Championnats de France Elite : Indétrônable Mélina Robert-Michon !

28 juillet 2023 à 23:36

Pour la cinquième fois de son histoire depuis 2008, Albi accueille les Championnats de France Elite dans son Stadium Municipal. Mélina Robert-Michon et Alexandra Tavernier ont comme « presque » toujours décroché la médaille d’or. La première journée a aussi été marquée par le retour en force de Mouhamadou Fall qui a glané un quatrième titre national sur 100 m, ainsi que le record des championnats pour Jimmy Gressier sur le 5000 m hommes. Retour sur les principaux temps forts d’un vendredi haut en couleur.

L’âge n’a pas d’emprise sur Mélina Robert-Michon (Lyon Athlétisme). La doyenne (44 ans) de l’équipe de France a remporté un 38e titre de championne de France du disque, en comptant toutes les médailles d’or de la Voironnaise lors des championnats nationaux, tant l’été que l’hiver. Cette 22e médaille d’or aux Elite force le respect avec une fin en apothéose cette année et un dernier lancer mesuré à 62,69 m. La vice-championne olympique de Rio en 2016 était bien trop forte pour ces concurrentes malgré le coup d’éclat de Marie-Josée Bovele-Linaka (Nice Côte d’Azur Athlétisme), devenue cinquième meilleure performeuse française juniors de tous les temps avec un meilleur lancer de 55, 41 m. Yelena Mokoka (SCO Ste Marguerite Marseille) a pris la troisième place grâce à un meilleur jet de 53,50 m (record personnel).

« Si je suis à Albi, c’est que j’ai encore envie de gagner ce titre. Je ne compte plus les titres de championne de France, mais ça fait quand même toujours plaisir. Le concours a été compliqué mais je suis assez contente de ma performance. Rien n’est jamais gagné d’avance, et en plus, Marie-Josée (Bovele Linaka) était en forme aujourd’hui. C’est chouette de voir une junior qui arrive et bat son record à quasi tous ses jets. Je suis contente d’avoir sorti cette perf’ au dernier essai, parce que le concours a été très compliqué. C’est ma dernière compétition avant Budapest donc je voulais voir avec mon coach (et compagnon) comment aller se passer ce concours. J’ai fait un gros stage juste avant de venir et le but était de voir comment je réagissais en étant assez fatiguée, plus dans le dur (…) mais il y a des choses intéressantes à retenir. »

 

Neuvième titre pour Alexandra Tavernier

Après deux années difficiles dont une finale olympique où elle a terminé au pied du podium, Alexandra Tavernier (Annecy Haute Savoie Athlétisme) est revenue sur le devant de la scène en remportant un neuvième titre de championne de France du marteau égalant Manuela Montebrun. La lanceuse de 29 ans a réalisé cinq de ses six lancers au-dessus de 70 m, pour une meilleure marque mesurée à 70,80 m. La Haute-Savoyarde regrette ne pas être parvenue à atteindre les minima (73,60 m) pour obtenir sa place directe pour les Mondiaux. « Ce concours a été un peu frustrant, je me dis : « Ils m’ont marabouté le marteau ou ont mis un aimant à 70 m. Impossible de faire mieux mais bon, il y a une semaine et demi, je plafonnais à 69 m et j’étais au-delà de la 35e place (21e réellement) au ranking (classement par points créé par World Athletics et qui est pris en compte pour les sélections mondiales ou olympiques).

 

 

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« Le déclic a été fin juin aux Championnats d’Europe par équipes que je n’ai pas fait, poursuit Alexandra Tavernier. L’égo ! L’égo ! Je n’ai pas honte de le dire, c’est un sport individuel bien qu’il y ait l’équipe de France et moi ça m’a fait du bien de me dire, je n’ai pas été prise, eh bien je vais me bouger le cul pour me dire la prochaine fois, c’est moi et personne d’autre. J’avais envie de montrer que je suis toujours là ». Présente en zone mixte, l’Annécienne s’est également exprimée sans langue de bois. « Être championne de France est la suite logique des choses. Je suis toujours là pour gagner plus. (…) Je n’ai pas lancé aussi loin depuis les Jeux (olympiques 2021) donc le « traumatisme » est encore un peu là mais cela fait quand même 2 ans. Je suis sur des bases de 76 mètres à l’entraînement. Je ferai les minimas pour Paris 2024 en finale des Mondiaux (rires) ». La médaillée de bronze aux Mondiaux de Pékin en 2015 s’est ensuite confessée sur ces deux dernières années de galère. « J’ai été en dépression, beaucoup de choses ont été difficiles à gérer. Lors des années précédentes, je me disais : « c’est dur de digérer une médaille et la pression qui s’accumule » mais il y a eu des problèmes avec mon ancien coach, avec la Fédération… »

En deuxième position du concours, on retrouve Xena Ngomateke (EFCVO) qui a envoyé son lancer le plus loin à 67,49 m. Celle-ci devance Rose Loga (Athlé Chartres Luce ASPTT Mainvilliers) qui repartira d’Albi avec le bronze en poche (66,71 m). À noter le record personnel de la jeune Florella Freyche (Esl – S/l Cs Vienne-st Romain) qui s’est hissée au pied du podium avec un lancer de 62,02 m.

