Paradis des demi-fondeurs de tous les niveaux, le Meeting National de l’Est Lyonnais de Décines-Charpieu propose un plateau à faire pâlir les plus grands rendez-vous mondiaux ce samedi 4 mai 2024. Avec une météo qui s’annonce favorable, les chronos vont trembler à de nombreuses reprises au cours de la soirée, où certains athlètes ont une mission bien précise : décrocher les minima pour les Championnats d’Europe de Rome (7 au 12 juin) et pour les JO de Paris 2024 (1er au 11 août). Parmi les invités les plus prestigieux, citons pêle-mêle Jimmy Gressier, Yann Schrub, Aurore Fleury, Louis Gilavert, Alexis Miellet, Etienne Daguinos et Sarah Madeleine. Bonne nouvelle : La compétition sera retransmise en direct sur notre page Facebook, grâce aux images mises à disposition par les organisateurs. Présentation des athlètes à suivre et des enjeux, épreuve par épreuve, avec Bastien Perraux, grand manitou de l’événement !
Le Meeting National de l’Est Lyonnais, dédié au demi-fond, connaît un franc succès depuis son premier opus en 2010. Le niveau général s’élève d’année en année, et la densité est de plus en plus forte, tant chez les hommes que chez les femmes. L’événement rencontre un gros engouement pour la 14e édition ce samedi 4 mai : Plus de 1000 coureurs de tous les niveaux, qui ont coché la date du 4 mai dans leur calendrier depuis de nombreuses semaines, seront en lice. Comment expliquer un tel succès ? Bastien Perraux, l’organisateur du MNEL, y voit plusieurs raisons : « Le positionnement de la date cette année matche bien, il y a quasiment toute l’élite française qui vient se tester pour lancer sa saison. Il va y avoir de vraies belles courses », se réjouit le directeur sportif du DMA.
« Notre idée, c’est que peu importe le niveau de l’athlète, qu’il soit cadet, débutant, athlète international, l’objectif est qu’on puisse partager la même compétition, ce qui se fait facilement sur la route mais moins sur la piste, poursuit Bastien Perraux. C’est notre idée depuis 15 ans, cela est en train de se démocratiser, de plus en plus d’organisateurs le font. On est très contents de voir un coureur régional et un vice-champion olympique (Paul Chelimo) dans le même événement, sur la même piste, et que tous les deux vont pouvoir battre leur record ». Bastien Perraux se félicite de la venue d’un public de spécialistes, et du fait que la compétition se déroule dans un petit stade, où tout le monde est autour de la main courante. « C’est ce qui fait l’ambiance et qui plaît. »
Un plateau de très grande qualité malgré un budget limité
Le budget du MNEL est « très serré », surtout par rapport aux gros meetings parce que l’équipe organisatrice est réduite. « Les contraintes pour obtenir le label international se sont traduites par des frais supplémentaires ». Bastien Perraux explique avoir dû se battre pour obtenir le budget nécessaire. Il remercie le soutien de dernière minute d’ASICS et du magasin DISTANCE. « Sans le Crédit Mutuel et les partenaires privés, on aurait eu du mal à proposer des lièvres de qualité par exemple », révèle l’organisateur.
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Une dotation ASICS pour les lièvres, une communication renforcée et des courses benjamins-minimes
Cette année, les meneurs d’allure recevront une tenue ASICS, grâce aux partenaires équipementiers. Niveau communication, « beaucoup d’équipes viendront prendre du contenu » : contenu vidéo, photo, Des prises de vue aériennes par drone, en plus de la retransmission en direct de la compétition. Nouveauté cette année, des courses pour les catégories benjamins et minimes seront intégrées au programme, en ouverture du Meeting National de l’Est Lyonnais.
