Meeting de Monaco : De l’exceptionnel attendu avec Sydney McLaughlin-Levrone, Armand Duplantis et Karsten Warholm

21 juillet 2023 à 8:01

Sydney McLaughlin-Levrone, Armand Duplantis, Karsten Warholm, Faith Kipyegon… Fidèle à son standing habituel, les organisateurs du Meeting de Monaco entendent proposer un magnifique spectacle le 21 juillet prochain. Les plus grandes stars de l’athlétisme sont attendues sur le Rocher pour enflammer la piste du Stade Louis-II. Présentation de la réunion de la Principauté, épreuve par épreuve.

Par où commencer ? En découvrant les listes de départ du Meeting de Monaco, on serait presque pris de vertige. Clairement, on ne pouvait pas rêver mieux comme casting royal. Comme à l’accoutumée, le plateau réuni par les organisateurs monégasques est incroyable et les meilleures performances mondiales pourraient venir de partout. Et plusieurs records planétaires vont même trembler. On peut s’attendre à vivre une compétition complètement déjantée. 

 

Longueur Femmes (18h40) : Pas là pour bâtir des châteaux de sable

Interdiction formelle d’arriver en retard au Stade Louis-II le 21 juillet ! Le concours de la longueur féminine promet déjà quelques étincelles et donnera de l’allure au Meeting de Monaco dès le début de la soirée. D’un côté, on retrouvera les expérimentées, avec l’Allemande Malaika Mihambo, championne olympique et du monde en titre, la Serbe Ivana Vuleta, championne du monde en salle et la Britannique Jazmin Sawyers, championne d’Europe en salle cet hiver à Istanbul. De l’autre, la nouvelle génération aux dents longues, emmenée par la Jamaïcaine Ackelia Smith qui domine les bilans mondiaux avec une meilleure marque à 7,08 m. À ses côtés, la Française Hilary Kpatcha qui a enchaîné les bonnes prestations et les victoires au mois de juin après une grave blessure au genou en 2021 : 6,86 m le 10 juin à Pézenas, 6,79 m le 17 juin à Nice et 6,75 m à Chorzow. La pensionnaire du CA Balma compte bien faire parler la poudre sur le Rocher et retrouvera sa dauphine des Championnats d’Europe par équipes, l’Italienne Larissa lapichino, vice-championne d’Europe en salle cet hiver à Istanbul avec 6,97 m.

 

Perche Hommes (19h10) : Armand Duplantis pour la passe de sept ?

Le public n’aura certainement d’yeux que pour lui, même si le spectacle sera partout aux quatre coins du stade. Premier à valider sa venue sur le Rocher, Armand Duplantis, l’un des hommes dont on parle le plus sur la planète Athlé, sera à l’œuvre pour la troisième fois au Stade Louis-II.  La première fois en 2019, le recordman du monde (6,22 m au All Star Perche de Clermond-Ferrand) avait réalisé 5,92 m et en 2020, il avait établi la meilleure performance mondiale de l’année avec 6,00 m. Cette année, le Suédois, natif de de Lafayette, aux Etats-Unis, s’est déjà élevé à 6,12 m le 27 juin à Ostrava. Armand Duplants a déjà amélioré le record du monde du saut à la perche à six reprises. Aurait-il la bonne idée de réussir la septième le 21 juillet ? On peut imaginer qu’il a envie de frapper un grand coup au Meeting de Monaco.

Pour l’accompagner, tous les meilleurs seront là : Le Philippin Ernest Obiena, nouveau venu dans le club des plieurs de gaule à 6 mètres, l’Australien Kurtis Marschall, qui vient de franchir 5,95 m à Sotteville-lès Rouen, l’Américain Christopher Nilsen, vice-champion olympique et du monde derrière Duplantis ainsi que vainqueur des Trials le week-end dernier à Eugene. Il faudra aussi compter sur KC Lightfoot, recordman des États-Unis avec 6,07 m et Sam Kendricks, champion du monde 2019, qui voudront oublier leur déconvenue des Trials (quatrièmes ex aequo) où seulement les trois premiers de chaque épreuve ont gagné leur billet pour les Mondiaux de Budapest (19 au 27 août). Côté Tricolore, Renaud Lavillenie et Thibaut Collet porteront fièrement les couleurs bleu blanc rouge, avec la volonté de bien figurer au classement. 