 

Quatrième sacre consécutif pour Mouhamadou Fall

Sur la piste rouge et bleu du Stadium Municipal d’Albi, le rendez-vous des meilleurs sprinteurs tricolores s’est joué à la photo-finish entre Mouhamadou Fall (EFCVO) et Ryan Zézé (Stade Bordelais Athlétisme). La victoire sur la ligne droite est revenue pour la quatrième fois de suite au représentant du Val d’Oise (31 ans), installé depuis quelques années au Texas, qui avait sué quelques minutes en arrière après un premier faux départ sans conséquence. Le protégé de Mickaël Hanany a ajouté une nouvelle médaille d’or dans sa besace avec un chrono de 10″14 (-0,3 m/s), rejoignant par la même occasion Roger Bambuck dans la légende du 100 m français. Le cadet des Zézé (25 ans) a donc échoué à quelques millièmes de Fall (également 10″14) en battant son record personnel. Déjà médaillé de bronze à Espoo lors des championnats d’Europe espoirs, Pablo Matéo (Lisses AC) ramènera le même métal du Tarn (10″24). De leur côté, Méba-Mickaël Zézé, à la lutte pour le podium, finit quatrième en 10″27, tandis que Jimmy Vicaut, recordman de France avec 9 »86, s’est contenté de la cinquième place (10″28).

 

 

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Fall avait été relaxé il y a quelques jours de la commission des sanctions de l’AFLD concernant ses manquements de localisation. La médaille d’or le soulage tellement. « C’est la plus belle récompense après tout ce qui s’est passéJe savoure à fond, c’est le titre que je savoure le plus. J’ai explosé de joie, on partage en plus entre guillemets la première place avec Ryan Zézé, partenaire d’entraînement. On sait comment on a bossé cette année, c’était dur physiquement, dans la tête aussi. Alors avoir ce titre, c’est kiffant. L’affaire est terminée, derrière moi, je suis un nouvel homme, je n’y pense plus. Je ne lis plus ce qu’on m’envoie, je ne regarde pas ce qui s’écrit sur moi. »

 

Jimmy Gressier (encore) au rendez-vous du 5000 m

Jimmy Gressier n’en finit plus d’étonner. Après le record de France (12’56″09) enregistré vendredi dernier au Meeting de Monaco, le demi-fondeur de 26 ans a, cette fois-ci, battu un record des championnats de France vieux de 25 ans avec un chrono de 13’23″56. Seul à l’approche du dernier tour, le licencié du Boulogne AC était tout sourire et a fait soulever une foule albigeoise en délire devant cette prestation de haut vol malgré le manque quelque peu de concurrence qu’aurait pu insuffler Hugo Hay, forfait dans l’après-midi suite à de nouveaux symptômes de fatigue et de mauvaises sensations lors de ses entraînements. Déjà champion de France dans ce même stade en 2020, Gressier a passé des relais dans la course avec Etienne Daguinos (US Talence) qui finit deuxième en 13’31″78 mais aussi Fabien Palcau (Dijon UC) et un temps de 13’32″57.

 

 

 

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Comme à son habitude, le natif de Boulogne-sur-mer est resté humble mais sûr de lui après la course. « C’est toujours un honneur de battre un record des championnats, surtout quand c’est fait de cette manière avec des coéquipiers de l’Équipe de France qui étaient mes adversaires aujourd’hui. Même si j’étais le grand favori aujourd’hui en l’absence d’Hugo Hay, il fallait répondre présent, jouer le jeu, respecter les adversaires et essayer de finir à peu près vite pour commencer à préparer les championnats du monde. On ne va pas se mentir, je déteste me faire battre par Hugo Hay. On est tous les deux des compétiteurs et on n’aime pas s’offrir des victoires sur un plateau d’argent. Le fait qu’il ne soit pas là était une petite frustration mais aussi un petit soulagement. Ça m’a permis de gagner, entre guillemets, avec un peu plus de facilité que s’il avait été là. La forme va encore monter au cours des trois prochaines semaines. J’ai un peu profité des tartines beurre-chocolat ces derniers jours. Je les ai un peu senties dans le ventre. On a fait un peu redescendre la pression pour pouvoir enchaîner sur un dernier bloc de travail jusqu’à Budapest, réagissait-il avant d’aborder les relais. « Les relais étaient avant tout pour eux (Etienne Daguinos et Fabien Palcau) pour qu’ils aillent chercher leur médaille et je lui ai dit : « tu prends un tour, je prends un tour, ça va t’aider ». Il ne faut pas se voiler la face, même sans relais, j’aurai pu aller au bout. J’ai bien accéléré au train progressivement pour préparer Budapest au mieux. Je sens encore encore la course de Monaco dans les jambes et je finis bien donc c’est encourageant. »

