Nike Pegasus Premium : On a échangé avec Rénelle Lamote sur le London Eye avec DISTANCE

11 mars 2025 à 14:25

À l’invitation de leur équipementier Nike, une trentaine d’athlètes ambassadeurs ont été conviés au London Eye, sur la rive sud de la Tamise, pour le lancement en grande pompe du nouveau modèle Nike Pegasus Premium de la marque selon un concept pour le moins original. C’est ainsi que des tapis de course connectés avaient été disposés dans chacune des capsules de l’emblématique grande roue afin que les athlètes, répartis en équipes, puissent alimenter en énergie lumineuse l’impressionnante structure de 135 mètres de haut. Un show électrisant et haut en couleur auquel a participé Rénelle Lamote avec qui on a pu discuter.

— Rénelle, Nike a choisi un cadre spectaculaire, avec le London Eye, qui s’élève a plus de 130 mètres de haut dans le ciel de la capitale britannique. Comment avez-vous vécu cette expérience de courir en hauteur sur un tapis de course ?

C’était une expérience assez improbable de courir en hauteur sur un tapis de course, j’ai cru que j’allais avoir le vertige mais en fait pas du tout et j’étais prise au jeu de la compétition, on m’a parlé de compétition en me disant qu’on était devant, donc j’ai juste tout donné et c’était trop bien.

 

— Pouvez-vous nous parler de la technologie et des innovations qui vous ont marquée sur cette paire ? Les utilisez-vous essentiellement à l’entraînement ?

Je n’ai pas encore eu le temps de les essayer à l’entraînement mais je me vois bien les mettre sur mes séances de technique. Elles ont l’air super polyvalentes donc je pense que je les mettrais tout le temps, peut-être même sur mes séances de circuit en musculation.

 

— Quel est, selon vous, l’apport principal de cette Nike Premium pour une spécialiste du 800 m comme vous ?

L’apport principal ça va être le confort, j’ai 31 ans, je vais chercher le confort, la polyvalence, je n’aime pas trop changer de modèle donc c’est plutôt un modèle qui correspondrait à ce que je fais au quotidien, tous mes échauffements, le travail de pied etc, je pense que ça s’y prête bien.

« Je donne tout, tous les jours, pour atteindre le top 3 mondial »

— Après votre superbe saison 2024, marquée par une cinquième place aux JO de Paris sur 800 m, comment abordez-vous cette année 2025 ?

Je suis trop motivée pour 2025, en plus la saison est longue donc j’aime bien ces formats-là. Pas de saison indoor pour bien me préparer et pour construire des bases solides, je suis trop déterminée.

— Comment se passe votre préparation hivernale en vue de la saison estivale ?

Ma grande difficulté à moi c’est de ne pas me blesser, on essaie de trouver les bons réglages pour que ça dure tout l’été. Les années précédentes on a connu beaucoup de blessures, l’an dernier j’ai été beaucoup blessée, ça s’est quand même super bien terminé donc là on mise tout sur une saison sans blessures, on est encore en phase de construction de ce schéma-là.

 

— Quels sont vos grands objectifs cette année ? Avec les Mondiaux de Tokyo au centre de votre préparation.

Mon objectif, c’est vraiment d’intégrer le top niveau mondial, je dis ça tous les ans et je progresse un peu plus tous les ans. J’ai fait 5ème aux Jeux, donc là je vais me préparer pour aller chercher une médaille, on verra ce qu’il se passe parce que le 800 m c’est aussi des pièges, mais je vais tout donner, je donne tout, tous les jours, pour atteindre le top 3 mondial. Après sur 800 m les premières places sont très difficiles à aller chercher mais on s’entraîne, c’est le jeu.

« Ça fait des années que je traque ce record de France »

— Quels axes de progression travaillez-vous cette saison en priorité pour être encore plus performante sur 800 m ?

Je pense qu’au niveau de l’entraînement et de l’expérience j’ai plein de travail derrière moi, mais la difficulté numéro 1 pour moi c’est les blessures, je sais que si je ne me blesse pas je peux atteindre mes objectifs donc on va essayer de se préserver des blessures.

 

— Est-ce qu’on peut espérer vous voir battre le record de France de Patricia Djaté-Taillard (1’56″53 en 1995 à Monaco) ? Un record qu’on vous promet depuis plusieurs années…

C’est vrai que ça fait des années que je traque ce record de France, je vais courir pour aller le chercher, mais pas le battre d’un petit peu, j’espère faire une Gabriel Tual, exploser ce record serait génial mais il y a du travail.

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Disponible chez DISTANCE

Propos recueillis par Emma Bert
Crédits photos : DISTANCES

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