Avec l’équipe de France sur le parcours des Championnats d’Europe de cross-country à Bruxelles

09 décembre 2023 à 17:53

Ce samedi matin, à la veille des Championnats d’Europe de cross-country à Bruxelles (Belgique), notre équipe de passionnés est partie reconnaître le tracé aux côtés de l’équipe de France au Parc de Laeken avec l’Atomium pour fond de toile. Afin de voir ce que le circuit belge a vraiment dans le ventre et se faire notre propre avis, on s’est plongé dedans. Comme d’habitude, on vous a sélectionné nos meilleurs clichés du repérage, pour patienter ensemble jusqu’à demain.

Lorsque l’on arrive aux abords du Parc de Laeken, on ne voit que lui. Du haut de ses 102 mètres, l’Atomium, symbole le plus connu du pays, offre un panorama inégalable sur la capitale belge. Ce dimanche, le sort des Championnats d’Europe de cross-country se déroulera à ses pieds. Avant le grand départ, les Bleus ont découvert le site au long d’une matinée où le circuit était ouvert pour les reconnaissances. Stadion les a suivis !

 

 

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Des footings collectifs

Alors que le thermomètre ne dépasse pas les 10 degrés et qu’une pluie fine fait son apparition, les Tricolores, après la traditionnelle photo de groupe, attaquent le repérage du parcours. Certains en marchant, d’autres en courant. Comme à l’accoutumée, les footings se font par catégories d’âge pour renforcer la cohésion. L’ambiance est bon enfant sur les abords du tracé. Les athlètes de l’équipe de France discutent beaucoup et échangent sur les principales difficultés du parcours et observent leurs principaux rivaux. Un footing d’une vingtaine de minutes suivi de gammes et d’étirements très actifs et quelques accélérations collectives sur la ligne de départ.

 

Un tracé taillé pour les puristes

Alors, à quoi doit-on s’attendre ? À quel parcours ? Pays du cyclo-cross, la Belgique a une réputation à tenir. « C’est un vrai parcours de cross, analyse Patrice Binelli, responsable du demi-fond au sein de la DTN. Il n’y a jamais de temps morts, ça va être un parcours exigeant et fatiguant avec beaucoup de passages dans la boue, des relances et des cotes ». Un parcours qui semble taillé pour les hommes forts même si les difficultés n’ont rien d’insurmontable. Un parcours qui va user les organismes tour après tour où certains favoris, moins alertes ou vigilants, pourraient laisser des plumes.

Si la première ligne droite de départ est en légère descente, c’est l’inverse pour celle de l’arrivée qui est en légère montée. Entre les deux, un condensé de passages en montée et descente ainsi que des virages serrés et relances qui s’enchaînent. Également au programme de la dernière ligne droite : trois buttes artificielles à franchir, ce qui devrait favoriser les spécialistes du steeple. Finalement, ce repérage a permis de constater que le briefing effectué par la FFA correspondait tout à fait à la réalité du terrain.

 

Pluie et boue en prévision

Les fortes pluies tombées ces derniers jours n’ont pas épargné le site. Le terrain va devenir de plus en plus gras au fil des courses. Les courses jeunes, prévues dimanche en tout début de matinée, ont été annulées ce samedi soir en raison d’un parcours « difficilement praticable ». Sur ce terrain par nature instable, il faudra au moins des pointes de 12 voire des pointes de 15 mm sur ces Championnats d’Europe de cross-country. Il ne faudra pas oublier de bien lacer ses chaussures demain sous peine de finir sa course en chaussettes !

 

Hugo Hay : « Ça va être un beau spectacle ! »

Champion d’Europe par équipes à Dublin à 2021, Hugo Hay, qui se prépare depuis plusieurs semaines à cette course-là, fait partie des athlètes qu’un sol instable et gorgé de boue n’effraye pas. Toutefois, le pensionnaire du Sèvre Bocage AC ne trouvera pas spécialement un terrain de jeu à sa convenance, lui qui n’est pas un grand fan des terrains avec des parties très grasses « Ça va être un beau spectacle ! C’est un parcours qui va être usant avec de la boue, des virages serrés et la météo qui n’est pas parfaite. J’aurais souhaité que ça soit un peu plus sec mais c’est du cross, on doit s’adapter à toutes les situations. Il va falloir être patient et bien se placer car il y a des parties où c’est vraiment boueux, donc attention aux chutes. »

Hugo Hay ne s’aventure qu’à une promesse : « On vient pour le titre par équipes, c’est l’objectif principal ». Et individuellement ? « Je vais essayer de faire la meilleure place possible pour aider l’équipe et j’ambitionne un top 5 ». Au gré des 9000 m à négocier (grande boucle de 1500 m à emprunter à six reprises pour les seniors hommes et femmes), Hugo Hay et ses coéquipiers (Yann Schrub, Bastien Augusto, Fabien Palcau et Donovan Christien) vont certainement de prendre une place de plus en plus grande dans le groupe des ténors. Après un repérage de deux heures en groupes éparpillés, les Français, qui sont restés les plus longtemps dans parc bruxellois, ont regagné leur hôtel les vestes lourdes de pluie mais le moral au beau fixe. Rendez-vous maintenant sur la ligne de départ !

 

Découvrez l’analyse du parcours de Margot Dajoux, engagée dans la course des juniors :

 

 

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Crédits photos : STADION

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