 

Jean-Marc Pontvianne rejoint Teddy Tamgho

Et de quatre pour Jean-Marc Pontvianne (Entente Nîmes Athlétisme). L’élève de Teddy Tamgho a égalé son maître au classement des médailles d’or aux championnats de France Elite. Le Nîmois, gêné aux quadriceps, n’a effectué que trois sauts mais un seul mesuré à 16,75 m (+0,6 m/s) a suffi pour l’envoyer au sommet du concours du triple saut. Le médaillé de bronze des championnats d’Europe de Munich 2022 termine devant Enzo Hodebar (EFCVO) et son premier saut mesuré à 16,73 m (-1,1 m/s). Le sociétaire du Stade Bordelais Jonathan Seremes prend la troisième place grâce à un bond de 16,50 m (+1,0 m/s) juste devant Benjamin Compaoré (CA Montreuil 93) en 16,34 m (+0,3) et le champion d’Europe U23 Simon Gore (LMA), mesuré à 16,08 m (+0,7 m/s).

 

 

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« Quel plaisir d’égaler mon coach Teddy Tamgho ! J’ai dû faire que trois essais ce soir car j’ai ressenti une petite gène au niveau des quadriceps et à trois semaines des Mondiaux, il ne faut pas prendre de risque. Dans ce championnat, l’objectif était de gagner et c’est le cas aujourd’hui donc tout va bien. Si Enzo était repassé devant, j’aurais sauté au dernier essai, je suis un compétiteur ! Je me suis appliqué à rester chaud, au cas où il aurait fallu répondre. Je voulais être à 100% sur mon premier essai, même si la performance est anecdotique. Je voulais aussi valider mes premiers essais. Je repars d’ici avec beaucoup de confiance. Maintenant, cap sur Barcelone pour travailler un cycle et préparer les Mondiaux. »

 

Joli duel entre Alice Finot et Flavie Renouard sur 3000 m steeple

Après 2020 et 2022, Alice Finot (CA Montreuil 93) s’est offert un troisième titre national sur 3000 m steeple. Aux coudes à coudes avec Flavie Renouard (Caen AC) durant presque toute la course, la recordwoman de France de la discipline en juin dernier à Florence a fait la différence au finish pour s’imposer en 9’54″60 quand sa concurrente normande affiche un chrono de 9’55″51. Asenath Etile (SCO Ste Marguerite Marseille) n’avait jamais couru aussi vite et s’est hissée sur la dernière place du podium après un temps de 10’00″66. Cette course a également été synonyme de préparation aux Mondiaux pour Alice Finot, ayant été victime d’une chute sur la dernière rivière l’année dernière à Eugène.

 

 

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« L’idée de ce soir était de faire un podium avec Flavie (Renouard) pour se retrouver toutes les deux aux championnats du monde. Je suis très contente de ce que nous avons réalisé, en courant comme des athlètes de championnat. On s’est regardé et on n’a pas fait d’effort démesuré, laissant parler notre pointe de vitesse et notre niak sur la fin. C’est bien d’avoir des schémas comme cela. C’est une bonne expérience juste avant Budapest. J’attends maintenant que la sélection pour les Mondiaux sorte et que mon nom soit sur la liste. Depuis ma blessure à Eugène, je ne pense qu’à Budapest et j’ai tellement envie de prendre ma revanche. »

 

Manon Trapp, Albi après Carhaix

Manon Trapp (AS Aix-les-Bains) a fait cavalier seul durant le 5000 m femmes pour remporter un deuxième titre de championne de France Élite de suite. Avec un chrono de 15’49″12, la championne de France de cross-country à Carhaix a nettement dominé Méline Rollin (16’20″69) et Alessia Zarbo (16’22″18). La native de Sèvres dans les Hauts-de-Seine a semblé prendre énormément de plaisir durant cette démonstration de course.

