Armand Duplantis : « Je suis persuadé qu’en 2024 je peux encore faire mieux »

21 décembre 2023 à 12:20

En marge des World Athletics Awards à Monaco le 11 décembre dernier, nous avons pu échanger avec Armand Duplantis, désigné athlète « concours » de l’année 2023. Le recordman du monde du saut à la perche a amélioré par deux fois sa propre marque planétaire ces derniers mois (6,22 m en salle à Clermont-Ferrand le 25 février lors du All Star Perche puis 6,23 m à Eugene le 17 septembre lors de la finale de la Diamond League).  

Mondo, quel bilan faites-vous de votre année 2023 ?

C’était une bonne année. J’ai quand même eu un peu plus d’imprévus que j’en avais eus en 2022 qui était une année particulièrement facile et presque parfaite. Cette année, j’ai eu des moments difficiles comme ici au Meeting de Monaco par exemple (Un peu touché aux ischio-jambiers, il s’était classé 4e du concours avec 5,72 m, ndlr). Mais j’ai quand même réussi à faire de belles performances lors des rendez-vous qui comptent, et ça reste le principal. Malgré tout, je suis persuadé qu’en 2024 je peux encore faire mieux que cette année, et l’an prochain sera l’année la plus importante avec les JO de Paris (1er au 11 août 2024 pour les épreuves d’athlétisme).

 

 

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Quelle a été votre performance la plus importante de l’année ?

Bien sûr les Championnats du Monde à Budapest restent le plus important, en particulier après la contre-performance ici à Monaco, je n’étais pas en confiance. Mais à part ça, la compétition de Renaud Lavillenie (All Star Perche) était aussi très importante. C’était la première année où il ne pouvait pas participer avec moi, or là-bas normalement c’est lui la vedette dans sa ville natale. Mais comme il n’a pas pu sauter, c’est un peu moi que les spectateurs soutenaient à la place. Donc j’ai un peu sauté pour lui faire plaisir. J’étais content de battre le record du monde chez lui.

 

Vous avez encore battu le record du monde cette année, le ciel est-il vraiment la seule limite pour toi ?

Je ne sais pas où est la limite pour moi, j’espère plus haut que maintenant. Je ne me sens pas encore totalement à ma limite, je peux faire plus physiquement et techniquement. Mais je ne pense pas trop à ce que ça pourrait donner en termes de hauteur. Je pense dans le présent et je verrai où cela m’emmène.

 

La première fois que vous gagné les World Athletics Awards, c’était le 5 décembre 2020 pendant la crise sanitaire (à 21 ans, il était devenu le plus jeune athlète de l’histoire à recevoir cette récompense, qui s’accompagne de celle d’entraîneur de l’année pour ses parents, Helena et Greg Duplantis), on vous avait organisé une petite surprise chez vous…

Oui je devais surprendre mes parents avec le prix de coachs de l’année et en retour ils m’ont eux même surpris avec le prix de meilleur athlète de l’année. Donc c’était une double surprise.

 

 

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Préférez-vous sauter à la perche en salle ou en extérieur ? 

C’est beaucoup plus facile en salle, surtout parce qu’il n’y a pas à se soucier de la météo et en particulier du vent.

 

Pouvez-vous nous dire pourquoi vous aimez tant Eugene (Oregon) ?

C’est lié à la conception du stade. La piste d’élan est orientée de telle façon à ce que le vent ne soit pas latéral comme c’est souvent le cas dans les autres stades. À Eugene on a souvent un vent faible voire un vent de dos. Dans ce cas là, il n’est même plus un handicap mais peut devenir une aide.

 

Il semble que vous ayez eu un jour « sans » à Monaco l’an dernier. Que s’était-il passé ?

Ce n’était juste pas un bon jour. Peut-être même mon pire jour de l’année d’ailleurs. J’avais une douleur à l’ischio et je comme ce n’était pas un événement majeur, j’ai fait attention à ne pas trop forcer pour ne pas me blesser pour les Championnats du monde à Budapest qui étaient juste après.

 

 

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Que faites-vous lorsque vous ne vous sentez pas bien ? Est-ce que vous vous reposez sur vos parents ?

Oui, la perche est surtout une question de confiance. Donc quand ça ne va pas j’en parle à mon père, il m’apporte un regard extérieur qui est difficile à avoir seul quand on est en compétition.

 

Concernant Renaud Lavillenie, vous venez de confirmer que vous participerez au All Star Perche le 22 février prochain, c’est bien ça ?

Oui, ça sera ma troisième compétition de l’hiver. Je vais essayer de garder ma saison hivernale très courte. Et après ma propre compétition que j’organise, celle de Renaud fait partie de mes préférées.

Crédits photos : Antoine Decottignies / STADION

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