Quelques jours après le lancement de sa nouvelle gamme Nitro (lire notre article), Puma a présenté ce lundi plus en détail ses chaussures de running. Pascal Martinot-Lagarde et Fabien Palcau, présents lors de la conférence de presse, en ont profité pour évoquer leurs ambitions olympiques aux côtés de leur équipementier.
« Moins d’efforts, plus de run »
Composée des quatre modèles phares que sont la Deviate, la Velocity, la Liberate et l’Eternity, la nouvelle gamme de chaussures de running Puma n’a rien d’anodine. « On a travaillé avec des athlètes et des consommateurs pour développer les produits. On a pris le temps de parler aux consommateurs et de découvrir leurs vrais insights, leurs besoins en tant que runners, explique Clément Huber, brand manager chez Puma France. Et de tout ça on a fait cette nouvelle gamme. Les runners veulent courir plus vite, en faisant moins d’efforts. Notre promesse « moins d’efforts, plus de run » est simple et compréhensible par tous. »
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Les regards de Palcau et PML
Conçus pour les amateurs, comme pour les athlètes de haut niveau, les modèles Nitro de Puma ont su séduire des coureurs de taille, comme par exemple Fabien Palcau. « Cette gamme, et notamment la Velocity, m’accompagne sur tous mes footings tous les jours. Depuis que j’ai pu la tester, clairement, je ne peux plus m’en passer. La mousse Nitro est un réel bonheur. Quand j’ai besoin de courir 2 fois par jour avec, c’est vraiment confort, c’est tout ce que je recherche pour mes footings, apprécie le quintuple champion d’Europe de cross par équipe (juniors et espoirs). En terme de sorties longues, pour mes tempos, seuils et même parfois certains fartleck, j’utilise la Deviate. C’est vraiment sur ce type d’entraînement, avec des allures assez élevées qu’elle a sa réelle utilité. La plaque en carbone permet de garder cette facilité au fur et à mesure des kilomètres, et d’avoir moins de fatigue musculaire, poursuit le vice-champion de France du 5 000 et du 10 000 m en 2020. C’est un réel bonheur de courir avec. On peut vraiment repousser nos limites tout en gardant une certaine facilité, donc forcément en terme de performance, c’est un plus ».
De son côté, Pascal Martinot-Lagarde avoue ne pas effectuer d’aussi longues distances avec ses chaussures. « On ne va pas dire que je suis feignant, on va juste dire que je suis plus lourd », se défend le recordman de France sur 110 m haies (12″95 en 2014). « En fait, il faut l’essayer pour comprendre que c’est spécial. C’est la première fois que je fais une foulée et que j’ai une impression que ça va vers l’avant, et c’est vrai que je n’avais jamais ressenti ça avec une chaussure auparavant. Pour le coup, elles ont un truc en plus ! »
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« Les JO, ce n’est pas un truc avec lequel on rigole »
Pour le médaillé de bronze sur 110 m haies aux Mondiaux de Doha en 2019, les objectifs sont clairs. Si la première étape réside dans la qualification aux Jeux olympiques de Tokyo, le nerf de la guerre est bien plus compliqué. « Il faudra montrer un gros niveau de performance, une grande forme. Les JO, ce n’est pas un truc avec lequel on rigole, prévient Pascal Martinot-Lagarde. On n’en a qu’un, deux voire trois maximums dans sa vie pour vraiment perfer, donc c’est THE objectif de la saison. Comptez sur moi, je vais m’arracher à l’entraînement et je vais abîmer beaucoup de ces chaussures ! ». De son côté, Fabien Palcau vise lui aussi les Jeux olympiques, « même si la marche est assez haute. J’ai vraiment à cœur de me fixer des objectifs très élevés parce que ça y est, maintenant je suis chez les grands, et faut y aller, sourit celui qui possède un record de 28″07’01 sur 10 000 m. Le but c’est de franchir des gros caps et de continuer comme ça ».
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« Je commençais à saliver »
À l’issue de la présentation des modèles, Fabien Palcau et PML sont revenus sur leur signature chez Puma. Et forcément, la nouvelle gamme NITRO n’y est pas pour rien. « Ça a été un facteur que j’ai aussi pris en compte, avoue le demi-fondeur. Je cours beaucoup de kilomètres tous les jours, mes chaussures sont mon outil de travail donc forcément ça a été un gros point pour rejoindre Puma. J’ai voulu faire partie du projet, de cette volonté de faire revenir la marque dans le Running ». Pour Pascal Martinot-Lagarde, la signature chez l’équipementier allemand semblait elle aussi logique, bien qu’elle repose sur des critères différents. « Je rejoins Puma en janvier, et à la base je n’avais pas du tout connaissance des produits techniques de Puma, mais j’avais un gros attrait pour le côté esthétique de la marque. En fait, Puma a commencé à signer des amis à moi, bien avant que je n’y sois moi-même, donc je voyais leurs vêtements avant de les porter depuis pas mal d’années, et je commençais à saliver. Les produits Puma je les trouve vraiment trop beaux ! », sourit le hurdler français. « Les athlètes comme PML et Fabien permettent à la marque de rayonner. Ils montrent l’ambition de Puma dans le running. On fait les choses en grand ! », apprécie de son côté la marque.
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Des chaussures de trail bientôt disponibles
Disponibles depuis le 4 mars dernier, les nouveaux modèles de chaussures de running de Puma ne sont que les prémisses d’une longue série. « La gamme Nitro, ce n’est que le début. Aujourd’hui, on a quatre produits, et on va en avoir davantage par la suite, affirme Clément Huber. Ce n’est pas une gamme qui est vouée à sortir et à s’essouffler. C’est une gamme qui est sur la durée. On va également avoir une chaussure de trail qui sera disponible au mois de juillet, et au mois de septembre on aura la même en version Corte », promet le brand manager de la marque au félin bondissant.
Emeline Pichon / STADION
Crédits photos : Instagram @fabienpalcau & @pascalmartinot