À quelques heures du premier match des Bleus à l’Euro 2021 contre l’Allemagne, on se met dans la peau de Didier Deschamps. Voici un 4-4-2 des athlètes de l’équipe de France d’athlétisme.
GARDIEN DE BUT
Gardien
Très à l’aise dans les airs, le recordman de France du saut à la perche (6,16 m) prend logiquement sa place dans les cages. Le Français est ce qui se fait de mieux à ce poste grâce à sa puissance, sa détente et son explosivité. Sorties dans les pieds, parades sur sa ligne et longs dégagements au pied, il est le portier idéal.
DÉFENSEURS
Arrière droit
Oubliez votre N’Golo Kanté, Monsieur « quinze poumons ». Le Chti de Boulogne-sur-Mer, son club formateur jusqu’en U17 nationaux, a été plusieurs fois meilleur aux tests VMA que l’actuel milieu de Chelsea (lui aussi passé par l’US Boulogne). Sélectionné avec l’équipe de France pour disputer la Coupe du monde de foot UNSS en 2015 au Guatemala (éliminé en demi-finale), « la mobylette », son surnom lorsqu’il jouait au foot, aurait pu devenir professionnel s’il n’était pas tombé par hasard dans l’athlétisme. Bon techniquement, il possède avant tout une énorme activité sur le terrain. Parmi les footballeurs les plus endurants du monde, il est capable d’avaler plus d’une dizaine de kilomètres par match et d’enchaîner les matchs à haut niveau.
Charnière centrale
Le duo Diniz-Mayer présente tous les arguments pour former l’un des plus solides au monde. Et a tout pour inspirer la plus grande des confiances. Le premier nommé est le leader d’une discipline exposée aux cartons lorsqu’on décolle un peu trop les pieds du sol. La science du placement et l’endurance de Yohann Diniz pour tenir le match vont contribuer à la solidité de son équipe. Joueur charismatique et respecté, il hérite naturellement du brassard de capitaine.
Charnière centrale
On trouvera à ses côtés le champion du monde du décathlon (9126 points) qui sait tout faire. Défense, relance, jeu de tête, sa polyvalence fait de lui le joueur le plus complet de l’effectif. Ses qualités humaines ont été unanimement appréciées par ses coéquipiers lors des derniers grands rendez-vous internationaux.
Arrière gauche
Ses performances le rendent indispensable, puisqu’il peut tacler en trois foulées un adversaire distant de 17,20 m. À ses qualités de percussion et d’explosivité s’ajoute une technique parfaitement bien maîtrisée.
MILIEUX DE TERRAIN
Ailier droit
Malgré la forte concurrence à ce poste (Wilhem Belocian et Aurel Manga), Pascal Martinot-Lagarde est un titulaire bien en place. Rapide et agile, on le place sur le côté droit où il évite les tacles comme il franchit les obstacles. Plus que jamais, la France compte sur lui et il devrait trouver la bonne idée pour s’offrir une occasion de but.
Ailier gauche
Quand il se dirige vers le but balle au pied, l’Aixois est tout simplement inarrêtable. Surnommé le « TGV de Culoz », il atteint une vitesse de pointe de 40km/h. Sa vitesse supersonique fait de lui un véritable cauchemar pour les défenseurs adverses.
Milieu défensif
L’équipe de France d’athlétisme a son Ibra.
Milieu relayeur
Un joueur hors-norme qui rate rarement une occasion de but. Endurant, rapide et doté d’un sens tactique indiscutable, PAB est l’homme qui met du rythme dans le jeu. Véritable footix, inutile de lui offrir l’équipement de la FFF, il l’a déjà étrenné au Stade de France en 2014 lors du Meeting Areva.
ATTAQUANTS
Avant-centre
À lui tout seul, l’homme le plus rapide d’Europe fait vivre un calvaire à la défense. Véritable dynamiteur, il fait voler en éclats l’arrière-garde adverse avec ses accélérations foudroyantes. Ce n’est pas jouable pour les défenseurs face un footballeur aussi rapide. À chaque occasion, ça devrait finir au fond des filets. Il relègue Kylian Mbappé au rayon des has been.
Avant-centre
Si les médailles étaient des buts, il serait notre meilleur atout offensif. Habitué à scorer face aux Kényans que l’on peut définir comme les brésiliens des pistes, on compte beaucoup sur le triple médaillé olympique du 3000 m steeple pour emmener l’équipe loin dans la compétition.
Qu’en pensez-vous ? Pas mal non ?
Crédits photos : Stadion & Fédération Française d’Athlétisme
