Jacob Kiplimo, Eliud Kipchoge, Tamirat Tola… Les stars du Marathon de Londres 2025 sont passés devant les journalistes à l’occasion de la conférence de presse qui s’est tenue ce jeudi après-midi. On a notamment appris que le groupe de meneurs avait pour mission d’atteindre la mi-course autour des 1h01 (sur les bases de 2h02 à l’arrivée). Morceaux choisis !
Jacob Kiplimo, recordman du monde du semi-marathon en 56’42
« Le marathon, c’est un nouveau défi et je vais faire de mon mieux. Je suis passé d’environ 120/150 kilomètres hebdomadaire avant mon semi à Barcelone, à 220 kilomètres. Les sorties longues, c’est assez dur. J’en ai fait une de 40 kilomètres, c’était difficile pour moi. Concernant les moins de 2 heures, j’ai vu beaucoup de monde parler de ça, dire que je serais le coureur qui brisera la barre des deux heures. Mais dimanche au Marathon de Londres, je dois surtout faire une bonne course. Je veux faire ma course, essayer de faire un bon temps. Être juste sur le podium serait déjà un bon résultat. »
Iacopo Brasi, coach de Jacob Kiplimo : « Il faut d’abord voir si le meneur d’allure sera performant. Ensuite, cela dépend des athlètes. S’ils veulent repousser leurs limites ou s’il s’agit d’une course tactique. Mais peut-être que 2h02 est possible… Nous sommes confiants, car nous n’avons rencontré aucun problème pendant la préparation. C’est le plus important. Mais le marathon ne concerne pas que le corps, le mental est aussi très important. C’est un test pour lui. »
Eliud Kipchoge, deuxième performeur de l’histoire sur marathon en 2h01’09
« L’année dernière a été difficile (abandon aux JO de Paris, ndlr). Mais le sport se construit par les défis, le sport se construit par le dévouement, le sport se construit par la patience. La preuve d’un bon sport, c’est la façon et le moment où l’on se réveille. C’est pour ça que je suis ici au Marathon de Londres. Je me suis réveillé de ce qui s’est passé l’année dernière et je suis prêt à prendre la route dimanche. J’aime toujours courir, j’aime toujours m’étirer à l’entraînement, pour sentir où mon corps peut donner le meilleur de lui-même… Je cours bien, je termine mes séances en beauté, dans la joie. Ce monde est plein de défis, et nous devons le défier pour créer un monde meilleur. Je crois être le plus ancien athlète dans ce domaine, je suis ici depuis 22 ans. Je crois que les plus jeunes sont meilleurs que moi. Mon travail est de leur montrer la voie, mon travail est de leur montrer le test. »
Voir cette publication sur Instagram
Tamira Tola, champion olympique 2024 du marathon
« En athlétisme, participer aux Jeux olympiques est l’objectif de tous. J’atteins mes objectifs. Je suis heureux. J’ai été champion du monde, champion olympique et j’ai aussi remporté New York. Mon objectif maintenant, c’est le Marathon de Londres. Je me concentre sur Londres. Il y a beaucoup d’argent à gagner à Londres, alors je me concentre là-dessus. »
Alex Yee, champion olympique 2024 de triathlon
« Avant, en courant, je pouvais déconnecter mon cerveau et courir à n’importe quelle allure. C’est ainsi que je m’entraînais. Une fois les séances commencées, c’était très spécifique, très intense. Aujourd’hui, j’ai l’impression que toutes mes courses sont motivées par un objectif précis, qu’elles doivent respecter un rythme, un rythme cardiaque et une intensité précise. J’aimerais partir sur des bases de 2h09, donc passer en 1h04’30 au semi, et voir où j’en suis, car je pense que ça me donne l’opportunité de faire pencher la balance dans les deux sens. On verra ce qui se passe ce jour-là et samedi lors de la réunion technique, quand on aura établi les groupes par niveau. »
Voir cette publication sur Instagram
Crédit photo : Marathon de Londres