faire pour monter sur la boîte. À commencer par le Suisse Roberto Delorenzi, très en vue sur le circuit skyrunning, qui sera un sérieux prétendant à la victoire finale. L’Italie aura sa carte à jouer avec la présence de Davide Magnini, vainqueur du Marathon du Mont-Blanc fin juin, six ans après son premier succès, ainsi que de Nadir Maguet et Cristian Minoggio, qui ont tous les deux respectivement remporté la manche 50K au Val d’Aran et la manche 100K au Monte Rosa. Il faudra aussi compter sur la présence à l’avant de la course du champion du monde de trail 2022, le Suédois Petter Engdhal. Les résultats positifs se sont enchaînés aussi pour l‘Italien Luca Del Pero, l’Espagnol Antonio Martinez Pérez, le Polonais Andrzej Witek et le Kényan Ezekiel Rutto qui semblent capables d’exceller.

Nouveau duel Miao Yao- Judith Wyder

Chez les dames, nous devrions assister à un nouveau duel entre la Chinoise Miao Yao et Judith Wyder. L’édition précédente avait tourné à l’avantage de la première nommée, et la Suissesse pourrait bien prendre sa revanche cette année. L’empoignade pour la victoire finale devrait être arbitrée de près par la Kényane Joyline Chepngeno, double gagnante de la mythique Sierre-Zinal (2024 et 2025) et lauréate du Marathon du Mont-Blanc fin juin. Attention aussi à l’Espagnole Rosa Lara Feliu, quatrième du Marathon du Mont-Blanc 2025, et à l’Américaine Sophia Laukli, lauréate en 2023 puis quatrième en 2024 du Marathon du Mont-Blanc. On notera le retour de blessure de Sara Alonso (4e de l’OCC 2024 et 1ère de l’ETC en 2023), qui a remporté Zegama-Aizkorri à domicile fin mai.

Le parcours de l’OCC

Saviez-vous que l’OCC (Orsières-Champex-Chamonix) était la course la plus demandée au tirage au sort ? Chaque année, près de 10 000 personnes espèrent obtenir le précieux sésame. Seulement 1741 coureurs seront au départ de la course. Finale UTMB du format 50K, l’OCC offre toujours des scénarios de course pleins de rebondissements. 57 km et 3500 m de dénivelé pour relier Orsières en Suisse à Chamonix. Les premiers écarts peuvent se créer dès la première bosse et la montée à Champex-Lac mais la route est encore longue avant d’entrevoir la ligne d’arrivée. Les montées successives à la Giète, au col de Balme et à la Flégère seront déterminantes pour le classement final. Dans une course aussi rapide et un plateau très relevé, les 7 derniers kilomètres en descente donnent lieu à de féroces batailles pour grappiller des places.

Francesco Puppi en pole

Le départ de la CCC sera donné le vendredi 29 août à 9h00, du côté de Courmayeur, en Italie. La course promet d’être de haut niveau quand on connaît la qualité des coureurs qui seront au départ. Chez les hommes, Francesco Puppi, qui sera chez lui pour la première partie de course, arrive en favori. En 2025, l’Italien de HOKA a tout simplement remporté cinq des six courses auxquelles il a participé (10e de Sierre-Zinal).

L’habitué des podiums, qui avait arraché la première place sur l’OCC en 2023 (2e en 2024), retrouvera dans le match pour la victoire les Américains Eli Hemming, vainqueur de l’OCC 2024, Chris Myers, excellent deuxième de la dernière Western States, et son compatriote italien Andreas Reiterer, troisième du Lavaredo 120K fin juin, Les espoirs français reposeront sur le jeune Hugo Deck, vainqueur des 100 km de la MaXi-Race à Annecy, qui avait dû abandonner lors de la dernière édition. Les internationaux Loïc Rolland et Simon Paccard, qui fera ses grands débuts sur le format 100K, pourraient bien s’offrir de belles places d’honneur.

