À l’occasion du Marathon de Milan (Italie) ce dimanche, Yohan Durand s’est classé vingt-et-unième en 2h12’27, son record personnel.
Son 10 km bouclé en 29’01 à Morton il y a trois semaines lors de la course organisée par son équipementier ASICS n’avait pas laissé trop d’inquiétude à Yohan Durand sur sa forme grandissante. Pour le fondeur français de 36 ans, le marathon, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas ! Trois ans après son dernier marathon en raison d’une multitude de pépins physiques ces derniers mois, il a réalisé un retour fracassant sur la distance à Milan ce dimanche 16 mai. Derrière le podium 100% kényan composé de Titus Ekiru (2h02’57), Kipyego Reuben (2h03’55) et de Kiptum Barnabas (2h04’17), le natif de Bergerac s’est classé 21e en 2h12’27, soit 1’33 de mieux que son précédent record, réussi en 2015 à Paris. « J’ai très bien préparé ce marathon en 10 semaines mais un peu au dernier moment. Après les France Elite en salle en mars à Miramas sur 3000 m, il n’y avait aucune compétition, on m’a proposé ce marathon et vu que ça faisait un moment que je n’avais pas couru sur la distance, je me suis dit bingo. Je voulais m’aligner sur un marathon sans trop de prise de tête mais en partant toutefois avec l’objectif de refaire une prépa marathon afin de battre mon RP de 2h14’00 et d’essayer de me rapprocher des 2h12 ».
Le représentant du Bergerac Athlétique Club a bouclé la deuxième partie du marathon de Milan, en 1h06’06, avec un negative split preuve d’une bonne gestion de course. S’il y a juste la petite pointe de déception de n’être pas passé plus vite dans la première partie de l’effort, pas de quoi gâcher la satisfaction du vice-champion d’Europe par équipes en 2015 à Hyères qui vient de signer l’une des plus grosses performances de sa carrière. « J’ai eu la chance d’avoir un groupe tout au long de la course. On est encore quatre ou cinq au 33e km, ce qui est assez rare à ce niveau là. Malheureusement, on était en-deçà des allures demandées puisque qu’on avait souhaité la veille de la course partir sur des bases de 2h11/2h11’30. Le lièvre a fait le taf en étant régulier mais un peu lent. On passe en 1h06’21 au lieu de 1h05’15. On passe certes moins vite que prévu mais l’avantage c’est que l’on s’est retrouvé plus nombreux dans le groupe ».
Le Marathon de Paris en octobre
Yohan Durand (23 sélections internationales) a retrouvé de l’élan et son corps semble le laisser enfin tranquille. « Le fait d’avoir effectué un marathon en mai me donne un bagage pour cet automne. Cette course valide aussi le fait que je n’ai plus de pépins physiques. Je vais prendre un peu de repos pendant une dizaine de jours et puis je vais repartir sur d’autres échéances en juillet et août en m’alignant sur des 10 km et des semi. Et ensuite, je vais repartir sur une prépa marathon pour Paris le 17 octobre où je prendrais plus de risques avec d’autres Français, en partant cette fois-ci sur des bases de 2h11. Aujourd’hui, 2h12, c’est une allure que je maîtrise et qui ne me laisse pas non plus trop de traces. »
Temps de passage : 5 km : 15’42 / 10 km : 31’19 / 15 km : 47’06 / 20 km : 1h02’54 / 25 km : 1h18’28 / 30 km : 1h34’07 / 35 km : 1h49’49 / 40 km : 2h05’40
Tous les résultats, en cliquant ici.
Le week-end athlé dans l’Hexagone a été le théâtre de prometteuses performances comme les 52″88 de Floria Gueï sur 400 m (Montpellier), les 1’47″43 d’Aymeric Lusine sur 800 m (Montpellier), les 1,85 m de Léonie Cambours à la hauteur (Vernon), les 7,95 m (+1,9 m/s) de Tom Campagne à la longueur (Tournefeuille) ainsi que les 19,61 m de Frédéric Dagée au poids (Boulouris).