 

Javelot Hommes (19h15) : Un concours indécis

Au javelot, le Tchèque Jakub Vadlejchleader a signé la meilleure performance mondial 2023 le 13 juin à Turku (Finlande) en expédiant son engin à  89,51 m. Pour le pousser dans ses retranchements, il pourra compter sur l’Allemand Julian Weber (88,72 m), champion d’Europe de Munich 2022, le Grenadien Anderson Peters, double champion du monde (2019 et 2022) qui a expédié son engin à 85,88 m cette année à Doha (record à 93,07 m en 2022) ainsi que sur le Belge Timothy Herman, qui vient de battre son record cette année (87,35 m à Nairobi le 13 mai). Le Français Felise Vahai Sosaia (82,04 m en 2023) sera également de la partie.

 

Hauteur Femmes (19h58) : Décollage attendu

Le sautoir de Monaco sera digne d’une finale mondiale. À ce petit jeu, il faudra compter sur l’Australienne Nicola Olyslagers, tout en haut du bilan planétaire cet été avec 2,02 m, ainsi que sur les Ukrainiennes Yaroslava Mahuchikh (2,01 m) et Iryna Gerashchenko (2,00 m). Derrière, elles seront plusieurs sauteuses à vouloir s’inviter à la fête : la Britannique Morgan Lake et la Serbe Angelina Topic (1,97 m toutes deux) ou encore Eleanor Patterson, la championne du monde en titre qui n’a pas encore sauté cette saison. On aura aussi un œil attentif sur la prestation de la Belge Nafissatou Thiam, double championne olympique et du monde de l’heptathlon (2017 et 2022). Détentrice d’un record en hauteur à 2,02 m (Talence en 2019), la combinarde compte sur le Meeting de Monaco pour faire le plein de confiance avant de s’envoler pour Budapest, avec l’ambition de décrocher une troisième couronne planétaire. La Française Nawal Meniker tient une excellente opportunité de battre son record personnel à 1,93 m.

 

400 m haies Hommes (20h04) : Le combat de chefs

À eux trois, ils détiennent les huit meilleures performances de l’histoire sur 400 m haies. Le Norvégien Karsten Warholm, l’Américain Rai Benjamin et le Brésilien Alison dos Santos, qui ont terminé dans cet ordre dans la finale olympique absolument stratosphérique de Tokyo, offrant l’une des plus belles courses, si ce n’est la plus belle, de l’histoire des Jeux olympiques, ont rendez-vous pour un choc des titans en Principauté.

 

 

Lors de sa rentrée au Meeting d’Oslo, Karsten Warholm a réalisé le deuxième chrono de sa carrière sur 400 m haies en 46″52 (quatrième de l’histoire). La dernière fois qu’il a foulé la piste du Stade Louis-II, en 2021, le hurdler de 27 ans avait porté le record de la compétition à 47″08. Une marque qu’il devrait être en mesure de pouvoir descendre le 21 juillet prochain. Mais, vous l’avez compris, le Viking fou aura de gros clients pour le pousser, avec Rai Benjamin, qui a couru en 46 »62 (cinquième temps de l’histoire) lors des Trials, Alison dos Santos, champion du monde à Eugene l’été dernier en 46″26 et troisième performeur de l’histoire sur la distance. Côté Bleu, les espoirs reposeront sur Wilfried Happio, vice-champion d’Europe, qui cherchera à faire descendre encore son meilleur chrono de la saison de 48″13. Même objectif pour Ludvy Vaillant (48″50 en 2023), vice-champion de France Elite à Caen en 2022. Au Meeting de Monaco, c‘est une course aux allures de finale mondiale et on signerait tout de suite pour qu’en Hongrie, les mêmes athlètes soient présents sur la ligne de départ. 

 

400 m Femmes (20h15) : Sydney McLaughlin-Levrone pour continuer à se rapprocher de Marita Koch

Le tour de piste sans obstacles sera à coup sûr un des grands moments de la réunion monégasque. La star américaine Sydney McLaughlin-Levrone, qui a renvoyé au fond de la cave son record du monde du 400 m haies en 50″68 l’été dernier, ne dépare pas dans la distribution, avec l’objectif de faire voler en éclats son record personnel sur 400 m. Le week-end dernier dans l’Oregon, Sydney McLaughlin-Levrone a remporté le titre national sur 400 m, en 48″74, mettant une grosse claque à son ancien record (49″51), et à seulement quatre centièmes du record des États-Unis de Sanya Richards-Ross (48″70 en 2006). La championne olympique du 400 m haies se retrouve à un peu plus d’une seconde du record du monde de Marita Koch (47″60 en 1985). Venue en tant spectatrice l’an passé, la dernière fois que la protégée de Bob Kersee est apparue sur la piste de Monaco, c’était en 2019 et elle s’était imposée en 53″32 sur 400 m haies. Derrière, les places d’honneur devraient se jouer entre l’Américaine Britton Wilson (49″13) et l’Irlandaise Rhasidat Adeleke (49″20), respectivement troisième et quatrième au bilan mondial actuellement.

