Ce dimanche 8 novembre, Patrick Montel a fait ses adieux à France Télévisions après avoir couvert pendant près de 30 ans les compétitions d’athlétisme. Lettre ouverte pour le remercier.
Cher Patrick,
Le 8 novembre, vous avez fait vos adieux sur les chaînes du service public. Spectateur assidu du premier sport olympique depuis mes 8 ans, je vous dois beaucoup. J’ai découvert ce sport sur France Télévisions lors des Mondiaux de Paris en 2003. Cette chaîne a été l’une des premières à diffuser ce magnifique sport. Mais j’ai découvert plus qu’un sport, j’ai découvert une passion. J’ai rapidement admiré votre « folie », votre talent à faire partager les émotions et votre quasi obsession de voir briller l’équipe de France. Pendant près d’un tiers de siècle, vous avez tout fait pour mettre en lumière ce sport et les athlètes, valides et handisport, au yeux du grand public.
Le gamin qui placardait les posters d’athlètes français sur les murs de sa chambre, l’ado qui se passait en boucle des vidéos d’athlé, et l’étudiant en management du sport ont laissé place à un rédacteur indépendant qui propose à son tour de partager son regard passionné sur l’athlétisme. Des Mondiaux de Paris 2003 aux Mondiaux de Londres en 2017, je n’ai pas manqué un seul événement devant ma télévision, toujours prêt à entendre votre voix monter dans les décibels. À partir des Europe de Berlin 2018, année qui a coïncidé avec le développement de notre média, je n’étais plus devant le petit écran mais au bord de la piste avec un appareil à la main pour traquer les instants magiques des compétitions internationales. Tout comme vous, je voulais vivre de ma passion à fond.
Quand on parle d’athlétisme dans mon entourage, Patrick Montel s’invite dans nos conversations. Vous êtes « la voix de l’athlétisme ». Je souhaite terminer cette lettre en vous remerciant de nous avoir fait vibrer pendant des années et des années. Merci d’avoir permis à ce sport d’obtenir la visibilité qu’il mérite. Merci d’avoir été ce si grand commentateur.
Merci pour tout.
Crédit photo : Solène Decosta / STADION