À la veille du Meeting de Paris 2023, retour sur la conférence de presse qui s’est tenue ce jeudi au stade Charléty avec les principales têtes d’affiche de la réunion francilienne : Sydney McLauglin-Levrone, Kevin Mayer, Marcell Jacobs ou encore Noah Lyles. Morceaux choisis.
Sydney McLaughlin-Levrone (400 m)
« Je suis très heureuse de lancer ma saison sur 400 m au Meeting de Paris. Mon entraîneur veut voir où j’en suis sur cette distance. Je lui fais confiance. Pour moi, l’enjeu est de bien courir demain soir et on verra pour la suite de la saison. Je ne sais pas si je vais participer à des 400 m haies ces prochaines semaines. C’est un exercice très intéressant de courir sur ces deux distances car elles sont très différentes. Je pense que le 400 m me fera du bien pour gagner en vitesse en vue du 400 m haies. Cela me permet aussi de sortir de ma zone de confort. »
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Marileidy Paulino (400 m)
« Je suis très contente d’être ici. Mon objectif sera de revenir à Paris l’an prochain pour décrocher la médaille d’or olympique et, pourquoi pas, battre le record du monde. Je rêve d’accomplir de belles choses, à l’image du parcours extraordinaire de Félix Sanchez. »
Marcell Jacobs (100 m)
« Cette course aurait dû être ma troisième de la saison, il s’agira finalement de ma course de rentrée. Je voulais m’assurer que tous mes pépins physiques étaient derrière moi. Cette course sera idéale pour lancer ma saison et atteindre les objectifs que je me suis fixé. La médaille d’or mondiale est la seule qui manque à mon palmarès. Cette longue absence n’a fait qu’accroître ma motivation. Le plus important pour moi est de me sentir bien et d’arriver sur la piste pour concrétiser le travail effectué au quotidien. »
Noah Lyles (100 m)
« Je me sens très bien, j’ai hâte de courir demain soir. Je sais parfaitement ce que je dois faire lorsque je suis au départ d’une course. J’ai bien progressé l’année dernière, y compris après mon titre mondial sur 200 m. C’est très excitant car je sens que les gros chronos ne vont pas tarder à sortir. Sur 100 m, je sais que je dois encore progresser sur la première partie de course. C’est notamment pour cette raison que j’ai participé à beaucoup de 60 m en salle cet hiver. »
Faith Kipyegon (5000 m)
« Ce record du monde sur 1500 m a été un moment extraordinaire. Je l’avais manqué de peu l’an passé. A Florence, j’étais très relâchée pendant toute la course et je savais qu’il fallait y croire jusqu’au bout. J’espère avoir d’autres opportunités pour faire encore mieux à l’avenir. Je suis un peu fatiguée mais j’espère réussir une très belle course sur 5000 m à Paris. C’est un peu stressant car l’effort est plus long. Il faudra que je trouve mes repères sur la piste. »
Dina Asher-Smith (200 m)
« J’aime beaucoup Paris. J’ai pas mal d’amis ici et j’y passe pas mal de temps. Nous sommes seulement à une heure de Londres. Pour moi, les Jeux olympiques de 2024 seront presque à la maison. Vendredi dernier, lors du Meeting de Florence, j’ai ressenti une crampe lors de l’échauffement, juste avant de prendre le départ. C’était très frustrant de ne pas courir mais je n’ai voulu prendre aucun risque pour la suite de la saison. Je me sens beaucoup mieux et j’espère courir vite demain soir. Le 200 m est une distance que j’adore. »
Marie-Josée Ta Lou (200 m)
« Je suis très excitée à l’idée de courir à Paris. C’est ici que j’ai participé à mon premier meeting Wanda Diamond League en 2015. J’ai porté les couleurs du Stade Français pendant plusieurs années, c’est un peu ma seconde famille ici. Je prends toujours les compétitions les unes après les autres. Je sais que cette course sera très rapide alors j’espère y réaliser un super chrono. »
Keely Hodgkinson (800 m)
« Cette piste est très belle. Il s’agira de ma course de rentrée. Mes derniers entraînements sont bons. On verra selon les jambes demain soir, mais j’espère réussir une belle course. J’ai bien travaillé depuis mon titre européen en salle. L’objectif est de courir de plus en plus vite tout au long de la saison. Les médailles sont ma priorité. Je ne suis pas du genre à trop me projeter. L’important est de savoir où je vais, d’avoir des objectifs en tête, et de tout mettre en place pour les atteindre. »
Benjamin Robert (800 m)
« J’ai gagné ici l’an passé et j’espère récidiver demain. Quand tu remportes une course de ce niveau, tu te rends compte que tu peux rivaliser avec le top niveau mondial. Je suis dans une meilleure forme physique et mentale que l’an passé. Mes objectifs ont changé, j’ai envie de remporter des médailles et de gagner chaque course à laquelle je participe. Je vais viser le titre aux championnats du monde. Je travaille chaque jour pour atteindre cet objectif. En France, le niveau du 800 m est très bon. C’est important d’avoir une bonne dynamique. »
Kevin Mayer (Triathlon)