MAJ 21/0/2023 à 16h15 : Sydney McLaughlin-Levrone a pris la décision de ne pas participer au Meeting de Monaco en raison d’une gêne au genou.

 

800 m Hommes (20h25) : Les Mondiaux avant l’heure

Au départ du double tour de piste, on retrouvera les trois médaillés des Mondiaux de Eugene : le Kényan Emmanuel Korir, en retrait ces derniers temps, et ses dauphins, l’Algérien Djamel Sedjati (1’43″40) et le Canadien Marco Arop (1’43″30) qui ont déjà été vite cette saison. Sans oublier, qu’il y aura de gros clients dans la course : le Kényan Emmanuel Wanyonyi, leader de la saison estivale en 1’43″27, l’Algérien Slimane Moula (1’43″38) et le Kényan Wyclife Kinyamal (1’43″56). Fraîchement sacré champion d’Europe espoirs à Espoo, Yanis Meziane aura dans le viseur les minima pour les Mondiaux de Budapest (1’44″70).

 

Mile Femmes (20h35) : Faith Kipyegon pour un troisième record du monde sur le Mile ?

Habituée à l’exceptionnel, la Kényane Faith Kipyegon a battu en une semaine deux records du monde en bouclant le 1500 m à Florence le 2 juin en 3’49″11 puis en faisant arrêter le chronomètre du 5000 m en 14’05″20 à Paris le 9 juin. Considérée déjà par beaucoup de spécialistes comme la meilleure coureuse du 1500 m de l’histoire, avec ses deux titres olympiques (2016 et 2021) et ses deux couronnes mondiales (2017 et 2022), Faith Kipyegon sera au départ du Mile au Meeting de Monaco où elle est ici chez elle. L’an dernier, Faith Kipyegon avait coupé la ligne à trois dixièmes (3’50″37) de l’ancien record du monde de la distance. Faith Kipyegon détient huit des vingt chronos les plus rapides de l’histoire et est l’athlète avec le plus de performances sous les quatre minutes sur 1500 m. Le record du monde du Mile, qui est la propriété de la Néerlandaise Sifan Hassan qui avait été créditée de 4’12″33 sur la distance, en Principauté lors de l’édition 2019, est en très grand danger.

 

 

La Britannique Laura Muir, vice-championne olympique du 1500 m, l’Éthiopienne Freweyni Hailu, quatrième des Mondiaux de Eugene sur 1500 m et l’Allemande Konstanze Klosterhalfen, championne d’Europe 2022 du 5000 m essayeront d’exister. A noter, la présence de la Française Agathe Guillemot, qui ne cesse de battre son record personnel cette année (4’04″96 sur 1500 m à Ostrava). La récente meilleure performance hexagonale sur le Mile (1609 m) d’Alice Finot en 4’26″73 (le 10 juin à Montesson) vit peut-être déjà ses derniers jours. Auteure de son record personnel sur 1500 m lundi au Meeting de Marseille en 4’05″62, Bérénice Cleyet-Merle sera aussi sur la ligne de départ.

 

Triple saut Hommes (20h40) : Grosse bagarre en vue

Sauter dans le sable, un rêve de gosse que ces grands enfants font à merveille, à commencer par le Portugais Pedro Pichardo. Le champion du monde et champion olympique du triple saut en titre a montré qu’il était en grande forme cette saison, comme en témoignent ses 17,91 m réalisés lors de la première étape de la Diamond League à Doha, avec un vent qui a soufflé un poil trop fort (+2,1 m/s au lieu des 2,0 m/s autorisés). Pichardo rêve d’entrer définitivement dans l’histoire de son sport en battant le record du monde du Britannique Jonathan Edwards (18,29 m en 1995). À Monaco, il n’aura pas la partie facile face à l’Italien Andy Díaz Hernandez, lauréat de la finale de la Diamond League l’an dernier et qui a déjà atterri à 17,80 m (+2,6 m/s) cet été à Doha.

