Bonne nouvelle pour Jimmy Vicaut qui s’est rassuré en prenant la deuxième place de sa série du 100 m en 10″07 aux Jeux olympiques de Tokyo ce samedi. L’aventure s’est arrêtée pour Rénelle Lamote, cinquième de sa demi-finale du 800 m en 1’59″40.
Et dire qu’il avouait lui-même ne pas aborder ces Jeux olympiques dans les meilleures conditions. La faute à une préparation perturbée suite à quelques pépins physiques à gérer et les doutes qui s’installent dans l’esprit du champion. Et pourtant, dans cet écrin sublime du stade olympique de Tokyo, Jimmy Vicaut répond présent en série. Le co-recordman d’Europe du 100 m (9″86) réalise une entrée en matière quasi-idéale, en terminant à la deuxième place de son premier round en 10″07 (-0,2 m/s). Le sprinteur de la SCO Ste Marguerite de Marseille a réalisé une première partie de course très intéressante et n’a été dépassé que sur la fin par l’Américain Ronnie Baker, prétendant sérieux à l’or olympique sur la ligne droite. Jimmy Vicaut sera au rendez-vous des demi-finales demain dimanche à partir de 12h15, pour une course qui s’annonce très relevée. Pour rentrer dans une deuxième finale olympique consécutive (7e à Rio en 2016), il faudra aller beaucoup plus vite que ce samedi. Il en est largement capable. C’est le Canadien André De Grasse, flashé en 9″91 (+0,6 m/s), qui signe le meilleur temps des séries, à un centième de son record.
Rénelle Lamote passe tout près
Brillante en série vendredi, Rénelle Lamote a vu sa compétition s’arrêter au stade des demi-finales du 800 m. Présente dans la deuxième des trois courses, la plus relevée, la triple médaillée européenne a pris la cinquième place en 1’59″40, à distance de l’Américaine Athing Mu (1’58″07), qui a signé le meilleur chrono des qualifiées. La demi-fondeuse du Racing Multi Athlon n’est pas passée très loin du top 8, la dernière place qualificative étant prise par l’Américaine Raevyn Rogers en 1’59″28 mais elle n’avait ce jour tout simplement pas les bonnes jambes.
« J’étais prête mais les jambes n’ont pas suivi aujourd’hui mais je me suis battue jusqu’au bout parce que ce sont les Jeux olympiques. Le sport ça m’a rendu tellement triste dans le passé, je n’ai pas envie de me rendre malade. On va reprendre le travail, c’est le début d’une nouvelle aventure avec mon nouvel entraîneur Bruno Gajer et mon nouveau groupe. J’ai une pensée pour Mélina Robert-Michon (éliminée dès les qualifications au disque) qui est un modèle pour nous ».
Augustin Bey n’a pas pu défendre ses chances
Enfin, le champion de France Elite Augustin Bey, pour son premier rencard olympique, n’est pas parvenu à valider ses deux premiers essais en longueur du saut en longueur et ne s’est ensuite pas élancé pour sa dernière tentative en raison d’une douleur au tendon. La compétition s’arrête pour le sociétaire de l’Athlétisme Metz Métropole : « J’ai commencé à avoir mal la semaine de mon départ. J’étais très fatigué, un peu stressé et j’avais du mal à récupérer. J’ai commencé à avoir le tendon très sensible et avec mon arrivée au Japon et le décalage horaire ça n’a pas aidé. Sur place, j‘ai fait au mieux mais je me suis refait mal la veille du concours. J’ai essayé de mettre un maximum d’envie et de joie. J’ai tout donné sincèrement ! ». Pour rallier la finale, un bond à plus de 7,96 m aurait suffit, une mesure largement dans ses cordes. Rageant.
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Crédits photos : Solène Decosta / STADION
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