Le Meeting FAST5000 est de retour pour une nouvelle édition où le demi-fond sera encore roi ce samedi 6 juillet à Maisons-Laffitte. Avec du spectacle et des records garantis ! Présentation d’une belle journée de fête de l’athlétisme avec Simon Messenger, directeur de la compétition yvelinoise.
Quel week-end de folie pour les amoureux de vitesse et de performances en tout genre ! Alors que les meilleurs athlètes de la planète se rendront au Stade Charléty dimanche pour participer au Meeting de Paris, la On Track Nights Paris (organisation du FAST5000) fera office d’entrée de luxe ce samedi. De Montesson à Maisons-Laffitte, l’événement FAST5000 fête ses quatre ans et a obtenu pour cette édition 2024 le label World Athletics « Challenger » ainsi que l’intégration au circuit national de la Fédération Française d’Athlétisme.
Par-delà toute la logistique que confère un tel événement, ces courses de haut niveau seront proposées gratuitement. « C’est important d’avoir des courses élites de haut niveau devant un public qui n’a pas forcément l’occasion de voir ça gratuitement toutes les semaines », clame fièrement Simon Messenger, directeur du Meeting FAST5000. Et le mot d’ordre ambitieux n’a pas changé : « La course la plus rapide de ta saison ». L’objectif de l’événement est toujours d’atteindre une pluie de records. « Au moins 2/3 des athlètes réaliseront leurs meilleures performances », espère-t-il.
Deuxième saison de la « On Track Nights »
Voici venu la deuxième année des événements internationaux « On Track Nights » créés par l’équipementier suisse « On » en 2023. Après la Night of 10k PBS à Highgate (Grande-Bretagne) suivi de la Track Night de Vienne (Autriche), On Track Nights Paris/FAST5000 posera ses valises dans les Yvelines pour cet événement dédié au demi-fond en France et organisé par des bénévoles des clubs locaux (SO Houilles, AC Montesson, Athlé 78). L’événement, sous un soleil annoncé, devrait une nouvelle fois faire affoler les compteurs puisque toutes les conditions seront réunies (lièvres et wavelight notamment). « On offre aux athlètes les meilleures conditions possibles pour une performance optimale », résume parfaitement Simon Messenger. Les athlètes participant au circuit découvriront ensuite une nouvelle étape, avec le « Middle Distance Circuit » de Tokyo (Japon), premier rendez-vous de la série en Asie. « Zatopek : 10 », à Melbourne (Australie) en fin d’année viendra conclure les « On Track Nights ».
« On » a décidé de cibler plusieurs branches de coureurs de demi-fond, qu’ils soient aux élites, U20 (juniors), semi-professionnels ou amateurs pour battre leurs records personnels, accumuler des points précieux (ranking) et se préparer aux mieux pour ceux qui ont obtenu leur sésame pour les Jeux olympiques de Paris (1er au 11 août 2024 pour les épreuves d’athlétisme). Les fans et passionnés se rapprochent de plus près des stars de l’athlé international.
Divertissements au rendez-vous
Que vous veniez pour soutenir les coureurs ou vous amusez, tout sera possible. Même de nuit s’il vous plaît. Entre Dj’s, acrobates, châteaux gonflables, ateliers pour enfants, jongleurs de feu ou groupes de danse, de nombreuses activités seront offertes aux visiteurs dont 3000 à 5000 sont attendus cette année. Pour les demi-fondeurs et visiteurs, des projections, des stands interactifs, des zones de récupération et des points de restauration seront également à disposition. Inspiré du « Night of the 10k PBs » Londonien, le show sera assuré de 12h15 à 22h40 non stop !
Voir cette publication sur Instagram
« L’idée de cet événement est de créer un « spectacle sportif » comme le baseball aux États-Unis, où il y en a certains qui vont regarder le match parce que ça les intéresse alors qu’une grande partie s’y rend pour passer un bon moment avec leur famille autour d’une bière, indique Simon Messenger. On veut donner des excuses, même pour ceux pour qui l’athlétisme n’est pas leur « dada » à la base, de venir, de regarder, et de passer un bon moment avec leur famille et leurs amis. Et sur la piste, on essaie de faire comme dans les grands championnats pour faire monter l’énergie chez les athlètes mais version amateur. »
Du beau monde sur 5000 m
Connu principalement pour son 5000 m aux allures de Championnats du monde où toutes les conditions seront réunies (lièvres et wavelight notamment) pour claquer des énormes chronos, cette course verra Yoann Kowal (13’34 en 2016) défier Valentin Gondouin (13’16″21), accompagné par On, Simon Bédard (13’19″16) et Fabien Palcau (13’31″09). Dans la finale B, seuls Martin Desmidt (13’32″44) et Marc Lauret (13’40″55) représenteront les meilleures chances françaises tandis que le Sud-Africain Maxime Chaumeton s’avancera en favori avec son meilleur chrono enregistré à 13’22. Le Suisse Morgan Le Guen prendra les rênes de cette course en tant que lièvre.
Voir cette publication sur Instagram
À l’instar de l’an passé, il n’y aura pas moins de neuf séries de 5000 m chez les hommes et cinq chez les femmes, programmées en fonction des meilleures performances de chaque athlète. « Côté hommes, 101 athlètes visent moins de 14 minutes sur 5000 m, comme l’an dernier. Tandis que chez les femmes, près 50 viennent accrocher les 16 minutes, c’est énorme », éclaircie le directeur du FAST5000.