On retrouvera également celui qui domine le bilan estival, le Jamaïcain Jaydon Hibbert (17,87,m). Le Français Jean-Marc Pontvianne, médaillé de bronze des Europe de Munich l’été dernier et auteur des minima pour les Mondiaux de Budapest avec 17,20 m à Amiens le 17 juin, espère profiter de ce concours de très haut niveau pour retomber encore plus loin. A noter, la présence d’Américain Christian Taylor qui détient le record du meeting depuis 2019 (17,82 m). Un concours où tout peut arriver…

 

100 m haies Femmes (20h50) : Camacho-Quinn / Harrison, le clash

La ligne droite parsemée d’obstacles verra en action les deux athlètes qui dominent la discipline en 2023. D’un côté, la Portoricaine Jasmine Camacho-Quinn (12″31) championne olympique en titre. De l’autre, l’Américaine Kendra Harrison (12 »35), vice-championne olympique et ancienne détentrice du record du monde de la discipline. Cette opposition est une opportunité supplémentaire pour la Française Laëticia Bapté, auteur d’un chrono de 12″78 cet été, de se frotter à ce qui se fait mieux sur 100 m haies.

 

5000 m Hommes (21h00) : Jimmy Gressier, sub 13 ?

Les douze tours et demi s’annoncent explosifs, avec au départ quatre des dix meilleurs performeurs de l’histoire. La bataille sera rude entre le détenteur du record du monde du 5 km, l’Éthiopien Berihu Aregawi, chronométré en 12’40″45 à Lausanne et l’Ougandais Jacob Kiplimo, qui a couru en 12’41 »73 à Oslo. Il faudra tout de même prêter attention au Kényan Jacob Krop, neuvième performeur de l’histoire en 12’45″71 et l’Espagnol Mo Katir, auteur de 12’52″09 à Florence

Depuis le début de l’été, les demi-fondeurs tricolores ont pris la bonne habitude de s’illustrer. Avec, aux avant-postes d’un peloton aux dents longues, Jimmy Gressier (13’08 »75) et Yann Schrub (13’11 »44) qui tenteront de tenir le plus longtemps possible pour aller chercher un record personnel. Le premier cité ne cache plus depuis deux ans déjà d’avoir en tête les 13 secondes et le record de France d’Ismaïl Sghyr en 12’58″83 (2000 à Oslo).

 

200 m Femmes (21h20) : Shericka Jackson pour marquer son territoire avant Budapest

Shericka Jackson devrait aussi accaparer les regards sur le demi-tour de piste. Le 22 juillet 2022 dans l’Oregon, la sprinteuse jamaïcaine avait claqué un retentissant 21″45, signant le deuxième chrono de l’histoire sur 200 m derrière le controversé vieux record du monde de Florence Griffith-Joyner (21″34 à Séoul en 1988). L’athlète de 28 ans sera à l’œuvre sur sa distance fétiche où elle a déjà été flashée en 21″71 à Kingston le 9 juillet. L’an passé à Monaco, Shericka Jackson s’était classée deuxième sur 100 m avec un record personnel porté en 10″71. La concurrence sera incarnée par l’Américaine Gabrielle Thomas qui a impressionné avec ses 21″86 lors des Trials. 

 

3000 m steeple Hommes (21h30) : Soufiane el Bakkali favori

Lui n’a pas connu la défaite en 2022 en remportant les six 3000 m steeple auxquels il a participé. Le Marocain Soufiane el Bakkali, champion olympique et du monde du 3000 m steeple, a réalisé un beau début de saison, en remportant le Meeting de Rabat (28 mai), chez lui, avec un nouveau record national à la clé en 7’56″68 puis avec un succès à Stockholm (2 juillet) en 8’09″84. Le steepleur de 27 ans voudra continuer sa série d’invincibilité sur le Rocher et marquer des points dans son duel à distance avec l’Éthiopien Lamecha Girma, récent recordman du monde depuis ses 7’52″11 au Meeting de Paris. Face à lui, l’Éthiopien Getnet Wale (8’05″15) et le Kényan Abraham Kibiwot (8’05″51), troisième et quatrième au bilan 2023. Côte Tricolore, Djilali Bedrani reviendra sur une piste qui lui a souri par le passé, avec la volonté de retrouver ses sensations et abaisser son chrono de la saison (8’17″79).