« Demain, ce sera ma première vraie compétition de l’année. Je vais être transcendé par le public. Le 110 m haies va m’aider pour la suite, en me permettant de prendre des marques. J’ai eu quelques douleurs au dos en lançant à Montpellier il y a deux semaines. J’y vais à tâtons pour être le plus en forme possible pour les Mondiaux. Ma priorité est de ne pas être blessé. Et quand je suis en forme, je peux gagner l’or. »
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Anna Hall (400 m et Hauteur)
« L’objectif est d’enchaîner les sorties et de me tester sur différentes épreuves. Je sors d’une saison pleine avec des records dans plusieurs épreuves. J’ai changé pas mal de choses sur le plan technique et je continue d’apprendre. Je pense que c’est ce qui a fait ma force ces derniers mois. Je suis très contente de pouvoir participer à plusieurs épreuves lors des plus grandes compétitions, comme ici à Paris. »
Grant Holloway (110 m haies)
« C’est toujours un plaisir de courir en France. J’ai participé à plusieurs courses depuis le début de la saison. La forme continue de monter, je progresse lors de chaque sortie. J’ai encore de belles années devant moi, avec des médailles et des titres à aller chercher. Tu peux être très talentueux, mais si tu n’as pas cette rigueur et cette envie de progresser au quotidien, tu ne peux pas y arriver. Vous savez, il faut être un peu fou pour faire du 110 m haies. J’ai toujours eu envie d’affronter les meilleurs athlètes du monde. Les Trials, qui auront lieu dans quelques semaines, seront un passage important avant les championnats du monde. »
Devon Allen (110 m haies)
« Je suis content d’être de retour sur la piste. J’espère avoir appris de ma disqualification aux championnats du monde. L’important pour moi est de pouvoir m’entraîner régulièrement et d’être en pleine forme pour courir vite. Aux Etats-Unis, le premier objectif est de faire partie de la sélection. Il y a des adversaires de taille, à commencer bien sûr par Grant. »
Pascal Martinot-Lagarde (110 m haies)
« Ça fait des années que je n’ai pas fait de préparation sans pépin physique. Cette année, je n’ai eu aucun souci. La dernière fois, c’était en 2014 et j’avais terminé deuxième. Je suis satisfait de ma préparation, mais ça ne s’est pas encore vu sur les courses. Mon objectif de demain est de ne pas sortir frustré et de faire une course beaucoup plus propre qu’à Montreuil. Je veux rester la valeur sûre du 110 m haies mondial. »
Wilhem Belocian (110 m haies)
« Mes premières compétitions de la saison sont satisfaisantes. Je veux me concentrer demain sur le schéma de course, avoir les jambes et prendre du plaisir. Je ne vise pas de chrono. Ici, j’ai envie de me nourrir de la belle atmosphère. C’est une chance d’avoir une compétition comme le Meeting de Paris, devant notre public. Affronter les meilleurs en meetings me donne plus d’informations pour les championnats. »
Margot Chevrier (Perche)
« J’ai emmené plein de perches pour demain. J’ai un étui complet et j’en ai même achetées des nouvelles. Il faudra être efficace et profiter des bonnes conditions. Ce sera ma première fois à Charléty, il y a toute ma petite famille qui vient. Je vais en profiter. Ça va également être l’occasion de prendre de l’expérience face aux meilleures mondiales, de pouvoir m’exprimer lors d’un gros rendez-vous et de prendre des points au ranking. Si je saute bien, les performances suivront. »
Wilfried Happio (400 m haies)
« J’ai eu une petite frayeur à Hengelo, où j’ai ressenti une petite douleur au ménisque gauche au début de l’échauffement. C’était juste un petit pincement au niveau du cartilage et j’ai eu le feu vert de l’équipe médicale pour pouvoir m’aligner à Paris. Je suis content de courir à la maison. C’est une opportunité pour la famille et nos proches de venir nous voir. Je sors de ma dernière séance, lors de laquelle j’ai fait de gros départs et ça a tenu. Normalement, tout va rouler pour demain. »
Mélina Robert-Michon (Disque)
« L’enchaînement Montreuil-Rome a été super intéressant, surtout qu’il n’était pas du tout prévu. Il y avait de la fatigue et les conditions n’étaient pas simples en Italie. L’échauffement a été hyper galère. J’ai cru que j’allais faire zéro pour la première fois de ma carrière. Mais j’ai finalement réussi à me remobiliser et ça a payé. J’aime beaucoup le Meeting de Paris, grâce à cette proximité avec le public français qui me booste. C’est un moment que j’attends impatiemment, même si je ne sais pas trop où j’en suis au niveau de la fatigue. »
Erwan Konaté (Longueur)
« Je n’arrive pas ici dans les meilleures dispositions. Je me suis un peu raté lors de mes trois premières compétitions de l’été. J’ai eu peur après ma dernière prestation. Je me suis même demandé si j’avais ma place ici. On a bien discuté avec mon coach, mon agent, ma préparatrice physique. Je suis là pour être bon. Il faut juste qu’il y ait le saut qui déclenche tout le positif. Je vais sauter avec le plaisir et l’envie demain. »
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Crédits photos : Antoine Decottignies / STADION