Clémence Calvin inscrite
Chez les femmes, aucune Française n’est parvenue à rentrer dans la première finale du FAST5000 alors que les meilleures affolent les compteurs : l’Éthiopienne Girmawit Gebrzihair (14’46″12 en 2023), l’Américaine Vanessa Fraser (14’48″51 indoor en 2020) ou la Kényane Nelvin Jepkemboi (14’50″00 en 2024) suivront le rythme du lièvre Leila Hadji, cinquième de la finale B l’an dernier (16’03”66). Elles seront pourtant 10 Tricolores à vouloir rattraper Aude Clavier (lièvre) dans la finale 2 avec Clémence Calvin (15’07″58 en 2014), autorisée à recourir depuis décembre dernier, Manon Guillermin (15’59 sur 5 km), Emilie Girard (16’03″86), Salomé Brun (9’23 sur 3000 m), Pauline Simon (16’12″02), Lucie Lerebourg (16’33″75), Ophélie Serra Boxberger (8’59 sur 3000 m) et les soeurs Dennilauler (16’17 sur 5 km pour Constance et 16’38″02 sur 5000 m pour Caroline).
Paul Anselmini sur 1000 m
Lors de cette édition, le 1500 m de Jimmy Gressier a laissé sa place au 1000 m dont la concurrence sera féroce bien qu’amputé de l’absence de dernière minute de Romain Mornet et Maël Gouyette, lesquels devraient figurer dans la sélection française pour les JO de Paris 2024. « Cela attire bien évidemment des coureurs de 800 m ou 1500 m qui n’ont pas l’habitude de cette distance, justifiait Simon Messenger. Ce type de course, qui n’a rien à voir avec celle de championnat, est vraiment l’occasion de perfer et d’établir un record. Ces athlètes savent que s’ils font les championnats nationaux de quelconque pays, ils pourront jouer la médaille et non le chrono ».
Celui qui prendra donc la lumière n’est d’autres que le spécialiste du 800 m Paul Anselmini, ayant, lui, fait une croix sur les France. Avec un chrono de référence enregistré en 1’44″73, le Parisien de l’EFCVO jouera la victoire en compagnie de Baptiste Mischler (1’45″37) qui tentera également de se frayer un chemin vers la gagne dans une bataille guidée par Mehdi Yanouri (lièvre). Les autres Français à suivre sur cette distance dans la finale 2 seront Hugo Houyez (1’45″52), Thomas Marques de Andrade (1’45″70), Youssef Benzamia (1’45″96), Sacha Cultru (1’46″02) et Thomas Piquart (1’48″20) qui devront chacun tirer leur épingle du jeu pour satisfaire un gros chrono derrière le lièvre Baptiste Depril-Dupré.
Voir cette publication sur Instagram
Peu couru en compétition officielle, le 2000 m possèdera également un plateau particulièrement dense chez les féminines. En l’absence d’Agathe Guillemot (athlète sponsorisée par On), en démonstration lors des « Elite » sur 1500 m, les Éthiopiennes Hawi Abera (4’05″23) et Ksanet Alem (4’06″16) devraient se livrer une belle empoignade à Maisons-Laffitte.
Plusieurs Tricolores seront aussi à scruter, à commencer par Katia Delarche (4’08″58), Alice Seguin (4’11″81), Lise Thimon (4’12″26), Louisa Esmouni (4’14″05) et Louise Morval (4’20″86) dans une course où Aude Clavier assurera le rôle de lièvre. Nul doute que la compétition ne se déroule pas comme prévu autour d’une organisation presque parfaite. « Un meeting réussi, c’est avant tout voir les athlètes, les spectateurs et les bénévoles partir avec un sourire sur leur visage. Et que tout le monde soit content d’avoir fait l’effort de s’être impliqué dans le projet », conclut Simon Messenger avec hâte que ce samedi festif débute.
Programme On Track Nights Paris by FAST5000 2024
- 13h15 : Courses Enfants
- 14h00 : 3000 m Hommes
- 14h20 : 3000m Femmes
- 14h45 : 5000 m Hommes (Série 9)
- 15h00 : Workshop Dance
- 15h15 : 5000 m Femmes (Série 5)
- 15h30 : Acrobates / Cracheurs de feu
- 15h45 : 5000 m Hommes (Série 8)
- 16h15 : 5000 m Hommes (Série 7)
- 16h45 : 5000 m Femmes (Série 4)
- 17h15 : 5000 m Hommes (Série 6)
- 17h45 : Dance Show
- 17h50 : Race Run Crews
- 18h05 : 5000 m Hommes (Série 5)
- 18h30 : Acrobates / Cracheurs de feu
- 18h35 : 5000 m Femmes (Série 3)
- 19h05 : 5000 m Hommes (Série 4)
- 19h45 : Breakdancing
- 19h50 : 5000 m Hommes (Finale C)
- 20h20 : 5000 m Femmes (Finale B)
- 20h30 : Acrobates – Cracheurs de feu
- 20h50 : 5000 m Hommes (Finale B)
- 21h15 : 1000 m Hommes (Finale B)
- 21h20 : 1000 m Hommes (Finale A)
- 21h30 : 2000 Femmes (Finale A)
- 21h50 : 5000 m Femmes (Finale A)
- 22h15 : 5000 m Hommes (Finale A)
- 22h40 : Podiums
Retransmission en direct sur YouTube puis sur European Athletics et Athlé TV
- De 13h55 à 20h, gratuitement accessible en direct sur la chaîne YouTube du FAST5000
- À partir de 20h, accessible en direct sur European Athletics et sur Athlé TV (gratuit pour les licenciés FFA)
Retrouvez tous les produits de la gamme On, en cliquant ici.
Plus d’informations sur www.fast5000.fr
Texte : Dorian Vuillet
Crédit photo : Antoine Decottignies / STADION