« Un vrai petit championnat de France Elite »
Le MNEL est une nouvelle fois très relevé cette année. « C’est un vrai petit championnat de France Elite dans certaines courses, chez les hommes principalement, que ce soit sur le 1500 m, le 3000 m steeple, le 5000 m. Les meilleurs Français sont là, il y a eu un bon bouche-à-oreille, ce qui fait qu’il y a aussi beaucoup d’athlètes étrangers, des jeunes Français et des internationaux. Ce qu’on aime bien, c’est la densité qui est présente même dans les séries 2, 3, 4. Il n’y a pas que l’élite, c’est un mélange entre régionaux, nationaux et élite », souligne Bastien Perraux.
L’organisateur du MNEL met en lumière le fait que ce meeting accueille de « vrais talents » et devient « un incubateur de talents », puisque quasiment tous les meilleurs Français sont passés, à un moment donné de leur carrière, par le Meeting National de l’Est Lyonnais.
800 m Femmes : Des minima dans le viseur
- Date et heure : Samedi 4 mai – 19h30
- Vainqueure en 2023 : Ellie Sanford (Australie) en 2’00″88
- Record : 2’00″37 par Netsanet Desta (Ethiopie) en 2021
Elles sont plusieurs à vouloir casser la barrière des 2 minutes. « Pareil que chez les hommes, on a pas mal de Françaises solides. Les meilleures derrière Rénelle Lamote. Il faudra également être attentif à la performance de la Norvégienne Malin Hoelsveen qui a réalisé 2’01″63 en cadettes. Je pense qu’Anaïs Bourgoin a envie d’aller chercher les minima européens (fixés à 2’00″00) », suppose Bastien Perraux.
Les Françaises Anaïs Bourgoin (2’00″86), Charlotte Pizzo (2’00″86), Clara Liberman (2’01″14), Eugénie Morel (2’02″00) et Bérénice Cleyet-Merle (2’02″17) seront sur la ligne de départ avec le même objectif, et batailleront avec l’Allemande Tanja Spill (2’00″66), l’Italienne Gaia Sabbatini (2’00″75), championne d’Europe U23 en 2021 sur 1500 m, et la Norvégienne de 19 ans, Malin Hoelsveen (2’01″63), championne d’Europe U18 du 800 m en 2022, connue aussi pour être à l’aise en ski de fond. Un chiffre pour illustrer la forte densité sur le 800 m féminin à Décines : Cinq records personnels avaient été établis en finale A l’an passé. On peut s’attendre à ce que ce chiffre gonfle samedi soir. Dans la finale B (18h23), les Françaises Charlotte Dumas (2’02″12), héroïne de l’affiche promotionnelle, Maëliss Trapeau (2’02″92), Julia Chérot (2’02″93) et Cindy Bourdier (2’03″09) pourraient profiter de l’effervescence de la compétition pour abaisser leur chrono.
800 m Hommes : Paul Anselmini face aux cadors européens
- Date et heure : Samedi 4 mai – 19h40
- Vainqueur en 2023 : Joseph Deng (Australie) en 1’43″99
- Record : 1’43″99 par Joseph Deng (Australie) en 2023
Le 800 m promet d’être un beau spectacle. « Les deux 800 m sont magnifiques », détaille l’organisateur de l’événement. « Sur le 800 m hommes, il y a vraiment de grosses pointures européennes, complétées par des Français qui ont envie d’aller faire quelque chose de bien ». Bastien Perraux souligne la présence de Paul Anselmini, médaillé de bronze des Europe U23 l’été dernier à Espoo. « On sait que Paul est en forme, ça va être sympa de voir ce qu’il va faire ». Le 800 m homme partira sur les bases de 1’44″00, sachant que le record du Meeting National de l’Est Lyonnais a été établi l’an dernier par l’Australien Joseph Deng en 1’43″99.