Toni McCann, Yngvild Kaspersen et Blandine L’Hirondel, les championnes sont de retour

Dans le classement féminin, le plateau n’a jamais été aussi relevé. Les trois dernières à avoir remporté la course seront tout simplement présentes au départ. La Sud-Africaine Toni McCann, la Norvégienne Yngvild Kaspersen et la Française Blandine L’Hirondel (double championne du monde de trail 2019 et 2022, vainqueure de la CCC en 2022 et de l’OCC en 2021, mais aussi 3e en 2023 puis 5e en 2024 de l’UTMB) devraient se livrer une bataille de classe mondiale entre Courmayeur et Chamonix. Autour de ce trio de favorites, la concurrence sera féroce. La Chinoise Fuzhao Xiang, véritable référence asiatique, viendra jouer les trouble-fêtes, tout comme l’Espagnole Anna Tarasova, coureuse polyvalente capable de surprendre ses rivales. Il faudra également compter sur la Vietnamienne Hau Ha Thi, quatrième l’an passé sur la CCC, l’Américaine Dani Moreno, la Norvégienne Sylvia Nordskar, la Népalaise Sunmaya Budha et la Polonaise Martyna Mlynarczyk pour animer la course.

Le parcours de la CCC

Reconnue pour être la petite sœur de l’UTMB, la CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix) emprunte en grande partie les sentiers de l’épreuve reine. Le départ est donné en Italie, dans le centre de Courmayeur. Les coureurs s’engagent directement pour une longue montée jusqu’à la Tête de la Tronche avant de passer au refuge Bertone. La suite de la course est équivalente au parcours de l’UTMB. Après 30 km, les coureurs franchissent le mythique Grand Col Ferret et basculent en Suisse. Arrivés à La Fouly, les écarts peuvent déjà donner une idée du classement. Mais la route est encore longue avant Chamonix : Champex-Lac, la Giète, les Tseppes et Vallorcine avant de basculer côté français. La tête de course entamera l’ultime montée à la Flégère en fin d’après-midi avant d’arriver place du Triangle de l’Amitié en tout début de soirée.

Les Français désireux de briller

En 2024, les Français avaient presque tout raflé. L’étincelant Thibault Marquet s’était imposé après 18h59’36 d’effort, avec près d’une heure d’avance sur ses camarades tricolores Alban Berson (2e en 19h56’40), et Gautier Airiau (3e en 20h07’22). Dans la course féminine, Marie Dohin avait levé les bras la première place du Triangle de l’Amitié après un récital en un peu plus de 24 heures et un top 30 au scratch. En 2025, les Français sont de nouveau attendus de pied ferme sur la ligne de départ à Courmayeur mais surtout à l’avant de la course.

À commencer par Antoine Charvolin qui effectue ses grands débuts sur le format 100 miles. Auteur d’un excellent début de saison, l’athlète On Running, récemment vainqueur de la Shoks-Race, devrait jouer aux avant-postes. Il aura dans son sillage le vainqueur de la Diagonale des Fous 2022. Benat Marmissolle, vainqueur le mois dernier de la X-Alpine du Trail Verbier St-Bernard, prendra le départ de la TDS pour monter sur la boîte. Gautier Airiau devrait lui aussi faire partie du peloton de tête. Sixième en 2021 et troisième en 2024, l’athlète du Team Scott espère enfin décrocher les lauriers à Chamonix.

L’Espagnol Pau Capell, vainqueur de l’UTMB en 2019 et de la TDS en 2019, devrait se mêler à la bataille pour la victoire, tout comme l’Italien Daniel Jung, lauréat de la Diagonale des Fous 2021. Les Français Baptiste Petitjean, Antoine Thiriat, Léo Rogaume, Martin Kern pourraient s’inviter à la fête et créer la surprise. Après avoir disputé la CCC en 2017 puis 5 UTMB entre 2019 à 2024, Alexandre Boucheix, alias Casquette Verte, n’ayant pas décroché son billet pour l’UTMB, prendra part à la TDS cette année.

