Le Marathon de Londres 2025 a couronné ce dimanche le Kényan Sabastian Sawe (2h02’27) et l’Éthiopienne Tigist Assefa (2h15’50, record du monde lors d’une course exclusivement féminine) qui ont levé les bras en premiers sous les fenêtres de Buckingham Palace. Débuts canon sur la distance pour l’Ougandais Jacob Kiplimo, deuxième en 2h03’37.
La course masculine n’a finalement pas été aussi folle et irrationnelle que prévu mais elle restera très certainement dans les mémoires des spectateurs présents au bord des routes ou assis devant leur poste de télévision pour ce Marathon de Londres. Les magiciens du macadam ont su profiter des conditions météo idéales ce dimanche matin dans les rues de la capitale britannique, avec un tracé ultra-plat, une température de 14°C au départ et un vent relativement faible, pour réaliser d’excellentes performances. Chez les messieurs, la palme est revenue à Sabastian Sawe qui avait déjà fait sensation à Valence le 1er décembre dernier en claquant un chrono de 2h02’05 pour sa première apparition sur la distance reine de la course à pied.
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Alors que tous les prétendants à la victoire étaient encore dans le coup pour la gagne au 30e km (passage au semi en 1h01’30, sur les bases de 2’03’00), c’est à ce moment là que le Kényan de 29 ans a décidé de placer une accélération brutale. Plus personne n’allait le revoir avant l’arrivée. Le cinquième performeur mondial de tous les temps l’a emporté en 2h02’27 devant l’Ougandais Jacob Kiplimo en 2h03’37, qui effectuait ses grands débuts sur la distance mythique. Le recordman du monde du semi-marathon a pris rendez-vous avec l’avenir et on se délecte d’avance de son prochain 42,195 km.
La troisième place est tombée dans l’escarcelle du tenant du titre, le Kényan Alexander Mutiso en 2h04’20. Suivent le Néerlandais Abdi Nageeye (4e en 2h04’20), vice-champion olympique à Tokyo en 2021, l’Éthiopien Tamirat Tola (5e en 2h04’42), champion olympique à Paris en 2024, et le Kényan Eliud Kipchoge (6e en 2h05’25), le plus grand marathonien de l’histoire.
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Record du monde pour Tigist Assefa dans une course exclusivement féminine
Chez les dames, l’Éthiopienne Tigist Assefa (record en 2h11’53 en 2023), deuxième performeuse planétaire de l’histoire, s’est montrée la plus rapide en 2h15’50, effaçant des tablettes l’ancienne marque planétaire sur une course exclusivement féminine, détenue depuis 2024 par la Kényane Peres Jepchirchir qui avait été créditée de 2h16’16 déjà dans la capitale britannique. Le record du monde absolu appartient à la Kényane Ruth Chepngetich (forfait ce dimanche), première femme à être descendue sous les 2h10, en 2h09’56 en 2024 à Chicago.
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Deuxième l’an passé au Marathon de Londres, la vice-championne olympique 2024 a cette fois fait la différence un peu après le 35 km, laissant sur place la Kényane Joyciline Jepkosgei, deuxième en 2h18’44, qui monte d’un cran sur la boîte après sa troisième place de l’année dernière. Les deux fondeuses s’étaient échappées à mi-parcours (passage au semi en 1h06’40, sur les base de 2h13’20). Finalement, la grande explication entre Tigist Assefa et la Néerlandaise Sifan Hassan n’a jamais vraiment eu lieu. La deuxième nommée, championne olympique 2024 et lauréate en 2023, n’était pas dans un grand jour mais a toutefois complété le podium en 2h19’00.
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Crédit photo : Gaëlle Mobuchon / STADION