La victoire devrait se jouer entre les Britanniques Elliot Giles, deuxième performeur mondial de tous les temps en salle sur 800 m (1’43″63 en 2021), et Archie Davis (1’44″72), les Italiens Simone Barontini (1’44″34), champion d’Europe U23 en 2021, et Catalin Tecuceanu (1’44″79), quatrième des Mondiaux indoor 2024 à Glasgow, et enfin le Marocain Oussama Nabil (1’44″25), deuxième de l’édition 2023 en 1’45″44.
Côté Tricolores, alors que le double tour de piste messieurs suscite une émulation dans l’Hexagone, le record personnel de l’espoir Paul Anselmini (1’45″42), fort d’un chrono de 2’17’03 sur 1000 m à Milan samedi dernier, est en danger. Il faudra bien sûr compter avec Hugo Houyez (1’45″52), lequel a établi son temps de référence ici-même il y a deux ans, et Corentin le Clézio (1’45″61), vice-champion de France Elite en salle 2024. En finale B (18h37), Sacha Cultru (1’46″02), Youssef Benzamia (1’46″17), Ludovic le Meur (1’46″40), Corentin Magnou (1’46″54), Louey Ouerrat (1’46″72), Thomas Marques de Andrade (1’46″76) et Clément Houcke (1’47″67) seront à surveiller de près dans la Capitale des Gaules.
1500 m Femmes : Aurore Fleury renoue avec sa distance fétiche
- Date et heure : Samedi 4 mai – 19h50
- Vainqueure en 2023 : Sarah Billings (Australie) en 4’07″44
- Record : 4’07″44 par Sarah Billings (Australie) en 2023
Sur le 1500 m féminin où le lièvre s’élancera sur les minima pour les Championnats d’Europe fixés à 4’05″00, c’est Aurore Fleury qui détient le meilleur chrono des engagées en 4’03″35 (2021 à Monaco). Septième performeuse française de tous les temps, la Nancéienne de 30 ans effectuera sa première sortie de l’année sur sa distance de prédilection après une année 2023 où elle a été freinée par des pépins physiques. Ses camarades de jeu se nomment Charlotte Mouchet (4’07″47), Katia Delarche (4’09″47), Alice Mitard (4’15″48) et Philippine de la Bigne (4’16″88) qui feront tout pour aller chercher une belle performance. Le peloton pourra aussi voir émerger l’Italienne Giulia Aprile (4’07″32) et la Néerlandaise Marissa Damink (4’08″41).
Il faudra aussi compter sur les protégées de Bastien Perraux, Coraline Maamouri (4’19″23), Anaëlle Guillonnet (4’21″03) ainsi que sur les espoirs multiples médaillées nationales, Alice Seguin (4’20″72), Camille Place (4’21″82), Julia Ravet (4’21″94) et Jade Buridon (4’27″09). Lise Phelippeau (4’21″78) et Chloé Susset (4’22″39) complètent cette course qui risque d’aller très vite.
1500 m Hommes : Jimmy Gressier et Yann Schrub en haut de l’affiche
- Date et heure : Samedi 4 mai – 20h00
- Vainqueur en 2023 : Anass Essayi (Maroc) en 3’32″87
- Record : 3’32″87 par Anass Essayi (Maroc) en 2023
C’est une course qui ne déparerait pas dans une étape de la Diamond League. Samedi, vers 20h00, le public du Stade Raymond Troussier de Décines va retenir son souffle. « Hormis Azedine Habz, tous les meilleurs français du 1500 m sont quasiment là avec quelques étrangers costauds pour les tirer vers le haut et essayer d’aller chercher les minima. Le 1500 m est un compromis entre des gros noms qui ne sont pas de la spécialité et des jeunes spécialistes qui ne vont pas avoir envie de se faire battre non plus. De nombreux athlètes, dont certains de retour de stage, ont hâte d’en découdre. C’est une rentrée des classes qui permettra de voir le niveau de chacun. »
Le lièvre Clément Dhainaut sera chargé de mettre sur orbite les fusées sur les bases des minima olympiques de 3’33″50, parmi lesquelles on retrouve deux stars du fond tricolore : le recordman d’Europe du 5 km (Monaco) et du 10 km (Lille) Jimmy Gressier (3’33″90 en 2023), qui pourrait tenter le doublé 5000-10 000 m au Stade de France, et Yann Schrub (3’41″59 en 2023), premier Français de l’histoire sacré champion d’Europe de cross-country à Bruxelles en 2023, lequel devrait être en mesure d’abaisser son chrono de référence. Leur objectif de ce 1500 m est de continuer à travailler leur vitesse en vue de l’emballage final lorsque la cadence s’accélère de manière brutale dans les grandes compétitions.