Sur le papier, le suspense est assez restreint chez les féminines avec la présence confirmée de Manon Bohard-Cailler. Vainqueure de la Diagonale des Fous en 2024, du Trail des Forts de Besançon, du Trail 100 Andorra, et récente deuxième de la Hardrock 100 (Colorado), la TDS lui semble promise. La médaillée de bronze aux Mondiaux de trail long en 2023 à Innsbruck (Autriche) connaît la recette pour grimper sur la plus haute marche du podium, ayant déjà remporté l’épreuve en 2021 (23h11’14). Derrière, les places sur le podium devraient se jouer entre l’Américaine Careth Arnold, l’Allemande Ida-Sophie Hegemann et la Sud-Africaine Megan Mackenzie.

Le parcours de la TDS

La Trace des Ducs de Savoie, 148 km et 9300 mètres de dénivelé positif, mène les coureurs de Courmayeur dans le Val d’Aoste à Chamonix, le tout en passant par le magnifique massif du Beaufortain. Exigeante, sauvage, belle, technique… la TDS n’a rien à envier à l’UTMB. Le coup de pistolet sera donné du côté de Courmayeur peu avant minuit. Les courageux qui se lancent à l’assaut de la TDS débutent la partie italienne dans la nuit. C’est au petit matin que le milieu du peloton passe la frontière franco-italienne au col du Petit Saint-Bernard avant d’entrer dans le cœur du sujet : le massif du Beaufortain. Un terrain exigeant et technique qui conduira les participants jusqu’à Beaufort avant d’entamer une dernière partie, dans la nuit pour la plupart d’entre eux. Les Contamines, l’exigeant col de Tricot et Les Houches avant la dernière ligne droite place du Triangle de l’Amitié à Chamonix.

Elhousine Elazzaoui défie Lukas Ehrle

Depuis son lancement en 2022, ce format court de 15 km pour 1200 m de D+ dans les Alpes italiennes attire des pointures. Une distance qui permet à tout le monde de participer à l’ambiance de la semaine chamoniarde. Le Marocain Elhousine Elazzaoui, sacré champion des Golden Trail World Series en 2024, entend jouer sa carte à fond. Membre de l’écurie de NN Normal, marque lancée par la légende catalane Kilian Jornet (sacré à l’UTMB en 2008, 2009, 2011 et 2022), le traileur de 33 ans au petit gabarit (1,66 m) rivalisera avec le tenant du titre, l’Allemand Lukas Ehrle (20 ans) qui avait fait sa loi chez les messieurs pour sa première participation sur l’épreuve en 1h19’56, à 22 secondes du record détenu depuis 2023 par le Suisse Roberto Delorenzi.

Il faudra aussi compter sur le Français Thomas Cardin, auteur d’une saison 2024 exceptionnelle (champion d’Europe de trail, Trail du Ventoux, Grand Trail des Templiers, SaintéLyon et lauréat des 23 km du Mont-Blanc), mais aussi sur ses compatriotes Quentin Meyleu, Romain Discher, Kilian Allaire, Jules Mongellaz et Maël Henric. Onzième à Sierre-Zinal le 9 août, la Britannique Naomi Lang est la mieux placée des engagées au classement UTMB Index (790) et a aussi des envies de succès chez les féminines, tout comme les Bleues Marie Nivet (3e des France 2025 de course en montagne), Julie Lelong (4e de l’ETC en 2024) et Elise Poncet.

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Le parcours de l’ETC

L’ETC (Experience Trail Courmayeur) est la dernière arrivée sur l’événement UTMB. Cette fois-ci, tout se passe en Italie à Courmayeur. Le départ et l’arrivée sont jugés au même endroit. Ce nouveau format explosif et très compétitif, créé en 2021, attire notamment les coureurs en montagne de classe internationale mais aussi tous les coureurs amateurs qui veulent découvrir la discipline. 15 km et 1200 m de dénivelé positif sur une boucle avec un passage à la Suche après 6,5 kilomètres et 870 mètres de dénivelé. Les meilleurs seront attendus à Courmayeur après un peu moins d’1h20 de course.

Crédits photos : UTMB