Guillaume Ruel s’est élancé samedi à 23h30 à Tokyo pour sa tentative de record du monde des 100 km. Alors que le Français de 25 ans était dans les clous pour le battre jusqu’à la mi-course (passage en 2h58’10), il a fini par mettre le clignotant au 70e km, victime d’un malaise en raison de la chaleur écrasante. La marque du Lituanien Aleksandr Sorokin réalisée le week-end dernier avec 6h05’35 tient toujours.
Il faudra certainement patienter encore un petit peu pour voir Guillaume Ruel rejoindre Yohann Diniz (50 km marche et 50 000 m marche) et Kevin Mayer (décathlon) sur la liste des recordmen du monde français en athlétisme. Dans la nuit de samedi à dimanche, dans le cadre des 100 km de Shibamata, l’ultra-fondeur tricolore avait un objectif affiché : celui de détrôner le récent recordman du monde, le Lituanien Aleksandr Sorokin, de 16 ans son aîné, qui a placé la barre très haut en parcourant la distance en 6h05’35 il y a une semaine à Vilnius, soit une allure moyenne de 16,41 km/h (3’39 par km).
« Courir en moins de six heures, je peux le faire »
Le pharmacien de formation a longtemps été largement en avance sur les temps du record planétaire, avec un passage au 50e km en 2h58’10 qui l’aurait mené à une performance sous les 6 heures s’il parvenait à maintenir le rythme. Au 55e km, le coureur normand a malheureusement été pris d’un malaise, victime des 30° au thermomètre. Son allure avait quelque peu ralenti et il perdait logiquement du terrain par rapport à la marque de Sorokin. Le pensionnaire du Stade Olympique du Maine a été contraint d’abandonner après avoir été pris en charge par le service médical de l’organisation. À seulement 25 ans, Guillaume Ruel aura d’autres occasions pour retenter sa chance sur ce record du monde qu’il semble destiné à faire tomber. « Courir en moins de six heures, je peux le faire, donc ce n’est que partie remise et il y aura d’autres tentatives pour faire le record ! », a-t-il confié dans une vidéo sur son compte Instagram ce dimanche.
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Crédit photo : Yves Mainguy / Abalone Marathon de Nantes