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Romain Mornet (3’34″29), Benoît Campion (3’34″34), Pierrik Jocteur-Monrozier (3’35″00), Arthur Gervais (3’35″22), Maël Gouyette (3’35″94), Djilali Bedrani (3’37″71) et Flavien Szot (3’37″98) seront aussi en lice pour bousculer leur record personnel. La course estampillée « nationale » (19h10), qui partira sur des bases de 3’36, sera aussi d’une excellente densité avec Quentin Tison (3’36″14), Thomas Piquart (3’39’06), Alexandre Selles (3’39″07), Antoine Senard (3’40″23), Théo Rageot (3’40″37), Ylies Mihoubi (3’41″80), Nicolas-Marie Daru (3’43″63), champion de France de cross court 2024, sans oublier le Danois Axel Vang Christensen, double champion d’Europe de cross-country U20 (2021 et 2023).
3000 m steeple Hommes : Louis Gilavert de retour, premiers pas pour Alexis Miellet
- Date et heure : Samedi 4 mai – 20h12
- Vainqueur en 2023 : Nicolas-Marie Daru (France) en 8’20″45
- Record : 8’20″45 par Nicolas-Marie Daru (France) en 2023
Sur le 3000 m steeple masculin, la Wavelight sera programmée sur les bases des minima olympiques (8’15″00) et sur les minima européens (8’25″00). Baptiste Coudert devra escorter Louis Gilavert (8’19″79), de retour en stage à Font Romeu, ce dernier semble d’ailleurs très en forme, lui qui ne s’est plus aligné sur la distance depuis sa quinzième place en finale de l’Euro de Munich en 2022. Triple champion de France Elite sur 1500 m (2018, 2019 et 2020), Alexis Miellet, qui a réalisé 5’30″83 sur un 2000 m steeple le 27 avril dernier, fera ses grands débuts sur 3000 m steeple.
Les cracks Luc Le Baron (8’29″58) et Baptiste Guyon (8’29″48), troisième des Europe espoirs 2023, se sont rapprochés des minima pour Rome le 30 avril dernier à Huelva, établissant tous les deux leur record personnel, seront de la partie. Le MNEL sera peut-être l’occasion pour eux de toucher de la pointe les 8’25. Il faudra aussi garder un œil sur le chrono de Valentin Bresc (8’31″07) et sur Baptiste Fourmont (8’31″29), tous les deux à domicile, sous l’œil de leur coach Bastien Perraux. En finale B, la course comptera notamment la présence d’Abdelhamid Zerrifi (8’25″74), Julien Marie (8’36″71), Ghislain Airiau (8’38″91), Baptiste Cartieaux (8’39″42) et Titouan Haan (8’41″90).
5000 m Hommes : Etienne Daguinos, en piste pour les minima olympiques
- Date et heure : Samedi 4 mai – 20h30
- Vainqueur en 2023 : Moumin Bouh Guelleh (Djibouti) en 13’28″74
- Record : 13’28″74 par Moumin Bouh Guelleh (Djibouti) en 2023
Un des temps forts de cette soirée enflammée sera le 5000 m hommes. Pour Bastien Perraux, il s’agit de l’épreuve la plus relevée du meeting. « Une densité très internationale, avec l’Américain Paul Chelimo (12’57″55), vice-champion olympique à Rio en 2016, l’Éthiopien Milkesa Fikadu, vainqueur du Meeting Indoor de Lyon sur 3000 m cet hiver (7’42″66), qui a l’ambition de courir sous les 13 minutes sur les 12 tours et demi, et l’Espagnol Carlos Mayo (13’18″15), une pointure européenne, puis les Français en forme, Etienne Daguinos, Donovan Christien, Valentin Gondouin, Simon Bédard, qui vont tenter d’atteindre les minima ».