 

 

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« J’aime courir et endurer, je n’aime pas trop les courses où ça finit fort. Comme c’était ma dernière course de la saison, je voulais suivre le scénario qui me fait plaisir, même si c’était dur. J’avais juste envie de kiffer. Je comptais les tours, car toute seule, c’était un peu long. Je me suis vraiment connectée à mes sensations, en essayant de me relâcher et en reproduisant ce que j’aime dans le cross, où rien ne me perturbe. L’été, c’est vraiment dur pour moi, c’était un travail mental éprouvant. L’année prochaine, je vais essayer de me qualifier sur marathon ou 10 000 m pour les JO. Ce serait un rêve. Je vais participer à mon premier marathon à Valence en décembre. »

 

Tom Reux en or au disque

En l’absence de Jordan Guehaseim, le meilleur performeur français de l’année du concours de disque, le favori Tom Reux (Athletic Club Bretillien) s’est adjugé le concours du lancer du disque avec un meilleur jet retenu à 59,88 m. « J’étais venu pour récupérer le titre de champion de France que j’avais en 2021 (60,68 m). L’an passé j’ai fini deuxième (58,71 m derrière Lolassonn Djouhan, 60,04 m). Donc je suis vraiment content de récupérer le titre mais je suis moyennement satisfait de ma performance. Je suis régulier autour des 59 m, trois lancers à plus de 59 m. Je suis déçu, j’aurais aimé battre mon record (61,18 m) ou au moins faire 60 m ». Le licencié du CA Montreuil 93 Willy Vicaut a pris la deuxième place (meilleur lancé de sa saison de 56,39 m) devant le jeune martiniquais Marc-Alexandre Delin (ASC Zenith) et son lancer de 55,72 m. A noter que cela fait cinq ans que le champion de France Elites ne dépasse pas les 60 mètres.

 

 

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Chaussinand de père en fils

L’absence de Quentin Bigot, opéré d’une hernie discale fin janvier, redistribuait les cartes lors du lancer de marteau. Pourtant, Yann Chaussinand a assommé le concours après un second lancer de 76,84 m. Le pensionnaire Clermont Auvergne Athlétisme a décroché l’or vingt-trois ans après son père David. « Je suis vraiment content, j’étais venu chercher l’or et je repars avec. C’est aussi le premier concours de l’année où je prends du plaisir même si je reste un peu sur ma faim car je me sentais capable d’aller chercher une perf’ de pointe. J’ai voulu prendre pas mal de risques après avoir assuré les deux premiers jets. À 75 mètres, je savais que ça suffirait pour être sur le podium. Je vais sûrement prendre quelques places au ranking après cette compétition, que ce soit pour les Mondiaux ou les JO 2024 ». Le sociétaire du CA Montreuil 93 Enguerrand Decroix Tetu (73,76 m) et celui de l’Amiens UC Jean-Baptiste Bruxelle (70,51 m) complètent le podium. Pendant le concours, Hugo Tavernier, champion de France 2021 de la discipline, a dû s’arrêter prématurément après un premier lancer à 61,92 m. Blessé au psoas, le frère d’Alexandra n’a pas pu se battre pour la médaille.

 

 

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« Le poids, c’est vraiment mon talon d’Achille »

Aligné sur trois épreuves du décathlon pour se chauffer avant les Mondiaux de Budapest,  Kevin Mayer débutait au concours du lancer de poids ce vendredi. Après avoir quelque peu manqué ses deux premières tentatives (14,65 m), le détenteur du record du monde de la discipline combinée a par la suite atteint les 15,26 m, assez loin de son record (17,08 m en 2019) mais tout proche de sa meilleure marque de la saison (15,31 m à Paris). « Le concours du lancer de poids ne s’est pas passé comme je l’espérais. La perf’ est frustrante même si j’ai réussi à sauver un jet à 15 mètres (15,26 m). Ça reste très loin de ce que je fais d’habitude mais cela me servira de leçon avant les championnats du monde. Le poids, c’est vraiment mon talon d’Achille et je travaille plus le sprint en ce moment parce je favorise quand même le sprint au poids .Je n’étais pas au top de ma forme car j’ai fait une séance de sprint juste avant de lancer et ce n’est pas l’idéal ». Celui qui concourt pour les couleurs du Montpellier Athlétic Méditerranée Métropole s’est exprimé sur sur le disque et la perche, épreuves auxquelles il participera ce samedi. « Je viens chercher du travail, de la progression et de la mise en condition en compétition avant Budapest. J’arriverai dans tous les cas en confiance car je sais que cela me fait porter le maillot de l’équipe de France. J’espère être « foudroyant » en arrivant aux Mondiaux ! »

 

 

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À mi-parcours, le décathlon est dominé par le favori Makenson Gletty (Nice Côte d’Azur Athlétisme) avec 4 259 points. Derrière lui se trouvent Ruben Gado du Clermont Athlétisme Auvergne (4041 points) et Arthur Prevost (US Talence) et ses 4012 points. A noter que Téo Bastien s’est blessé à la hauteur et a dû stopper son combiné.

 

 

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Tous les résultats des Championnats de France Elite, en cliquant ici.

Texte : Dorian Vuillet
Crédits photos : Solène Decosta / STADION

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