Ce samedi 25 avril avait lieu la deuxième édition du » Women’s Moment « , un événement réalisé en collaboration avec Alltricks et Nike, à l’occasion de la sortie de la toute dernière Vomero 18 au cours d’une belle après-midi sportive mamans / enfants dans la capitale. Récit !
« Vous rappelez-vous vos premiers pas, agrippés à vos parents, à une sœur ou un frère ? Un pas après l’autre, vous êtes allés à la rencontre du monde, et c’est ça l’esprit du sport » introduit Margot, micro en main, à l’initiative de ce projet. Ce samedi 25 avril au Quartier Général, près de la station de métro Belleville, le petit groupe de mères, accompagnées de leurs enfants, est prêt pour le lancement de l’événement « Women’s Moment », organisé par Alltricks, soutenu par Nike, à l’occasion de la sortie de la Vomero 18. Afin de célébrer le pouvoir du sport, comme langage entre les générations, cette journée vise à rassembler autour d’activités sportives et ludiques.
Un événement riche en trésors
Cet espace d’échange, « une manière de faire découvrir la marque aux mamans qui ne la connaissent pas », a été mis en place pour répondre au mieux aux besoins des consommatrices habituelles. Mais surtout, l’événement se veut comme une parenthèse bien méritée pour les mères. « Il existait déjà des choses pour les mamans, d’autres pour les enfants, mais rien qui réunisse les deux », explique Margot. L’après-midi « Women’s Moment » s’annonce bien animé. Reconnaissables à leur t-shirt aux couleurs de l’événement, chaussées de la Vomero, tous ont hâte de partir à l’assaut des petits cadeaux à la clé de la chasse aux trésors, grandeur nature. Certains duos foncent entre chaque étape, d’autres, moins pressés, prennent le temps d’admirer les rues du quartier, de trouver les indices auprès des commerçants locaux et de déchiffrer le mot mystère. Entre une petite gâterie à la boulangerie et une charmante fleur rouge, les familles sont comblées à leur retour au QG.
Maman, sportive et libre : une invitée qui bouscule les clichés
Pas de premiers ni de derniers, l’essentiel étant de revenir à temps pour accueillir Héloïse Happio Kane, une ancienne internationale française chez les jeunes sur 100 m haies, reconvertie en journaliste sportive. Tandis que les petits sont occupés à créer leurs porte-clés dans un atelier de customisation, les plus grandes découvrent le parcours de cette jeune maman, entre prises de position tranchées, choix complexes, et fierté de partager les valeurs du sport avec son bébé, qu’elle amène partout sur les compétitions sportives. Elle raconte : « Il a déjà vécu une vingtaine d’événements, dont les JO. J’ai envie qu’ils vivent des émotions, même sans en avoir conscience ».
Héloïse se confie sur son retour de grossesse : « J’ai eu un enfant sans vouloir reprendre à haut niveau, c’était ok », un point de vue qui permet de déculpabiliser certaines de l’assemblée, potentiellement confrontées aux mêmes problématiques, à moindre échelle. Elle explique : « Je n’arriverai pas à enlever ce syndrome de culpabilité, alors je l’ai inversé. Si pour être une meilleure maman, j’ai besoin de me dépenser, je ne le néglige pas car je le fais surtout pour notre relation à deux ». Atteinte d’endométriose, son histoire atypique, elle la conte sans tabou : « J’ai décidé de me faire confiance en continuant à courir jusqu’à 6 mois, malgré les désapprobations de ma gynécologue ». Un choix qui lui a permis de garder le contrôle sur son corps, et sur cette période importante de sa vie. Elle est fière de voir des marques qui répondent aux besoins des mères : « Nous sommes les mieux placées pour savoir ce qui nous correspond. »
Cette opinion prononcée, Héloïse n’est pas la seule à l’avoir. Effectivement, on voit peu de femmes qui font des squats à 3 mois du terme. Cette réticence est peut-être liée au jugement de la société. « Plus on fera, plus les mentalités évolueront », s’entend-elle dire. Laetitia (@laeti_mtls), une maman active critiquée pour sa pratique sportive « intensive » pendant ses grossesses, partage cette vision : « J’ai tout fait jusqu’à 8 mois et demi, même participé à une course, en poussant la poussette de Lyssan (l’aîné, 11 ans), alors que j’étais enceinte de Cassiopée (la cadette, 8 ans) », explique-t-elle. « Je trouve que ça a vraiment évolué, notamment grâce à des femmes qui démocratisent la parole ». Cet événement offre une rare occasion de déconstruire les injonctions dans une atmosphère bienveillante.
Une bulle suspendue hors du temps
Un troisième temps du « Women’s Moment » est consacré à un footing collectif aux Buttes-Chaumont, pensé pour permettre aux participantes de tester la nouvelle paire Nike, la Vomero 18. Équipées en conséquence, les femmes courent à leur rythme, afin de ressentir les bénéfices de cette chaussure stable et confortable, adaptée aussi bien aux débutantes qu’aux coureuses plus expérimentées. Pour Margot, « le gros avantage de cette paire, c’est qu’on a l’impression d’être dans un chausson ». Pour clore l’événement sur une note plus calme, une séance de yoga est dédiée à la relaxation des mamans et de leurs enfants.
Les femmes semblent enchantées de ces quelques heures consacrées à leur épanouissement. Certaines se sentent chanceuses d’avoir été tirées au sort pour partager un moment avec leurs enfants. Anne, et sa fille Ava, rayonnent. Elle raconte : « C’était l’opportunité de passer un tête-à- tête avec ma fille. Quand on est maman, c’est compliqué de réussir à tout conjuguer, du temps pour soi, pour les enfants, du temps qualitatif ensemble. » Sa mère qui court depuis 9 mois se sent « motivée et boostée par cet événement », tout comme Elvira, et sa fille, Alice, pour qui courir ensemble est un plaisir. Alice, en CM1, s’intéresse à l’athlétisme et demande souvent à ses parents de « l’entraîner pour les olympiades ».
Pour certaines, c’est une occasion de se reconnecter avec la course. Sainda essaie de reprendre « depuis que sa fille (Malun, 3 ans) est née, mais elle ne s’y tient jamais dans la durée. » Anne a fait face aux mêmes enjeux : « Plus que physiquement, c’était dur de se remettre au sport en termes d’organisation. Aujourd’hui, les papas sont investis, ils font 50% des tâches, mais la charge mentale organisationnelle reste sur les épaules des mères. Se dire qu’il faut prendre rendez-vous chez le pédiatre, c’est notre cerveau qui y pense, pas le leur ». D’autres se réjouissent de la paire à leurs pieds. Eldira se sent légère avec, Ann apprécie le fait d’être moins serrée que dans ses propres baskets : « Elles sont plus aériennes ! Je ne transpire pas des pieds dedans ». Ava, enjouée, a flashé dessus : « On va l’acheter ! ». Un véritable succès pour cet événement féministe, inclusif, et fédérateur. Le rendez-vous est pris pour la troisième édition !
Disponible sur Alltricks
Texte : Sabine Loeb / STADION
Crédits photos : Clément Thomas