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Dans ce peloton de folie, Etienne Daguinos (record en 13’15″26 à Oordegem en 2023), l’une des principales têtes d’affiche françaises de ce Meeting National de l’Est Lyonnais, sera en mission pour tenter de s’acquitter des minima olympiques (13’05″00) et tentera de s’accrocher le plus longtemps possible à la foulée des magiciens des pistes. Donovan Christien (13’22″61), Valentin Gondouin (13’30″02) et Simon Bédard (13’31″40) savent que l’occasion est belle d’aller très vite.
5000 m Femmes : Première incursion pour Sarah Madeleine
- Date et heure : Samedi 4 mai – 20h50
- Vainqueure en 2023 : Anjelina Nadai Lohalith (Soudan du Sud) en 15’33″85
- Record : 15’33″85 par Anjelina Nadai Lohalith (Soudan du Sud) en 2023
Le 5000 m femmes devrait lui aussi égailler la soirée puisque plusieurs athlètes peuvent prétendre à se rapprocher des 15 minutes. La tête de course s’élancera en 15’15 / 15’20, pour mettre le grappin sur les standards européens. Ce sera l’ambition de la Bahreïni Bontu Rebitu qui détient un record en 15’02″22 (2023) et qui s’est illustrée à plusieurs reprises sur les podiums des Jeux panarabes ou lors des Championnats d’Asie, ainsi que de la Djiboutienne Samiyah Hassan (15’21″76 en 2023 à Montesson).
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De quoi aider la sociétaire de l’EFCVO Sarah Madeleine, qui s’entraîne sous la houlette de Bastien Perraux à Lyon, à se débarrasser des minima pour Rome fixés à 15’15 pour sa toute première apparition sur la distance. Un objectif qui, aux premiers abords, paraît compliqué puisque seulement huit athlètes tricolores sont descendues sous cette marque dans l’histoire. Toutefois, Sarah Madeleine nous bluffe à chacune de ses sorties ces derniers mois : vainqueure du cross de sélection pour l’Euro de cross à Allonnes le 19 novembre 2023, championne d’Europe sur le relais mixte dans les labours de Bruxelles le 10 décembre 2023, septième rang des meilleures performeuses françaises de tous les temps pour ses débuts sur 10 km en 31’52 à Nice le 7 janvier 2024, sixième meilleure performance française de tous les temps sur le 3000 m en salle en 8’53″51 à Lyon le 9 février 2024. Bastien Perraux, son coach, explique que l’objectif sera de « bien maîtriser son premier 5000 m, elle sera plutôt sage, avec l’objectif de faire autour de 15’20, si possible de se rapprocher des 15’15, pour les championnats d’Europe. »
Autour de 15’30, elles sont nombreuses, à l’image de la Norvégienne Amalie Saeten (15’27″00), la Belge Chloé Herbiet (15’42″68), la Hongroise Lili Anna Vindics-Toth (15’42″68), l’Italienne Elisa Palmero (15’42″77), et surtout, l’attraction danoise Sofia Thogersen (15’44″29), 18 ans, habituée des podiums internationaux. Cette dernière est championne d’Europe U18 2022 du 3000 m, deux fois vice-championne d’Europe U20 du 1500 m et du 3000 m, et troisième du 5000 m.
Les meilleures françaises de la discipline seront présentes : Aude Korotchansky (15’33″04 en 2020), vice-championne de France du 10 000 m 2023, Célia Tabet (15’55″00), championne de France de cross court 2023, Laëtitia Bleunven (16’17″75), troisième des France de cross long 2024, ou encore Lise Thimon, deuxième des France Elite sur 3000 m en salle 2024.