 

100 m Hommes (21h52) : Omanyala vs Blake

La ligne droite, placée en toute fin de programme du Meeting de Monaco, se présente comme un bras de fer entre le Kényan Ferdinand Omanyala et le Jamaïquain Ackeem Blake. Le premier est recordman d’Afrique en 9″77, le deuxième a explosé cet été en avalant le 100 m en 9 »89. Attention au Sud-Africain Akani Simbine qui sait toujours tirer son épingle du jeu. Enfin, la lutte pour le podium devrait aussi concerner le Botswanais Letsile Tebogo, recordman du monde juniors (9″91 en 2022).

Des affiches qui nous donnent des frissons et qui nous promettent encore d’énormes émotions au Meeting de Monaco.

 

 

Jean-Pierre Schoebel, Directeur du Meeting Herculis EBS : « On peut le dire, la date est bonne après les Trials aux Etats-Unis et à un mois avant les Championnats du monde à Budapest. Nous cherchons toujours à ne pas seulement avoir une tête d’affiche par discipline, mais plutôt une densité totale afin d’avoir avec des duels et de la confrontation sur chaque épreuve. C’est le retour d’Armand Duplantis sur Le Rocher et c’est un plaisir. Cela fait plus d’un an que nous échangeons avec l’entourage d’Armand Duplantis afin qu’il vienne à Monaco pour cette 36e édition. On sait qu’il aime le sautoir et le butoir, et nous sommes très contents de le présenter au public monégasque. Nous étions le meilleur Meeting du monde en 2020, troisième en 2021 et cinquième l’an dernier. On est content si on est le premier, ça serait la cerise sur le gâteau mais notre souhait est de rester dans ce top 5. Nous avons placé le 400 m haies hommes en début de programme pour l’ouverture du Meeting Herculis. C’est une épreuve très attendue par les spectateurs, et qui me tient particulièrement à cœur. Karsten Warholm est un athlète exceptionnel et je pense qu’il est à nouveau capable de nous surprendre. Nous avions regretté que Sydney McLaughlin-Levrone ne soit pas présent sur la piste (elle était présente mais en tant que spectatrice) l’an dernier sur 400 m haies. Cette année, on ne boude pas notre plaisir de la voir sur 400 m plat. C’est une grande star, et on pense qu’elle vient à Monaco pour réaliser une performance exceptionnelle. Côté demi-fond, nous allons assister à un 800 m masculin spectaculaire qui sera une revanche de la finale de Eugene, à un Mile avec la présence de Faith Kipyegon, qui a battu deux records du monde le mois dernier (1500 m et du 5000 m), à un 5000 m hommes d’une rare densité, avec la présence de deux Français Jimmy Gressier et Yann Schrub, et à un 3000 m steeple qui fera aussi partie des temps forts de la soirée. Nous sommes heureux d’avoir lancé avec l’AS Monaco Omnisports cette opération auprès des licenciés FFA. Tous les membres de la grande famille de l’athlétisme sont les bienvenus et on est très content de les inviter et leur offrir ce spectacle. Je ne suis plus tout seul dans l’organisation de cet événement, il y une réelle équipe de passionnés à mes côtés. On est récompensé en retour par beaucoup de satisfaction de la part des athlètes et du public présent au Stade Louis-II, ça nous fait plaisir et c’est ça l’essentiel. Un des plus beaux souvenirs pour l’équipe organisatrice reste le moment où nous avons changé de division. Tout d’un coup on a vu que les stars nous sollicitaient pour venir à Monaco et on s’est dit que nous avions franchi un palier. Et personnellement, j’ai deux souvenirs. Le premier, c’était d’avoir une athlète réaliser moins de quatre minutes sur 1500 m, et d’un coup sur une édition j’en ai eu huit. Ce premier rêve est devenu réalité. Et évidemment, la deuxième, c’est la présence d’Usain Bolt qui a fait ses adieux à la compétition chez nous en 2017 pour sa dernière course avant de mettre un terme à sa carrière (9″95). C’était un moment exceptionnel. »

Les organisateurs du Meeting de Monaco invitent tous les licenciés FFA à venir assister au spectacle le vendredi 21 juillet à partir de 19 heures avec la présence des plus grandes stars de l’athlétisme. Toutes les infos, en cliquant ici.

Crédit photo : STADION

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