3000 m steeple Femmes : Les Françaises ont une belle carte à jouer
- Date et heure : Samedi 4 mai – 21h15
- Vainqueure en 2023 : Flavie Renouard (France) en 9’37″97
- Record : 9’35″11 par Aimee Pratt (Grande-Bretagne) en 2020
Sur le 3000 m steeple féminin, Bastien Perraux décrit « une très belle start-list, avec une densité autour de 9’45 ». Ce sera probable de voir le lièvre partir sur les bases de 9’40. Emilie Girard emmènera dans sa foulée Ophélie Serra-Boxberger (9’31″84), de retour à la compétition après quatre ans de suspension suite à un contrôle antidopage positif en 2019, Alexa Lemitre (9’46″29), Floriane Quesada (9’54″33), Leïla Hadji, auteure d’un 9’53″91 le 25 avril dernier à Lisbonne, et Fatiha Sanchez (9’54″57). La Suédoise Julia Samuelsson, qui vient de claquer 9’48″15 sur la distance à Huelva le 30 avril, sera présente à Décines pour jouer la gagne.
« Notre satisfaction, c’est que les athlètes réalisent des perfs »
Une édition 2024 réussie selon Bastien Perraux : « Quand les gens sont satisfaits, je suis satisfait. Si ceux qui sont venus atteignent leurs objectifs, les minima, et qu’ils repartent avec le sourire, on sera content. On ne cherche pas un classement, on n’est pas classés dans les meetings puisque c’est une compétition à thème, donc notre satisfaction, c’est que les athlètes réalisent des perfs. Une pensée très forte à la centaine de bénévoles et à la trentaine de juges qui vont être à pied d’œuvre samedi. »
En direct sur la page Facebook de Stadion dès 17h40
Vous l’avez compris, c’est une grande soirée d’athlétisme qui nous attend avec une compétition dont on ne se lasse jamais. Le Meeting National de l’Est Lyonnais mettra sur le devant de la scène de nombreux spécialistes français et têtes d’affiche internationales. Votre média a le plaisir de vous annoncer que la compétition sera diffusée sur sa page Facebook à partir de 17h40. Cet article sera actualisé avec le lien vers le LIVE dès qu’il aura débuté.
Le programme 2024
- 14h00 : 800 m Femmes (Régional)
- 14h40 : 800 m Hommes (Régional)
- 16h00 : 1500 m Femmes (Régional)
- 16h32 : 1500 m Hommes (Régional)
- 17h48 : 1000 m Benjamines
- 17h55 : 1000 m Benjamins
- 18h02 : 1000 m Minimes filles
- 18h09 : 1000 m Minimes garçons
- 18h23 : 800 m Femmes (National)
- 18h37 : 800 m Hommes (National)
- 19h00 : 1500 m Femmes (National)
- 19h10 : 1500 m Hommes (National)
- 19h30 : 800 m Femmes (National, Finale A)
- 19h40 : 800 m Hommes (International, Finale A)
- 19h50 : 1500 m Femmes (National, Finale A)
- 20h00 : 1500 m Hommes (International, Finale A)
- 20h12 : 3000 m steeple Hommes (International)
- 20h30 : 5000 m Hommes (International)
- 20h50 : 5000 m Femmes (International)
- 21h15 : 3000 m steeple Femmes (National)
- 21h30 : Remise des prix
- 21h36 : 3000 m steeple Hommes (National)
- 22h05 : 5000 m Hommes (National)
- 22h25 : 5000 m Hommes (Régional)
- 23h05 : 5000 m Femmes (Régional)
Plus d’informations sur meetingathletismeestlyonnais.com
La listes des engagés, en cliquant ici.
Texte : Emma Bert
Crédit photo : STADION
